Autour de Pâques

Ayant passé un très long weekend de Pâques à Londres, voici un article pour les deux semaines autour de celui-ci, que je sépare en deux parties : restaurants et cuisine maison.

Restaurants

Nous avons surtout, bien évidemment, été au restaurant à Londres, mais tout de même, auparavant, nous avons fait une expérience à Lausanne.

Le Stamm, soirée Qoqa « Pizzas »

Une très belle et bonne soirée, pendant laquelle nous avons pu déguster des pizzas fantastiques, d’une qualité et d’un goût exceptionnels (avec de la pâte incroyable), et de plusieurs obédiences : romaine, sicilienne, napolitaine.

Restaurant 1890 (Londres)

Un des restaurants du Savoy London, présidé par le fameux Gordon Ramsay. Restaurant gastronomique, assez petit, et, franchement, juste… parfait. Ambiance tamisée, décoration superbe (ah, les lampes…), service attentif et gentil, et une cuisine d’une qualité incroyable : du classique légèrement revisité, dans le respect de la cuisine française de tradition (le restaurant se réclame d’Escoffier, qui fut cuisinier au Savoy London à l’ouverture de celui-ci), une cuisine à la fois légère et riche, des goûts très structurés. De plus, nous avons choisi le « underwater wine pairing » et avons pu goûter à une série de vin portugais submergés (plus de détails dans cet article, si cela vous intéresse) absolument fascinants.

Tamarind Kitchen (Londres)

Un restaurant indien moderne bistronomique, ouvert de plus assez tard le soir, vraiment très très bon.

Hide (Londres)

Un restaurant dont je parle dans mes adresses à Londres. Nous avons, comme toujours, choisi le menu dégustation, et c’était, comme toujours, exceptionnel. Nous sommes sortis ravis et avec un compte en banque nettement amoindri 😁.

Coya (Londres)

Aussi un de nos restaurants fétiches à Londres, voir ici. Nous y étions cette fois le vendredi midi (le soir et le weekend c’est très très bruyant), et nous avons pris le menu dégustation, très bon rapport prix-plaisir.

Meeting Noodles (Londres)

Une bonne surprise, un petit chinois trouvé par hasard à midi, sans prétention, et c’était excellent. Nous avons pris une formule de midi (entrée et plat) plus un plat, et avons tout partagé.

Colonel Saab (Londres)

Encore une bonne surprise, aussi par hasard à midi. Un indien moyenne gamme excellent. Tout était vraiment très bon. J’ai particulièrement apprécié les épinards, il faut que je trouve une bonne recette pour les cuisiner.

Amaya (Londres)

Encore un de nos restaurants préférés, mentionné dans ma liste. Nous avons été sages et n’avons pas pris le menu cette fois, sous peine d’explosion…

Cuisine maison

J’ai surtout cuisiné des plats bons mais simples, la plupart du temps sans recette :

  • Croque-monsieurs au chèvre et pesto de rucola
  • Ailerons et manchons de poulet à la friteuse sans huile (accompagnés de salade verte)
  • Scaloppine al limone avec asperges vertes rôties
  • Cocido « style portugais » aux pois chiches et au chou frisé
  • Pâtes mano negra (voir cet article)
  • Moules au curry et fondue de poireaux (voir cet article)
  • Suprêmes de pintade à la crème, asperges vertes rôties
  • Ceviche de snapper à l’avocat et à la grenadille, salade verte
  • Tranches de porc panées accompagnées d’un mélange chou-champignons (très bon mélange, d’ailleurs, à refaire)

Entrée dans mars

On sent comme un frémissement de fin d’hiver, un radoucissement, plus de lumière matin et soir, bref, ça y est, on est en mars !

Samedi soir, nous avons mangé avec des amis à l’Hôtel de Commune de Dombresson. J’ai d’abord pris une étonnante cassolette de pieds de porc à la truffe noire, savoureuse et odorante, puis un excellent sandre à la hollandaise au persil, et enfin une jolie assiette de fromages.

Dimanche midi, j’ai improvisé un gratin de pâtes à l’ajvar, ma foi très bon, un peu piquant et croustillant.

