Le printemps, finalement !

Samedi soir, nous recevions des amis. J’ai fait un grand apéro/entrée composé de charcuteries italiennes, grissinis, olives. J’avais aussi fait des taralli délicieux (avec une recette de Cuisine et Vins de France, qui malheureusement n’a plus de site propre), c’est en fait assez simple, la prochaine fois j’essaierai avec du piment à la place du fenouil :

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Ensuite, j’ai servi un navarin d’agneau aux petits légumes de printemps (recette sans tomates découpée il y a des lustres dans un magazine) :

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Et pour finir un dessert très réussi, du tiramisù Ispahan aux litchis, framboises et eau de rose (aussi une recette de Cuisine et Vins de France) :

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Dimanche midi, j’ai servi des simples asperges vertes aux oeufs mollets et au Parmesan (avis à la population : j’avais trouvé une recette qui disait de cuire les oeufs pendant 45 minutes à 75 degrés pour obtenir des oeufs mollets, en fait on obtient des oeufs presque durs, donc à ne pas faire).

Dimanche soir, nous avons fait une belle découverte en allant manger au Contretemps Nous avions un bon pour un menu 5 plats, et tout était exquis, produits locaux, cuissons exactes, et assaisonnements parfaits. En amuse-bouche, nous avons eu une petite assiette de truite saumonée et mousse de raifort. Ensuite, en première entrée, d’excellentes rillettes de féra, et en deuxième entrée, une extraordinaire terrine de saucisse aux choux, mesclun et pommes (je n’avais encore jamais mangé la saucisse aux choux, qui est typique d’ici, froide, et c’était une réussite absolue). Le plat était du filet de féra et du filet d’omble accompagnés de légumes et d’une petite sauce crémée. Nous avons ensuite poursuivi le repas avec une assiette de fromage (le bleu de Saint-Gall m’a conquise), puis, en dessert, une « glacée de fruits rouges, crème double de Gruyère, éclats de meringue » juste parfaite. En images :

Lundi soir, j’ai présenté des oeufs durs farcis au chèvre frais et une belle salade verte aux herbes :

Mardi soir, nous avions tout d’abord une dégustation de vins orange au CAVE, très intéressante. Nous avons ensuite mangé rapidement un plat au Silver Spoon. J’ai pris le sizzling beef accompagné de riz, qui était excellent, mais pas l’ombre d’un légume, c’est bien dommage, et pour moi un défaut rédhibitoire :

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Mercredi soir, je me suis lancée dans la cuisine colombienne : des côtes de porc criolla, très bonnes, avec du riz parfumé et de l’avocat en tranches :

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Jeudi soir, j’ai essayé une recette de chicketta (poulet façon porchetta). Goût excellent, mais assez sec, et strictement rien à voir avec la porchetta, franchement. J’avais fait un accompagnement de petits pois (frais, c’est la saison) au harissa et à la crème acidulée, exquis :

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Vendredi soir, assez tard, nous avons mangé des pizzas au restaurant The Gate (dont j’ai déjà parlé dans cet article, mais a changé de carte, en simplifiant apparemment le style de cuisine). Elles étaient bonnes, et généreuses :

Le service était très sympathique, et fait rare en Suisse, qui mérite donc d’être souligné, on nous a offert les verres de vins de l’apéritif (alors que nous sommes loin d’être des clients réguliers).

Janvier maussade

Je dois dire que je ne crois pas trop à la fameuse « détox » d’après les fêtes dont tous les magazines nous rabattent les oreilles. Pendant les fêtes, je mange certes bien, mais pas vraiment trop (je ne suis pas un bec sucré, donc je mange fort peu de chocolat, biscuits et autres friandises), ce qui fait qu’une fois ce temps-là passé, je reprends mon train-train habituel de cuisinière au long cours, et basta.

Samedi soir, nous avions été voir le Richard III de Shakespeare à l’Opéra de Lausanne (coproduction avec Vidy, rappelez-moi de ne plus jamais aller voir une pièce produite ou coproduite par le Théâtre de Vidy, c’était une catastrophe « contemporaine » avec musique tonitruante, ablation de scènes importantes, nudité sans intérêt sauf celui, douteux, de choquer l’assemblée qui en a vu d’autres, et brisage intempestif de quatrième mur, bref la totale). Après cette horreur, nous avions heureusement réservé au Lyrique, excellent restaurant grec situé tout près de l’Opéra. Nous nous sommes donc consolés en nous partageant un très bon sofrito et des non moins délicieuses koftas :

Dimanche à midi, j’ai fait du dos de cabillaud sous-vide (tout simple, mis sous vide avec un peu de beurre salé et de pâte de citron confit, et cuit 30 minutes à 59°), ainsi qu’une salade de fenouil et d’oranges aux olives noires :

Dimanche soir, j’ai fait une pizza aux raisins, romarin et pignons de pin très agréable :

Lundi soir, j’ai inventé une sauce chair à saucisse/betteraves/bouillon/persil pour des raviolis farcis aux châtaignes. C’était réussi, la betterave apportant un petit côté acidulé qui contrebalançait bien la douceur de la farce :

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Mardi soir, autre pièce malheureusement ratée (cette fois pour cause d’acteurs – tous sauf l’acteur principal – hurlant et surjouant, heureusement la partie musicale était très chouette), le « Monsieur de Pourceaugnac » de Molière au Reflet par la Compagnie des Arts Florissants, avant laquelle nous avons mangé en vitesse au Molino (dont je parle ici et ici). j’ai pris une salade César au poulet simple et bonne :

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Mercredi soir, j’ai fait un « burrito bowl » de kale, haricots noirs et avocat très bon, que j’ai servi avec des chips tortillas de maïs bleu. Je me rens compte seulement maintenant de l’accord de couleurs, entre les chips, le kale rouge (trouvé au marché) et les haricots noirs, avec la petite touche verte de la salsa à l’avocat, c’est assez réussi !