Dimanche soir, j’ai mijoté un caldo verde (qui est « la » soupe traditionnelle portugaise) bien réchauffant.

Lundi soir, j’ai servi un houmous de haricots blancs et artichauts (la recette est dans le nom du plat…) et des charcuteries (jambon cru et viande séchée).

Mardi soir, nous étions quatre un peu en dernière minute ; j’ai fait, comme récemment, du segreto de porc aux épices cajun, que j’ai servi avec une salade tiède de potimarron au romarin, lard et feta (ladite salade aurait dû être notre repas pour deux, au départ). En dessert, j’ai servi des coings rôtis au mascarpone. Vive le congélateur, qui m’a fourni les coings que j’avais rôtis en novembre/décembre, et le segreto acheté il y a quelques semaines chez Aligro !

Mercredi soir, nous sommes allés découvrir le restaurant Bad Murtensee, près de Morat, pour un concept amusant : « Dine & Light« . En fait, j’avais gagné une place à un concours online (ce qui est bien agréable), sinon je n’aurais même pas su que ça existait. Nous avons mangé parmi des décors lumineux étonnants (et mouvants) une très belle cuisine, riche en légumes et en goûts, très raffinée. Voici le menu :

En photos :

Et en vidéo, la présentation du dessert dans son « brouillard » :

Jeudi soir, j’ai préparé une « pan pizza » faite dans un moule à gâteau (j’aurais dû la cuire dans une poêle en fonte, mais si j’ai bien des cocottes en fonte, et même une mini-poêle, je n’ai pas de poêle assez grande pour ce genre de chose).

Vendredi soir, nous avions des invités, et un ami m’avait très gentiment rapporté des truffes de France. En entrée, j’ai présenté des poireaux vinaigrette à la truffe, c’est une recette simple mais la truffe est incroyablement bien mise en valeur dans cette préparation. Ensuite, j’ai fait un porc à l’Alentejana, servi comme indiqué dans la recette avec des pommes de terre sautées. Nos amis ont apporté le dessert.

Eté prolongé

Samedi soir, nous avions organisé une petite fête de fin d’été avec nos collègues sur la terrasse. J’ai complètement oublié de prendre des photos, mais voici la liste de ce que j’ai servi :

  • Apéritif/entrée : dés de gruyère, taillés aux greubons coupés en tranches, olives, chips et dips (un dip feta-ajvar, l’autre noix-chapelure).
  • Plat : grillades (côtelettes d’agneau marinées au citron, kebabs de poulet au sirop d’érable, saucisses), salade verte, salade pastèque-tomates-basilic-feta, salade russe à la polonaise, houmous.

Les recettes de dips et de grillades proviennent de cet article de Watson.

Les invités ont apporté des desserts, et la soirée a été parfaite, le temps aidant.

Dimanche midi, nous avons mangé chez un ami.

Dimanche soir, j’ai fait léger puisque nous avions été copieusement nourris à midi : poireaux vinaigrette aux oeufs durs et basta.

Lundi soir, j’ai préparé des scaloppine al limone et des courgettes sautées au basilic.

Mardi soir, j’ai fait une pizza verte, franchement réussie (en utilisant de la farine de kamut, à bas indice glycémique, pour la pâte – ça donne une très très bonne pâte à pizza, contrairement à mes tests à la farine de pois chiches, farine d’orge mondé, farine complète).

Mercredi soir, j’ai testé une recette sud-africaine, le chakalaka. C’était bon et bien épicé, je garde la recette sous le coude.

Jeudi soir, nous cherchions un restaurant où aller manger tard, ce qui est toujours difficile à Lausanne, surtout en semaine. Nous avons décidé d’aller au Broadway Avenue, qui ne nous avait pas enthousiasmé la dernière fois que nous y avions mangé mais qui, nous le savions, sert tard, et nous avons découvert avec plaisir qu’il avait été remplacé par un nouveau restaurant, le Plan B, tout refait, avec une jolie carte simple qui propose tapas et pizzas, et un patron très sympathique qui nous a fait asseoir en terrasse avec le sourire. Nous avons commandé des tapas : houmous, poulpe, bolinhos de morue (sorte d’accras), pimientos del padròn frits. Tout était excellent, le vin aussi, bref, que du bonheur, tout ça en arrivant à 22h30 ! Avis aux intéressés, on peut y manger jusqu’à 1 heure du matin.

Vendredi soir, comme nous passions le weekend dans le Val d’Aoste à l’hôtel Les Plaisirs d’Antan, nous y avons dîné. Très bon repas, très classique. Nous avons d’abord partagé un flan d’épinards à la Fontina et un tartare à la truffe d’été, puis j’ai mangé un boeuf Voronoff cuit à la perfection.

Fraîcheur en cuisine

Samedi soir, nous avons été voir le spectacle Silo 8 (très cool, vraiment !) et du coup, nous avons mangé sur place un plat d’ailerons de poulet grillés et de cole slaw.

Dimanche midi, j’ai fait une banale mais agréable salade de haricots borlotti au thon, oignons frais, tomates et basilic (la recette tient toute entière dans la liste des ingrédients…).

Dimanche soir, j’ai préparé une excellente salade de melon avec pois mangetout et pecorino.

Lundi soir, j’avais des wraps d’épinard (sans hydrates de carbones, donc à indice glycémique bas) et je les ai servis avec une farce de dés d’aubergine sautés et yaourt assaisonné au cumin et à la coriandre, le tout accompagné de jambon serrano.

Mardi soir, nous avions des invités. J’ai fait une causa péruvienne (dans laquelle j’ai remplacé le poulet par des crevettes), puis un succulent rack d’agneau à la Perse (au grill à gaz) avec des petits pois frais au beurre (je n’ai pas photographié le plat principal, j’ai complètement oublié). Après quoi, j’ai destructuré une recette de mini-cheesecakes sans cuisson pour la servir en verrines, une couche du mélange crémeux (dans lequel j’ai omis le sucre) suivi par une couche de fraises coupées (marinées au sirop de yacon) et du crumble de spéculoos par dessus.

Mercredi soir, j’ai cuisiné des travers de porc au four, avec une salade verte. Recette simple, rapide et délicieuse.

Jeudi soir, nous avions une soirée d’entreprise.

Vendredi soir, nous avons été au théâtre, et nous avons de nouveau mangé une pizza chez Pummarò (dont j’avais déjà parlé dans cet article). C’est toujours aussi bon, la vera pizza Napoletana, vraiment !

Mai ensoleillé

N’ayant pas écrit sur ce blog depuis fin avril pour cause de longues vacances, j’ai apparemment allègrement sauté par dessus une sacrée quantité de mauvais temps (pendant que je profitais des beautés et du soleil de l’Espagne, au nord d’abord, en Andalousie ensuite) pour atterrir sur une belle semaine de soleil.

Ma première semaine de retour fut faite de bricolages culinaires que je vous épargne. Je vous parle ici de la semaine qui vient de s’écouler, pour laquelle j’ai décidé de piquer des recettes dans mon propre répertoire principalement.

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas dans un restaurant que je trouve injustement méconnu, l’Ardoise. Il s’agit du restaurant de l’hôtel Carlton, juste en face du Royal Savoy. Il est très agréable, avec une terrasse fantastique, et surtout, on y mange extrêmement bien pour un prix raisonnable. La carte est courte mais bien composée, et notre repas de samedi était une petite merveille de fraîcheur saisonnière. Seul petit reproche, le pain, qui n’est pas à la hauteur. J’y ai d’abord dégusté une assiette composée d’asperges, plusieurs cuissons, plusieurs textures, une fausse simplicité et des saveurs exquises. Ensuite, j’ai pris le tartare de veau, coupé au couteau comme il se doit et superbement bien assaisonné.

Dimanche midi, j’ai fait tout simple, du magret de canard farci au foie gras de la Mère Gaud et une belle salade de mesclun.