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Jeudi soir, j’ai fait du poulet amatriciana. J’avais remplacé les tomates par du poivron pelé en boîte, pour adapter à la saison, et c’était un excellent plat unique :

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Vendredi soir, nous avons célébré (tardivement, la vraie date étant en juin) l’anniversaire de mon cher et tendre au Restaurant De Courten, à Sierre. Nous avions un menu en 13 plats (si si ! heureusement, chaque amuse-bouche etc. comptait comme un plat, mais je dois dire qu’à la fin nous étions plus que repus), que je vous déroule en images :

 

Je ne vais pas tout commenter, ce serait lassant, mais tout était fabuleux, avec un coup de coeur absolu pour les « bouchées gourmandes maraîchères aux cardons épineux argentés, agria aux truffes noires Melanosporum, et crème de châtaigne émulsionnée », qui étaient un triomphe de douceur moelleuse, les cardons se mariant somptueusement avec la truffe. Bref, je ne peux que recommander un voyage à Sierre pour profiter de cette superbe table.

Des restaurants, des nouilles, de la courge

Samedi soir, nous avons mangé au Café Bellagio (après un jolie balade dans le marché de Noël de Montreux). C’était très bon, comme d’habitude, mais vraiment, leur décor n’est pas digne de la cuisine – on diraît une salle des fêtes aménagée en restaurant, avec des LEDs aveuglantes et néonesques, les meubles de buffet du brunch du dimanche bien visibles, des croûtes tristes aux murs et un grand espace vide au milieu, c’est vraiment dommage.

En entrée, j’ai pris le marbré de foie gras (avec poire pochée à la grenadine), exceptionnel :

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En plat, du filet mignon de cochon ibérique, servi avec une fricassée de pommes grenailles aux figues et une sauce au miel :

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J’ai fini par une belle et bonne assiette de fromages, sympathiquement accompagnés e chutney d’oignons et de quelques noix et raisins.

Dimanche midi, nous avons fait une belle découverte : le restaurant Ze Fork. Il est situé sur les quais de Vevey, offre un décor très chaleureux et une formule intéressante, à savoir un nombre restreint de propositions (de mémoire, quatre entrées, quatre plats et quatre desserts, plus une suggestion), chacune composée de trois choses, des variations sur un même thème. C’est une cuisine très élaborée, avec des plats que l’on ne fait vraiment pas chez soi (ce qui est un de mes critères pour aller au restaurant) et on sent, ce qui m’a beaucoup plu, une forte personnalité en cuisine.

Nous avons partagé l’entrée « Les champs » (et nous avons bien fait, tout est servi très copieusement), composée de :

  • Tartare de cerf aux airelles
  • Blinis de courge et jambon de sanglier, mousse marron
  • Ballotine de faisan, duo de pommes de terre & Gala glacé au Porto

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C’était vraiment délicieux, j’ai particulièrement apprécié le tartare qui était clairement d’inspiration nordique.

Ensuite, j’ai pris en plat « La ferme », composée de :

  • Choucroute revisitée au saucisson Vaudois
  • Cromesquis de porc & compotée de colrave
  • Poitrine de porc cuisson basse température & saladine automnale

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J’ai beaucoup aimé aussi, mention spéciale à la choucroute qui mariait parfaitement l’acidulé, le gras et l’umami, mais aussi au cromesquis qui est une préparation compliquée et en l’occurrence très réussie.

Dimanche soir, j’ai fait léger et un peu improvisé (sans recette du coup), des nouilles chinoises de riz gluant noir au curry vert, au lait de coco et aux grosses crevettes :

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Lundi soir, j’ai sorti une tagine de légumes (que j’avais faite il y a quelques mois) du congélateur, ainsi que du riz au safran.

Mardi soir, j’ai mijoté une exquise soupe de borlotti et pommes de terre :

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Mercredi soir, j’ai piqué une recette de courge spaghetti aux shitakés (j’ai enfin trouvé de la courge spaghetti !) sur le blog de Carole. C’était très agréable, mais je reste sur mon impession initiale de la courge spaghetti : c’est un peu fade, il faut l’accompagner d’un goût robuste (ici, les shitakés). Je n’ai pas présenté la courge joliment dans les coques comme la recette d’origine le préconise, je n’ai vraiment pas l’esprit déco en cuisine.

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Jeudi soir, nous avons mangé, très tard car nous avions un spectacle (de 19h à 21h45 !), à la pizzeria Molino à Vevey (dont j’ai déjà parlé dans cet article), les pizzas étaient, comme précédemment, excellentes. Nous avons partagé une Arlechino bianco (pizza blanche aux légumes et à la mozzarella de bufflonne) :

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et une San Daniele (pizza à la tomate, à la mozzarella de bufflonne et au jambon cru) :

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Vendredi soir, nous avons célébré l’anniversaire de notre fils aîné au Ristorante Saint-Paul, qui est une valeur sûre dans la galaxie des restaurants italiens à Lausanne. Nous avons pris leur menu, excellent, avec tout d’abord un carpaccio de poulpe, puis des gros raviolis à la truffe à se rouler par terre tellement ils étaient bons, et ensuite de la tagliata de boeuf accompagnées de légumes grillés. J’y ai  été doucement sur le dessert, qui était une grande assiette avec des cannoli siciliens, du tiramisù, de la panna cotta et du gâteau maison.