Dimanche soir, j’ai fait un tartare de boeuf (celui dont je parle dans cet article) et une salade de tomates. J’avais des tomates du marché (plusieurs sortes) et il me restait une petite tomate achetée la semaine précédente à la Coop (en urgence en rentrant de vacances), ce qui fait que je me suis fait ma mini-dégustation de tomates pendant la préparation, par curiosité. Verdict : en tête de peloton, la coeur de boeuf du marché, suivie de près par les deux autres (merinda et je ne sais plus quoi, une petite lisse italienne). Loin loin loin derrière, sans aucun goût, celle de la Coop. CQFD. Je ne sais vraiment pas pourquoi j’achète encore (très rarement) des tomates de supermarché, autant boire de l’eau.

Lundi soir, j’ai fait des pâtes au chorizo (en remplaçant les côtes de bettes par du poireau, c’était excellent).

Mardi soir, j’ai utilisé un paquet de viandes ramenées d’Espagne pour faire un cocido Gallego à la marmite à pression, excellent.

Mercredi soir, j’ai préparé (en utilisant de la farine de kamut intégrale) une pizza au chèvre frais et aubergines.

Jeudi soir, j’ai préparé une poêlée d’artichauts terre et mer.

Vendredi soir, nous sommes allés, avec des amis, manger à l’Auberge de Bogis-Bossey, sur une paisible terrasse. Madame est au service (d’une gentillesse et d’une efficacité incroyables), Monsieur en cuisine (avec de temps à autre une apparition pour servir un plat), et la cuisine est vraiment époustouflante. Nous étions côté gastro, menu surprise unique (mais évidemment on peut faire part de ses allergies et dégoûts, à la réservation si possible), et quel menu ! En images :

Bref, je ne peux qu’inciter toute personne qui apprécie la bonne cuisine à aller déguster la cuisine de cette auberge, c’est une merveille.

Février venteux, printemps… heureux ?

En tout cas on l’espère, et si le bonheur est à la mesure de la force du vent que nous avons enduré en début de semaine, je me réjouis !

Samedi soir, nous avons mangé au restaurant O’Vertige, dans la campagne yverdonnoise. Nous avons pris le menu : ballotine de lapin au fois gras, ravioles de cardon, agneau avec marrons et potimarron, assiette de fromages, dessert autour de la poire. Tout était exquis, une cuisine raffinée, savoureuse et légère, bref, que du bonheur.

Dimanche midi, j’ai fait une excellente soupe de topinambours. C’est tout simple, du topinambour épluché et coupé cuit dans du bouillon puis mixé. La consistance est crémeuse, le goût parfait, le seul petit problème peut, pour certaines personnes, se manifester après de manière… disons venteuse (c’est raccord avec la météo, non ? 😂).

Dimanche soir, j’ai fait un chili con carne « chunky » absolument sublime – je garde la recette précieusement de côté. Je l’ai servi avec du riz, de l’avocat écrasé, du poivron cru coupé menu, de la ciboule hachée, de la demi-crème acidulée et de la coriandre fraîche.

Lundi soir, j’ai sorti du congélateur le mélange pour fondue à la Tête de Moine acheté au salon Goûts et Terroirs en décembre – elle était délicieuse, c’est une jolie découverte.

Mardi soir, j’ai servi du poulet à la péruvienne avec sauce verte, bien moelleux et savoureux, acccompagné d’une salade de pousses d’épinard et roquette.

Mercredi soir, nous sommes retournés avec des amis manger dans un restaurant que nous avions beaucoup aimé quand nous y avions été en décembre, le Nikkei Nine à Montreux. J’ai pris le ceviche de langoustines en entrée, un délice, puis du poulpe frit en tempura, bon et tendre mais que j’aurais aimé avec une panure plus fine.

Le restaurant est éphémère et fermera en avril, pour être remplacé par un nouveau concept (mon dieu, dire que nous vivons à une époque où un restaurant est un « concept », c’est quand même bizarre…) encore non dévoilé.

Jeudi soir, après le théâtre à Vevey, nous avons enfin trouvé un restaurant qui sert jusqu’à 22h30, la pizzeria Pummaró. Et en plus, c’est, je crois, la meilleure pizza que j’aie mangé en dehors de Naples ! Une vraie merveille, de la bonne pâte savoureuse, moelleuse et croustillante à la fois, et les garnitures sont elles aussi de style napolitain, bref, le rêve.