Délices hivernales

Samedi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai présenté du marbré Warhol déstructuré en verrines (et avec les betteraves mixées avec un peu de vinaigre balsamique, non pas en morceaux). J’ai ensuite servi une blanquette de veau (recette d’un livre de Courtine) accompagnée de petits pois aux laitues et oignons frais, puis, comme dessert, une spécialité Libanaise, des coupes de mouhallabieh.

Dimanche à midi, j’ai utilisé ma marmite à pression pour cuisiner une sorte de ragoût-soupe de poulet et lentilles, excellent et vite fait.

Dimanche soir, j’ai fait des enchiladas verdes. J’ai fait les tortillas moi-même, avec cette recette. Elles étaient assez friables (il faudra que j’essaie une autre recette, pour voir), mais bonnes (je trouve que les tortillas du commerce ont un goût bizarre, qu’inconsciemment je nomme « goût de conservateur »). J’ai utilisé une bouteille de salsa verde mexicaine.

Lundi soir, j’ai servi un tartare (recette des sœurs Scotto, j’en parle ici), avec des frites de patates douces (provenance Picard, et cuites au four) et une salade de pousses d’épinard.

Mardi soir, tard après le théâtre, nous avons mangé de très bonnes pizzas au Molino à Vevey. Nous nous sommes partagés une « Pulcinella » aux artichauts et salami piquant (un peu trop salée malheureusement, mais c’était son seul défaut) et une « Miss Italia » au jambon cru et à la roquette juste parfaite. Je vois sur leur site qu’il s’agit en fait d’une chaîne de restaurants, mais ma foi, chapeau, avec en plus un décor très sympathique (jolies lumières, j’y suis très sensible) et une cuisine ouverte tous les soirs jusqu’à 23h.

Mercredi soir, j’ai servi de l’agneau au curry vert (j’ai triché, j’ai utilisé de la pâte de curry vert achetée chez l’épicier Vietnamien) auquel j’avais ajouté, 10 minutes avant la fin de la cuisson, des liserons d’eau coupés en tronçons, et du riz gluant.

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Jeudi soir, nous avons fait un excellent repas au Restaurant du Chasseur à Allaman, qui reste une valeur sûre. En entrée, nous avons partagé une (très généreuse, heureusement que nous étions eux à la manger) portion de jambon cru Jabugo AOC  » iberico de bellota « , puis j’ai pris une entrecôte de bœuf argentin cuite à la perfection, accompagnée de gratin dauphinois, d’un émincé de légumes et d’une savoureuse sauce béarnaise.

 

Vendredi soir, j’ai poêlé des tranches de veau préalablement marinées au Marsala, en déglaçant ensuite la poêle avec le Marsala de marinade pour obtenir une sauce, et j’ai escorté ce plat d’une purée de petits pois additionnée de purée d’avocat. C’est intéressant, on ne sentait pas vraiment le goût de l’avocat, mais pour avoir goûté la purée avant son ajout, elle la rendait plus moelleuse et plus douce au goût.

On mijote, on mijote

Samedi soir, j’ai servi (si on peut dire ça comme ça, elle se sert toute seule en fait…) une réconfortante raclette.

Dimanche à midi, nous avons mangé chez des amis.

Dimanche soir, j’ai testé un risotto à la betterave. J’ai fait bien des risottos dans ma vie, mais à la betterave c’était une première, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé, avec le petit coup de fouet du vinaigre balsamique à la fin qui coupe la douceur du reste. Et en plus, c’est joli :

2016-11-13-19-54-22Lundi soir, j’ai poêlé des steaks, que j’ai servi avec une sauce moutarde, des rectangles de polenta grillée et des poireaux vinaigrette.

Mardi soir, j’ai improvisé une pizza blanche : du pesto étalé sur la pâte, puis des tranches de mozzarella, et enfin des tranches de cèpes (frais). Cinq minutes avant la fin de la cuisson, j’ai recouvert la pizza de tranches fines de lard fumé aux herbes. Délicieux !

Mercredi soir, j’ai mijoté une roborative soupe de pois cassés. Je ne travaille pas l’après-midi le mercredi, et je dois dire que c’est très sympa de mettre un plat à cuire à 14h30 et de pouvoir le servir à 19h30 sans aucun travail supplémentaire !

Jeudi soir, j’ai fait ce que je pense être une recette germano-américaine : poulet et dumplings (une sorte de soupe en fait), que j’ai accompagnée d’une salade verte.

Vendredi soir, nous avons testé un nouveau restaurant à Aoste : le Ristorante Giuliani. Une très belle découverte ! La salle est moderne et agréable :

2016-11-18-20-34-392016-11-18-20-34-46En salle, la patronne supervise le service et officie comme sommelière, et nous a fait découvrir de superbes vins. En cuisine, le chef est un passionné, qui vient en salle s’enquérir des goûts et dégoûts de ses clients, des quantités qu’ils ont envie de manger, et va ensuite exécuter des merveilles. Nous avons pris le menu « mano libera » (dégustation surprise), qui se décline en six plats, soit tous salés, soit cinq plats salés et un dessert. Nous avons opté pour la première alternative, avec les vins assortis. Voici ce que nous avons mangé :

  • Première entrée : tartare de boeuf aux éclats d’amande sur lit de verdure cuite, une petite merveille d’assaisonnement minimaliste mais parfait, avec un Gargantua Vin de la Fée très plaisant.
  • Deuxième entrée : coquille saint-jacques sur lit de crème de pomme de terre, avec un Sauvignon Lafoa du Frioul.
  • Premier primo : risotto à la crevette et au safran couronné d’un tartare de crevette, avec un San Marzano Anniversario 62, une pure merveille aux arômes de griotte confite.
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  • Deuxième primo : Mezze maniche (pâtes courtes) à la burrata et à la cima di rapa avec un San Marzano Malvasia Nera.
  • Premier plat : Poulpe cuisson basse température sauté et roquette (poulpe incroyable, tendrissime à l’intérieur et légèrement croquant à l’extérieur), avec un San Marzano Primitivo di Manduria.
  • Deuxième plat : une tagliata de boeuf à la réglisse, avec le même vin.

Quand on sait que ce menu (sans les vins) coûte 60 euros, les bras vous en tombent…

Une semaine au restaurant (ou presque)

Samedi soir, nous avons été au Miyako, qui est le restaurant japonais de l’hôtel Beau Rivage. J’ai pris un menu Soleil Levant avec en entrée une salade de crabe et avocat, puis un mini-assortiment de sushis, ensuite du filet de thon au soja et gingembre curieusement accompagné d’une soupe miso, et enfin un dessert au choix sur la carte (j’ai choisi une gelée de fruit, sorte d’assemblage de fruits frais coupés et cubes de gelée frais mais un peu fade). Nos fils se sont partagés un menu Takarabune, qui est en fait un grand « bateau à sushis » (et sashimis d’ailleurs), et mon compagnon a choisi une entrée de thon frais à l’igname, puis un tempura mixte. Nous avons trouvé l’expérience très mitigée. L’endroit est beau, les sushis sont bons, certes, mais il y a tout un tas de petits détails problématiques :

  1. Le bateau à sushis est servi « tout nu », sans même une soupe miso ou une petite salade en entrée (alors qu’il coûte un prix conséquent), ce qui fait que nos fils avaient fini de manger alors que nous attaquions le plat principal. De plus, on me chuchote à l’oreille que les quantités sont insuffisantes.
  2. L’igname qui accompagnait le thon en entrée était une espèce de pâte semi-liquide élastique froide moyennement appétissante, et très fade. De plus, elle était très difficile à manger avec des baguettes et aucune cuillère n’était fournie.
  3. Le tempura mixte était en portion clairement insuffisante pour un plat principal.
  4. Le thon de mon plat était peu assaisonné, assez fade somme toute.
  5. La bouteille de vin était posée fort loin de notre table, alors qu’un seul serveur s’occupait de la terrasse, et que même s’il était avenant et efficace, il n’arrivait pas à suivre le service du vin – je dois dire que je préfère une bouteille proche de la table et que nous puissions nous servir nous-mêmes.

Bref, pour un repas cher c’était décevant et je n’ai toujours pas trouvé une alternative lausannoise satisfaisante au regretté Kazoku (qui existe toujours mais a changé de direction et n’est plus le même).

Dimanche midi, j’ai fait un vrai plat d’été, une salade au pain carasau et à la ricotta.

Dimanche soir, nous avons testé Luigia, la nouvelle pizzeria qui a investi les locaux de l’ancien cinéma Atlantic à Saint-Pierre. J’ai partagé une pizza Luigia (pétales de pâte à pizza à la bufala, scamorza fumée, cèpes, jambon cuit, salsa tartufata, truffes fraîches de saison) avec mon compagnon. Elle est grande et chère, c’est vraiment à partager, même si du coup il reste un peu de place pour un dessert ou une entrée. Elle est aussi très bonne, mais je dois dire ne pas avoir vu trace de truffe. J’ai pris ensuite un baba au Nutella et à la crème délicieux.

Lundi soir, j’ai fait du poulet pané à la japonaise (c’est à dire pané au panko et cuit au four) accompagné de « frites » d’avocat. C’était bon, mais je dois dire que je préfère l’avocat cru et froid, d’autant plus que ces « frites » sont très longues à préparer.

Mardi soir, par un temps splendide, nous avons profité de la toute nouvelle offre « afterwork » de la CGN et fait une petite croisière-apéro sur le lac. Voici quelques images du bateau :

 

Ensuite nous avons mangé au Château d’Ouchy. J’ai été « déçue en bien », comme on dit par ici, par la qualité de la cuisine. Mon souvenir était qu’on y mangeait bien sans plus, là c’était clairement le niveau supérieur ! Nous nous sommes partagés une entrée de poulpe tiède avec houmous et sauce vierge délicieux, cuisson et consistance parfaite pour la bête, assaisonnement bien présent et savoureux, et une entrée de roquette, copeaux de Manchego et Lomo Iberico très fraîche et goûteuse. Nous nous sommes ensuite partagés (eh oui, à nouveau, c’est une manière sympathique de se faire un petit menu en quatre plats…) des fleurs de courgette soufflées au brochet avec sauce à l’écrevisse, absolument délicieuses, et un plat de féra aux girolles et pommes de terre grenaille sauce « jus de rôti » très réussi. Nous avions une table tout au bord de la terrasse, et le paysage était enchanteur, avec vue imprenable sur la pleine lune :

 

Mercredi soir, j’ai fait une tarte à la cancoillotte et au chorizo excellente et une salade de tomates simplement assaisonnée d’ail pressé, de sel et d’huile d’olive.

Jeudi soir, j’ai fait un repas au Sansui avec des amis. C’est un restaurant izakaya, ce qui est la version japonaise du restaurant à tapas. Nous avons mangé plein de délicieuses petites choses, des temakis au thon épicé, du tempura de légumes, des brochettes de tomates cerises et lard en tempura, du tofu frit, des nigiris de thon gras, des nigiris de saumon, et encore bien d’autres choses. Si vous voulez en savoir plus sur ce restaurant, allez voir le bel article que Guerilla Gourmande a fait dessus, ainsi que celui de Foodaholic. Nous étions sur la terrasse, ce qui était très agréable mais comporte quelques inconvénients : il n’est pas possible d’y commander la Kirin pression (parce que la terrasse est un niveau plus bas que le restaurant peut-être ? Je n’ai pas très bien compris), la dernière commande de nourriture doit être passée avant 21h et il faut déguerpir à 22h au plus tard, histoire de ne pas incommoder les voisins je suppose (il s’agit d’un quartier résidentiel). C’est un peu dommage, mais hormis ce fait, c’était une excellente et fort sympathique soirée.