J’ai choisi la pizza siciliana (tomates, mozzarella, aubergines, saucisse, Parmesan) et je me suis régalée. Au début je pensais n’en manger que la moitié (et emporter le reste), mais elle était si bonne… Et en plus je n’avais pas l’impression d’avoir trop mangé, c’est vraiment une pâte très digeste.

Vendredi soir, j’ai poêlé des côtes de veau, les ai déglacées à la crème et au fond de veau, et les ai escortées de frites de patates douces faites à la friteuse sans huile et de pimientos del padròn poêlés à feu vif.

La cuisine du congélateur

Etant absents le weekend, nous n’avons pas pu faire le marché, et j’ai décidé de tirer parti de mon congélateur, qui est bien rempli. J’ai fait quelques courses le mardi, qui se sont limitées à trois citrons, de la salade verte, du pain et de la mozzarella – tout le reste était déjà chez moi, c’est vous dire que j’ai des provisions !

Le samedi soir, nous étions donc toujours à Gstaad et avons de nouveau mangé au Leonard’s, comme la veille. Nous avons cette fois pris le menu en trois plats (deux entrées et un plat principal). La première entrée était une très agréable composition de crevettes???. La deuxième entrée était une belle assiette de tagliolinis à la truffe, dignes d’un restaurant piémontais, et le plat principal était du veau aux petits légumes, extrêmement savoureux. Nous étions dans une demi-pénombre très agréable, mais du coup mes photos sont tellement ratées que je n’ose pas les montrer.

Dimanche midi, en rentrant, nous nous sommes arrêtés à Bulle, au Fribourgeois, pour manger une bien crémeuse fondue au vacherin, suivie…. de meringues à la crème (nous nous en sommes partagés une portion, quand même, courageux mais pas téméraires).

Dimanche soir, j’ai fait des casarecce alla grappa, excellents.

Lundi soir, j’ai poêlé des ris de veau et les ai servis avec des haricots verts à l’ail. Dans les restaurants, les ris de veau sont pratiquement toujours servis en sauce (et souvent très bons, d’ailleurs), et je dois dire que j’ai un faible pour les ris de veau juste poêlés au beurre, bien tendres et croustillants à la fois.

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie chez El Batàn, qui est un très bon restaurant péruvien. J’ai d’abord choisi un tiradito en entrée, puis un lomo saltado. Leur cuisine est savoureuse avec des goûts très fins, et les portions sont plus que généreuses.

Mercredi soir, j’ai passé des coquilles saint-jacques à la poêle, et l’ai ai accompagnées de fèves à la crème particulièrement réussies.

Jeudi soir, j’ai fait une pizza aux fonds d’artichauts, mozzarella et guanciale en testant une nouvelle recette de pâte à index glycémique bas. Je vous dis tout de suite, la pâte avait assez bon goût, mais n’avait absolument rien à voir avec de la pâte à pizza. En lisant la recette, j’avais imaginé qu’elle ressemblerait plutôt à de la pâte à tarte flambée (fine et croustillante), mais non, elle était toute molle. Bref, bof bof bof. J’ai servi une salade verte en accompagnement.

Vendredi soir, nous avons été au théâtre à Pully, et avons rapidement mangé chez Etna Pizza avant. Cette fois, on a eu de la vraie pizza ! Excellente, d’ailleurs. Nous nous sommes partagés une pizza Norma (aubergines et ricotta salata) et une pizza Etna (mozzarella di bufala, tomates et rucola).

En avril, ne te découvre pas d’un fil

En tout cas, c’est ce que me disait ma grand-mère, et à en juger par les températures matinale et vespérale, elle avait raison ! Brrrr, il faisait frais. Cette semaine, j’ai beaucoup utilisé de recettes du livre de Marie Chioca, Les secrets de la cuisine à IG bas.