Vendredi soir, nous avons mangé chez Gigio’s. La carte a changé, avec moins d’emphase sur les pizzas et plus sur les plats cuisinés. Malheureusement, mes pizzas préférées ont disparu de la carte. Ceci dit, celles qui restent sont toujours aussi délicieuses et la cuisine est clairement montée d’un niveau. Mon fils cadet et moi nous sommes partagés un « De la mer…cru et cuit, carpaccio de saumon, carpaccio d’espadon, noix de saint-Jacques, cocktail de gambas, langoustine et queue de cigale de mer  » excellent (et qui aurait été une énorme entrée à une personne), puis une pizza Pugliese aux aubergines, tomate et burrata et une pizza Norma aux aubergines, tomate et ricotta salata.

De Chine en Italie

2016-07-14 19.10.20

Pour célébrer le retour du soleil, voici une photo du somptueux bouquet que m’a offert dernièrement mon cher et tendre (et qui vient de chez notre ami et fleuriste préféré, Bonjour les Fleurs).

Une fois n’est pas coutume, je vais parler du repas extraordinaire que nous avons fait samedi midi au restaurant chinois Le Délicieux. Repas extraordinaire non seulement parce qu’il était vraiment très bon, mais aussi parce qu’il avait été commandé à l’avance par Kwong de Foodaholic (nous étions 8 convives) et ne comportait pratiquement que des plats difficiles à trouver dans un restaurant chinois en Suisse. En voici la liste commentée :

Entrées

  • Pattes de poulet : délicieuses, bien charnues, avec une sauce un peu sirupeuse très savoureuse. Il faut aimer grignoter autour des petits os, moi ça ne me gêne pas.
  • Oeufs de cent ans : coupés en morceaux, mélangés avec des tranches d’un tofu très fondant (et c’est bien la première fois que j’apprécie du tofu, d’habitude je trouve ça fade et sans intérêt), le tout arrosé d’une petite sauce au gingembre, j’ai beaucoup aimé.
  • Salade de méduse : c’est croquant, c’est frais, c’est agréable. J’avais déjà mangé ce plat il y a longtemps, j’étais contente de le retrouver.
  • Salade d’algues à la peau de tofu : étonnant, totalement différent des salades d’algues japonaises que l’on commence à trouver relativement couramment, avec un côté doux apporté par la peau de tofu (c’est marrant de voir que, comme la peau du lait, la peau de tofu existe !). Un peu trop doux pour moi, mais plaisant.

Plats

  • Gâteau de riz au chou chinois piquant : des grosses pâtes de riz rondes (très similaires, je pense, à celles dont je parle dans cet article), amassées en « gâteau » avec du chou piquant. Délicieux !
  • Langues de canard : frites, bien charnues, un vrai délice (et c’est marrant de découvrir qu’il y a un os, un vrai, au centre)
  • Moules sautées au gingembre et oignon nouveau : des moules faites de façon très similaire à celle des moules marinière, mais avec d’autres goûts. Exquises.
  • Tripes sautées à la sauce piquante : des tripes sans tomate évidemment, avec une sauce piquante. Miam !
  • Travers de porc marinés vapeur : je n’aurais pas parié sur ce plat, la cuisson vapeur me semblant mal convenir aux travers, qui sont une viande assez grasse. Eh bien j’avais tort, c’était excellent, bien piquant d’ailleurs.
  • Calamars sauce Shacha : caramba, je me rends compte que j’ai raté ce plat (au milieu des cent mille autres, pas étonnant en fait…). On me chuchote à l’oreille que c’était très bon.
  • Poulet vapeur au gingembre : un poulet entier cuit à la vapeur, puis débité en gros morceaux, accompagné d’une sauce toute simple au gingembre et aux oignons frais. Un vrai délice (il faut que le poulet soit de première qualité, ce qui était le cas ici).
  • Omelette vapeur au porc haché : il s’agissait en fait presque plus d’un flan que d’une omelette, du porc haché très fin mélangé à des oeufs, le tout assaisonné et cuit à la vapeur dans un bol. Un vrai coup de cœur en ce qui me concerne
  • Nouilles « He fen » sautées : ce sont des larges nouilles de riz coupées au couteau, avec une mâche bien présente et très plaisante, assaisonnées à la viande (bœuf je crois) et aux légumes, le tout très goûteux.

Desserts

  • Glace haricot mung : de la glace maison si je ne me trompe, mais je ne suis pas fan, j’ai trouvé fade.
  • Beignets de gelée de lait : délicieux, une sorte de crème-gelée enrobée de pâte à beignet fine et frite.

Bref, ce fut un vrai festin, et j’ai admiré le cuisinier (qui est venu très gentiment saluer à la fin). Je retournerai très certainement bientôt au Délicieux, qui n’a vraiment pas volé son nom. Il est à noter que la plupart de ces plats sont disponibles sur commande 24 heures à l’avance (et pour les autres, vous pouvez toujours demander, je suis sûre que ça se discute), et je ne peux que vous recommander chaudement de les tester selon vos envies ! Je n’ai pas pris de photos, mais je fais confiance à Foodaholic et à Guérilla Gourmande, tous deux présents et armés de somptueux appareils, pour les publier bientôt, et elles seront bien meilleures que toutes celles que j’aurais pu prendre.

Samedi soir, j’ai fait léger après le festin de midi : petites saucisses au grill, poivrons « corne de bœuf » aussi au grill.

Dimanche midi, un plat traditionnellement estival et toujours bon, une Caprese (tomates-mozzarella-basilic pour les intimes).

Dimanche soir, nous avons profité de la sublime terrasse du Restaurant du Théâtre, une des plus belles de la ville. J’ai partagé une « burrata aux quatre tomates et huile d’olive » savoureuse avec mon compagnon, puis essayé leur bagel « Twelve Theater Avenue » (farci de salade de choux, tomates, oignons rouges, pastrami, sauce au Philadelphia, et accompagné de très bonnes frites), très réussi. Nous avons testé un vin bulgare (et je crois bien que c’est la première fois de ma vie que je buvais un vin de cette provenance, il s’agit d’un vigneron suisse établi là-bas), un Eolis rouge, assemblage de Merlot, Cabernet franc et Cabernet-sauvignon en même temps puissant et parfumé.

Lundi soir, j’ai fait d’excellents conchiglioni à la burrata et aux aubergines.

Mardi soir, j’ai servi une pizza bianca aux oignons frais et aux tomates cerises. J’aime bien la pizza blanche, et quand on utilise des ingrédients délicats comme les oignons frais, je trouve appréciable de ne pas en recouvrir le goût avec celui de la sauce tomate. J’ai mis les tomates cerises (coupées en deux) à mi-cuisson, c’était parfait.

Mercredi soir, j’ai profité de mon tour de l’après-midi chez Aligro pour acheter des moscardini (mini-poulpes) et j’ai préparé une salade tiède de moscardini, pommes de terre nouvelles, oignons frais et coriandre.

Jeudi soir, j’ai fait du vitello tonnato (ayant cuit la viande la veille) en suivant approximativement cette recette, une salade de céleri-branche et une salade de tomates (assaisonnée au citron vert, sel et poivre uniquement). La recette est très réussie, elle donne la version non traditionnelle du plat, c’est-à-dire celle où on sert la viande tranchée et nappée de sauce. La sauce piémontaise classique est plus épaisse, et se sert à côté de la viande présentée tranchée.

2016-07-14 19.09.33

Vendredi soir, j’ai décongelé (et réchauffé, évidemment) le reste du boliche que j’avais fait il y a quelques semaines, et l’ai servi avec une salade verte.

Et il pleut à la Saint-Médard…

Samedi soir, nous avons mangé au Jasmin, restaurant vietnamien près de chez nous mais que nous avions un peu oublié. Eh bien, nous avions tort ! Nous avons très bien mangé : des beignets d’aubergine au porc délicieux (servi avec des feuilles de salade et des herbes), des cuisses de grenouille marinées frites savoureuses et bien croustillantes, de la salade de porc haché au piment (servie avec des immenses chips de crevette) excellente, tout cela en entrée. Les plats ne déméritaient pas non plus : un canard piquant aux légumes parfait, plein de goût et où les légumes ne jouaient pas un simple rôle de figuration, des travers de porc juteux et bien assaisonnés, du porc au citron et piments exquis, et du canard à l’ananas qui était bon (mais probablement le plat le moins intéressant des quatre), le tout accompagné de riz parfumé à volonté. Il ne leur reste plus qu’à rafraîchir le décor et enrichir un peu leur carte des vins, et ce sera un 10/10 !

Dimanche midi, j’ai anticipé le beau temps (quel beau temps, au fait ?) et préparé une salade poulet/avocat/tomates/coriandre avec une sauce mayonnaise/jus de gingembre/citron vert/huile d’argan (la reine de la barre oblique, c’est moi !).

Dimanche soir, nous avons fait un excellent (et très copieux) repas au restaurant de l’Hôtel Swiss Majestic, le « 45 ». J’ai pris le petit Camembert rôti au miel en entrée (excellent, mais portion de déménageur !), et ensuite une côte de veau parfaite, bien rôtie et rosée à l’intérieur, accompagnées d’asperges vertes et blanches et d’une purée de pommes de terre violettes (un peu fade et superfétatoire, la seule et minuscule fausse note), le tout superbement arrosé d’un Bandol rouge du Domaine de Terre Brune 2009. Nous étions idéalement placés devant les baies vitrées, nous avons pu profiter de la vue exceptionnelle

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Lundi soir, j’ai voulu essayer une variation de la pizza : la pizza roulée. Grosso modo, on étale tous les ingrédients sur la pâte (en l’occurrence, tomates pelées hachées, poivrons en lamelles revenus à la poêle, mozzarella et salami), on roule serré et on coupe des « tranches » de quelques centimètres d’épaisseur, puis on dispose ces tranches à plat dans la plaque et on cuit comme d’habitude. Bilan : c’est nettement plus long à faire que la pizza classique et ça n’est pas meilleur. Par contre, c’est probablement plus pratique si on veut servir la pizza en mode buffet.

Mardi soir, j’ai cuisiné un riz aux saucisses chinoises un peu décevant (un peu fade, pour tout dire) et des pak choi sautés à la sauce huître. Je crois que je vais utiliser le reste du paquet de saucisses chinoises dans un riz sauté.

Mercredi soir, vite fait avant le concert de Cœur de Pirate au Festival Pully Lavaux à l’heure du Québec, nous nous sommes partagés une assiette de filets de perche frits accompagnés de frites au bar du festival.

Jeudi soir, j’ai fait un gratin de polenta aux côtes de bettes, fromage et chorizo. J’en avais déjà fait un il y a peu, mais comme tout le monde avait beaucoup apprécié, donc rebelote !

Vendredi soir, très tard, après le magnifique concert de Lynda Lemay (toujours au Festival Pully-Québec), nous avons mangé dans le seul (en tout cas à ma connaissance) restaurant de Lausanne qui sert toute la nuit, le Broadway Av. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais mes gambas ail et piment étaient très bonnes, escortées de frites et de petits légumes croquants, et le cadre et l’accueil sont sympas.