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas au Njørd Café – voilà un endroit qui fait une très belle cuisine nordique, élaborée et de saison, avec une carte courte mais qui change régulièrement. Le seul autre restaurant nordique que je connais dans les parages (et que je ne nommerai pas, n’ayant aucun bien à en dire) fait du saumon, et du lard, et encore du saumon, et peut-être aussi du lard, tout ça dans un cadre très hipster-compatible avec des prix surfaits, je suis donc fort contente d’avoir trouvé une autre adresse pour ce type de cuisine ! J’ai d’abord pris une simple salade de rampon aux oeufs, lards et croûtons, très fraîche , avec une excellente sauce maison. Mais là où la cuisine a vraiment brillé, c’est avec mon plat de langoustines de casiers, belles et vigoureuses dans une sauce exquise, avec du céleri-branche pour le peps et du sarrasin pour « saucer », bref, parfait ! La prochaine fois je teste leur restaurant gastronomique…

Dimanche midi, j’ai servi des farçous de l’Aveyron avec une simple salade de poivrons crus. C’est donc une recette à IG bas du livre de Marie Chioca, et comme je viens d’avoir les résultats de mes dernières analyses et que ma résistance à l’insuline a, à ma grande joie, disparu, je ne peux qu’être encouragée dans cette voie ! En plus ils étaient très bons.

Par contre, mon essai de pâte à pizza à la farine d’orge mondé du dimanche soir (du même livre) fut un ratage parfait. C’est farineux, lourd, bref, non et re-non. Je reste sur ma tentative réussie de pâte à pizza à la farine de kamut. Mais voici quand même une petite photo de ma pizza à la mozzarella et aux asperges vertes ! Je l’ai servie avec du délicieux jambon cru portugais ramené de Porto.

Lundi soir, j’ai fait un velouté aux courgettes excellent (toujours du livre de M. Chioca) – il était encore meilleur, d’ailleurs, quand je l’ai mangé bien frais le lendemain à midi !

Mardi soir, j’ai préparé un Irish Stew aménagé (les pommes de terre sont remplacées par des haricots blancs, ça tombe bien, j’adore ça), toujours de ce livre. J’ai utilisé du boeuf en lieu et place d’agneau, car les invités qui l’ont dégusté restaient chez nous encore quelques jours et comme je pensais faire de l’agneau plus tard dans la semaine (pour finir non, mais bon, pas grave), je me suis dit que je n’allais pas leur en faire deux fois. C’était très bon.

Mercredi soir, nous avons mangé au Ristorante Saint-Paul, un de nos restaurants favoris. L’accueil est toujours adorable, l’endroit est chaleureux (même si un peu bruyant, seule minuscule ombre au tableau), et la cuisine délicieuse. En entrée, mon homme et moi nous sommes partagés un trio de poissons : tartare de thon aux agrumes, carpaccio de loup de mer, crevette géante panée frite. Un pur délice ! Puis j’ai pris un classique de la maison, des pâtes fileja à la N’duja succulentes.

Jeudi soir, j’avais miraculeusement trouvé du cabri (voilà pourquoi je n’ai pas fait d’agneau), j’ai donc fait du cabri au four aux pommes de terre nouvelles, et une belle cassolette de petits pois (frais !), carottes, pois mange-tout et pousses d’épinard .

Vendredi soir, j’ai servi des rognons de veau à la beaujolaise, en remplaçant les champignons de Paris par des morilles fraîches (c’est la saison !) et en les accompagnant d’asperges vertes rôties.

Ciel bleu

Samedi soir, j’ai fait griller des cuisses de poulet dans mon nouveau mini-four/friteuse sans huile, et je les ai présentées avec une mayonnaise au piment et à la coriandre fraîche et avec une salade de semoule de chou-fleur.

Dimanche midi, nous avons dégusté une planchette de charcuteries puis une fondue pur vacherin à Gruyère, au Restaurant des Remparts (que je recommande, c’est bon et gentiment servi).

Dimanche soir, j’ai fait une salade de roquette, clémentines et feta très fraîche et légère.

Lundi soir, j’ai testé une recette de pizza à la farine de pois chiches, et j’ai si peu apprécié la pâte que je ne vous mets même pas le lien – c’était lourd et pâteux, bref, à ne pas faire. Je l’ai garnie de mozzarella et d’asperges vertes, ça a rattrapé un tout petit peu le coup… Une salade verte au céleri-branche a complété le repas.