Le mois le plus long

Je sais, je suis bizarre. Pour moi, février (avec ses 28 jours) est le mois le plus long de l’année. Il y a déjà plusieurs interminables mois d’hiver derrière nous, j’en ai assez, j’ai envie de printemps, de petits oiseaux qui chantent, d’asperges et d’ail des ours, bref je n’en vois pas la fin.

Ah, et c’est mon pire mois de paresse aussi. Disons que c’est ma très faible excuse pour un deuxième article consécutif qui rassemble deux semaines ! Et ma très mauvaise excuse aussi pour avoir presque complètement oublié de noter les vins bus.

Première semaine

Samedi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi une terrine de canard (faite la veille, et que j’ai trouvé très réussie) et une salade verte. En plat, des souris d’agneau caramélisées accompagnées de carottes (c’était excellent, mais j’étais vraiment contente d’avoir un grand plat alsacien à baeckoffe pour y loger les six souris et le kilo de carottes !). Et en dessert, un simple et délicieux crumble d’ananas aux speculoos.

Dimanche midi, spaghetti alla chitarra, sauce au sanglier (en bocal, provenant de la boutique de pâtes fraîches d’Aoste) à laquelle j’avais additionné le contenu d’un petit bocal de purée de truffes.

Dimanche soir, j’ai enfin fait un plat dont mon père m’avait plusieurs fois parlé puisque c’est un classique de la cuisine juive d’Europe de l’est, le tschulent. Verdict : excellent, facile à faire, il faut juste s’y prendre bien à l’avance vu le temps de cuisson (j’ai fait 4h en tout, quand même !).

Lundi soir, j’ai fait une pizza verte (avec cette recette mais en utilisant de la pâte à pizza faite à la machine à pain et non pas de la pâte feuilletée, faut pas pousser mémé dans les orties, la pizza à la pâte feuilletée c’est pure hérésie, vade retro satanas).

Mardi soir, j’ai servi une bouillabaisse catalane. Moi j’ai bien aimé, mais le reste de la famille a trouvé moyen.

Mercredi soir, j’ai cuisiné des côtelettes de porc à la vietnamienne, accompagnées d’une salade de chou chinois. C’était bon, mais je persiste à préférer les tranches de cou de porc (ce qu’on appelle de l’échine en France, si je ne me trompe) aux côtelettes, je dois dire.

Jeudi soir, j’ai servi des haricots à la saucisse noire de Münich et au chou kale. C’était délicieux, la saucisse noire a un goût parfaitement addictif, et s’accorde très bien avec le reste des ingrédients (mais ça peut se faire avec toutes sortes de saucisses je pense, et d’ailleurs la recette indiquait d’utiliser de la saucisse portugaise ou polonaise).

Vendredi soir, nous avons été manger « Chez Odete« . Leur carte ne change pas beaucoup, mais c’est bien le seul reproche que je peux leur faire. Le service est charmant, et tant mon tartare de coquilles saint-Jacques en entrée que mon fritto misto (anneaux de calamars, crevettes, petits légumes en bâtonnets, et une sauce à la coriandre) subséquent étaient exquis.

Deuxième semaine

Samedi soir, nous avons enchaîné avec un repas au Tramway. C’est juste à côté de chez nous, mais les dernières fois où nous avions voulu y aller, nous nous y étions pris trop tard, c’est un endroit petit, connu et vite plein ! Bref, cette fois nous avons réussi à y réserver une table, et nous y avons très bien mangé. L’accueil était charmant, et le décor est vraiment un petit bijou (quel dommage que la démolition, prévue en 2017 je crois, de l’immeuble ! J’espère qu’ils vont au moins récupérer les boiseries). Nous avons partagé une entrée d’os à moëlle et une d’une excellente terrine de joue de boeuf et foie gras, puis j’ai pris le jarret de veau en pot-au-feu, très joliment servi dans une papillote transparente et très bon. Nous avons ensuite partagé un cheesecake en verrine, très onctueux.

Dimanche midi, du rapide et sympathique : charcuteries diverses (viande séchée, chorizo et jambon cru) et salade de pois chiches à l’orange et à la coriandre.

Dimanche soir, nous recevions des amis. En apéro, j’ai servi des chips de chou noir. J’avais déjà fait une fois des chips de chou kale très réussies, mais là c’était moins bien, une partie des chips étaient molles – il faut croire que le chou noir (qui est une sous-espèce du chou kale, connue sous le nom de lacinato kale en anglais) se prête moins bien à ce traitement. En plat, j’ai fait une impanata (j’en avais déjà parlé ici, cette fois j’ai remplacé les brocolis par des épinards), et en dessert, des cannelés bordelais qui avaient un fort goût de reviens-y et de l’ananas frais.

Lundi soir, j’ai fait ma version de pasta e fagioli express. C’est simple, et toujours très savoureux.

Mardi soir, j’ai tenté une recette de croquettes d’orge sauce tzatziki. Rapport travail/plaisir franchement défavorable, et c’était assez fade.

Mercredi soir, j’ai testé une recette de bar au miso et pousses d’épinards, qui je dois dire ne m’a pas vraiment convaincue, même si c’était tout sauf mauvais. Par contre, j’ai beaucoup apprécié la salade de champignons de couche à l’asiatique que j’ai faite en accompagnement.

Jeudi soir, j’ai fait un gratin grisonnais (bon, vu mes affamas de fils, j’ai doublé les quantités, et j’ai bien fait). Les hommes ont beaucoup aimé, mais moi j’ai trouvé que c’était du béton. Du béton aux côtes de bettes, à la crème et à la saucisse, bien goûteux, certes, mais du béton quand même. C’était tellement lourd que je n’ai même pas fini ma portion (pourtant visuellement assez petite), moi qui n’ai aucune sensibilité stomacale particulière. Nous avons bu avec ce plat un vin dont j’étais sûre qu’il finirait à l’évier : un Château Loiseau (qui est un simple Bordeaux Supérieur) 1989 trouvé dans la cave de ma mère. Etonnamment, il a très bien vieilli (il faut dire qu’il a été conservé dans une cave très humide, bien fraîche et à température très stable), nous l’avons savouré avec le respect dû à son grand âge.

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L’étiquette était bien abîmée, la cave de ma mère étant extrêmement humide

Vendredi soir, j’étais invitée chez un ami à une soirée Whisky. J’y ai découvert de somptueux breuvages :

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Mon préféré de la soirée, je crois

Mon préféré de la soirée, je crois

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Un Lagavulin que je ne connaissais pas

De plus, mon hôte avait préparé une myriade de petits plats tous plus délicieux les uns que les autres, bref je me suis régalée !

Paris et retour

Samedi soir, à Paris, nous avons fait un délicieux repas au Petit Céladon. Il s’agit de la version week-end, moins chère, du Céladon, qui est un restaurant gastronomique. Je suppose que c’est l’absence de la clientèle d’affaires, très argentée, qui explique la transformation. En tout cas c’est un endroit très agréable, et l’on y mange très bien. Nous avons pris le menu à 63 euros, qui comprend entrée, plat, dessert, une demi-bouteille de vin (sans choix, c’est le vin proposé par la maison, mais il est toujours excellent) et le café. En entrée, j’ai choisi la « brandade de haddock fumé aux perles noires et baies roses », excellente, puis en plat l’entrecôte de cochon ibérique rôtie accompagnée de lentilles (un délice, la viande était incroyablement moelleuse et savoureuse), et enfin le « dôme caramel beurre salé, glace confiture de lait », très bon (même si en voyant arriver le Paris-Brest de mon voisin, je dois avouer avoir ressenti un petit pincement de regret !).

Dimanche midi, en route, nous nous sommes arrêtés à l’Auberge de la Beursaudière. Nous y sommes arrivés par hasard, cherchant un restaurant en route (règle numéro 1 de la gourmette : ne jamais manger sur l’autoroute !). Nous avons été accueillis très gentiment, et avons très bien mangé avec le « menu des roulants » (entrée + plat ou plat + dessert). En entrée, j’ai pris le « bol du paysan », une très belle salade de frisée avec oeuf poché, lardons et croûtons. Ensuite, j’ai craqué pour la tête de veau sauce gribiche (parfaite – seul petit reproche, une quantité de sauce un peu insuffisante). Avec cela, nous avons bu un verre de Petit Chablis puis un pichet d’Irancy.

Dimanche soir, en arrivant de Paris, j’ai fait une simple mais très réconfortante fondue moitié-moitié (arrosée d’un Neuchâtel non filtré, j’aime beaucoup ce vin rafraîchissant et léger).

Lundi soir, j’ai décongelé une superbe côte de veau ramenée d’Italie et l’ai servie rôtie au four, accompagnée d’une salade de kale que j’ai énormément appréciée (je l’ai faite avec du kale et non avec du chou noir comme indiqué, j’ai du coup enlevé les côtes dures).

Mardi soir, un repas tout simple, du dos de cabillaud rôti aux épices cajun et du cole slaw. Je n’aime pas le cole slaw englouti dans la mayonnaise, je le fais donc d’habitude avec du M-dessert (qui est une crème allégée genre Fjord), de la moutarde et du vinaigre. Là j’ai oublié le vinaigre et ajouté la chair d’un avocat tropical (et donc énorme) qui allait mal tourner, mixée. C’était bon, mais un peu écoeurant, peut-être à cause de la quantité d’avocat, ou de l’oubli du vinaigre. Mais l’avocat apportait quand même un truc sympa – à refaire, en ajustant la recette.

Mercredi soir, j’ai cuisiné un risotto de pâtes au lard et aux tomates séchées. Qu’est-ce qu’un risotto de pâtes ? C’est tout simplement un plat de pâtes cuisiné « façon risotto », c’est-à-dire en commençant par faire revenir les pâtes dans un peu d’huile et d’oignon haché, puis en ajoutant peu à peu du liquide et d’autres ingrédients. Là j’ai utilisé un peu du pas très bon Sauternes 1928 testé à Noël, de la tomate en boîte, des tomates séchées réhydratées, du lard, et de l’eau, puis du Parmesan tout à la fin. C’était très réussi, bien crémeux, ce mode de faire assure que les pâtes prennent bien le goût de la sauce.

Jeudi soir, j’ai mangé au Kazoku, pour le repas annuel d’une commission dont je fais partie. J’ai pris le menu Tradition : assortiment de sashimi, puis brochettes de poulet teriyaki, puis assortiments de sushi, et finalement soupe miso (que j’ai refusée, elle était de trop pour moi). J’ai quand même craqué pour le sublime fondant au chocolat blanc et thé vert en dessert (mais j’ai laissé la boule de sorbet citron qui l’accompagnait, pour moi elle est superflue). Tout était délicieux, comme d’habitude, et je persiste à dire que ce restaurant sert les meilleurs sushis de Lausanne.

Vendredi soir, j’ai fait une pizza blanche aux oignons et au jambon cru. J’avais coupé les oignons très finement à la mandoline et les avais mis crus sur la pâte (par dessus la mozzarella), puis ajouté le jambon cru à la sortie du four, c’était vraiment très bon ! La prochaine fois j’essaierai d’ajouter du romarin, l’accord doit être sympa.