Mardi soir, j’ai servi un plat Syrien, du batersh, sorte de ragoût d’agneau haché dressé sur du caviar d’aubergines. Je n’ai pas trouvé d’agneau gras, j’ai donc mélangé, ô sacrilège, de l’agneau maigre et du porc. C’était absolument délicieux.

Mercredi soir, j’ai fait mariner des grosses crevettes dans un mélange d’ail pressé, de jus de citron et d’huile d’olive, puis je les ai fait sauter à la poêle en ajoutant un peu de cognac, et j’ai servi tout ça avec des haricots verts (surgelés) à la coriandre fraîche.

Jeudi soir, j’ai fait une côte de boeuf cuisson lente, accompagnée d’une simple salade verte aux herbes.

Vendredi soir, nous étions à Evian, ou nous avons testé un restaurant gastronomique italien, le Restaurant Essenze. Une belle découverte, de la cuisine italienne moderne et raffinée dans une jolie salle bleue. J’ai d’abord choisi le demi homard poché aux algues et caviar, puis des spaghettis frais au tartare de crevettes, les deux plats d’une finesse et d’un goût incroyables.

Adieu Février !

Samedi soir, nous avions des invités. J’ai d’abord présenté une soupe de lentilles corail au lait de coco, très savoureuse (du livre « Simple » dont je parlais la semaine passée), puis j’ai servi un plat que je fais environ une fois par an depuis que je l’ai découvert, une goûteuse et roborative choucroute hongroise, et pour finir, j’ai concocté un dessert tout simple, des poires en fines tranches caramélisées au sucre de coco.

Choucroute hongroise

Dimanche midi, nous avons fini les restes de la veille au soir.

Dimanche soir, double découverte pour une pizza : d’abord une pâte « IG bas » à la farine de kamut, excellente, et ensuite une garniture « Margherita sbagliata », c’est à dire le fond de pâte cuit avec seulement la mozzarella dessus, puis garni à la sortie du four de coulis de tomates (passata de ma belle-mère, un peu réduite) et de purée de basilic et huile d’olive. Délicieux !

Lundi soir, nous étions vers Cossonay, et nous avons testé le restaurant Maison de Ville de Grancy. En entrée, j’ai dégusté une délicieuse assiette de saumon fumé et coquilles Saint-Jacques subtilement assaisonnée aux agrumes, et ensuite, un bon tournedos, que j’ai demandé et obtenu avec uniquement un accompagnement de légumes (légumes racine, très bons).

Rosace de saumon et coquilles Saint-Jacques

Mardi soir, j’ai mijoté un bon plat Vaudois : papet aux poireaux et saucisse aux choux.

Mercredi soir, j’ai testé un repas composé selon la description que j’avais lue quelque part d’un plat de je ne sais plus quel restaurant : poulpe, houmous et fenouil croquant. J’ai acheté des tentacules de poulpe cuits sous vide, et préparé mon houmous habituel la veille. Le soir-même, j’ai paré deux bulbes de fenouil puis les ai coupés en cubes ; dix minutes avant de servir, j’ai poêlé le fenouil au wok pendant 5 minutes, puis l’ai mis de côté et ai fait griller dans le wok le poulpe coupé en tronçons. J’ai ensuite versé le fenouil avec le poulpe, et servi tout ça avec le houmous. Bilan : excellent !

Jeudi soir, nous avons été voir le spectacle « Hollywood » Chez Barnabé, et avons mangé sur place. En entrée, nous avons reçu une soupe de courge avec des médaillons de truite. Ensuite, on nous a servi un suprême de volaille aux champignons avec écrasée de pommes de terre à l’huile de truffe et panais rôtis, et enfin une sorte de gâteau aux pommes caramélisées.

Vendredi soir, nous avons été manger avec des amis chez Monsieur 14. C’était très réussi, savoureux et léger. En entrée, j’ai pris du saumon fumé au guacamole, et en plat du sashimi d’omble chevalier au sésame. J’ai ensuite partagé avec mon cher et tendre un excellent Berne-Lausanne (variation du Paris-Brest)