Le boeuf en vedette

Tout à fait par hasard, presque tous les menus de cette semaine, au restaurant ou à la maison, ont tourné autour du boeuf. Bon, il y a quand même un soir végétarien, histoire de faire une pause !

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas au Guanaco à Morges. Nous avons trouvé que c’était encore meilleur qu’avant (nous y étions déjà allés deux ou trois fois), avec des goûts plus fins et des cuissons superbement maîtrisées. J’ai dîné de deux entrées successives : un tiradito de saumon à tomber, et des anticuchos de boeuf fabuleux.

Dimanche midi, j’ai fait des menemen (une version plus sophistiquée des oeufs brouillés aux oignons et tomates que je faisais quand j’avais 13 ans) avec une salade de mâche.

Dimanche soir, j’ai fait une recette qui semble être un classique de la cuisine italo-américaine, du poulet scarpariello. C’est vraiment délicieux, je ne peux que recommander la recette (que j’ai faite en grande quantité, histoire d’avoir des restes pour midi). Comme d’habitude, je n’ai pas mis le sucre… Je l’ai servi avec des haricots borlotti à la sauge.

Lundi soir, j’ai poêlé des steaks et les ai accompagnés d’une fausse béarnaise franchement pas mal (la mayonnaise de base était faite maison, suis-je excusée ?) et d’une salade verte.

Mardi soir, nous avons fait un bon repas classique au Petit Boeuf à Lausanne. Mon homme et moi avons pris le tartare Natacha (qui est un tartare flambé à prendre à deux) bien assaisonné, et servi avec d’excellentes frites (que j’ai pour une fois mangées, c’est vous dire si elles étaient bonnes).

Mercredi soir, j’ai préparé une salade tiède de légumes à la ricotta très plaisante. Comme je n’aime ni les choux de bruxelles ni le panais, je les ai remplacés par du taro et du céleri-boule. Et comme le chou noir est une sorte de kale et que j’adore ça, c’est ce que j’ai utilisé.

Jeudi soir, après un spectacle, nous sommes retournés au Lily Bar, qui est décidément bien sympathique (j’en avais parlé dans cet article). Nous avons bu d’excellents cocktails, et partagé une planchette de charcuteries fort bien sélectionnées et un Vacherin Mont d’Or au four bien plaisant. L’accueil est chaleureux, le service efficace, les cocktails parfaits, la musique bien choisie et agréable (et pourtant je ne suis pas une fan de musique dans les restaus d’habitude), la nourriture délicieuse, bref, que demande le peuple !

Vendredi soir, nous avions des invités. J’ai préparé un repas coréen : en apéro, un cocktail makgeolli-soju. En entrée, des crêpes à la ciboule chinoise. En plat principal, des short ribs de boeuf (excellente recette, je recommande tout particulièrement). J’ai accompagné le plat principal de riz, d’épinards à la coréenne (pour lesquels j’utilise des épinards surgelés), de pickles de carottes et radis blanc, de kimchi de chou et de kimchi de feuilles de moutarde. En dessert, j’ai servi un panettone aux marrons glacés (acheté, je ne suis pas une grande pâtissière). Et pour une fois, je n’ai pas oublié les photos !

Une fin de janvier gastronomique

Samedi soir, nous avons fait un délicieux repas à La Micheline, à Genève. Nous avons pris le menu dégustation en quatre temps avec accord mets-vins, et c’était fabuleux (avec pour ma part un amour tout particulier pour la première entrée de noix de saint-jacques). En images :

Dimanche midi, j’ai fait une fondue moitié-moitié, avec le mélange acheté au marché de Lausanne chez Duttweiler, toujours excellent.

Dimanche soir, après Cosi Fan Tutte à l’Opéra de Lausanne, nous avons mangé au Mirabeau – c’est toujours une valeur sûre, le service est parfait, et ma sole meunière était exquise, servie (à ma demande) avec uniquement des légumes : des brocolis croquants et du fenouil rôti fantastique.

Lundi soir, j’ai servi du poulet Yassa (j’adore ça, et cette recette-là est vraiment impec) avec du sorgho concassé (une nouveauté, du sorgho vaudois, très bon).

Mardi soir, j’ai fait une potée de pois chiches au kale et au chorizo, en remplaçant les épinards par du kale dans cette recette. C’était excellent.

Mercredi soir, étant seule à la maison, je me suis commandé des sashimis et des sushis au Kotchi (qui est vraiment un bon traiteur japonais).

Jeudi soir, nous étions six à table. En entrée, j’ai servi des verrines de betterave et de chèvre frais (inspirées de cette recette). J’ai fait un plat principal coréen : du porc épicé au kimchi (Jaeyook kimchi bokum), servi avec du kimchi de chou et du kimchi de feuilles de moutarde (tous deux faits maison) et du riz. Nos invités ont apporté le dessert. Pas de photos : comme d’habitude, quand j’ai des invités, je m’occupe de les nourrir et j’oublie complètement de prendre les photos !

Vendredi soir, nous avons fait un dernier repas chez Denis Martin à Vevey – dernier parce qu’il prend sa retraite tout bientôt (le 24 mars, si je me souviens bien). C’est bien dommage, car non seulement c’est délicieux, mais l’expérience est totalement unique et inoubliable, ce n’est pas un restaurant comme les autres et il me manquera. Voyez le spectacle :

La cuisine de Serious Eats

J’aime beaucoup le site Serious Eats (même si malheureusement, il est moins intéressant depuis qu’il a été repris par je ne sais plus quelle grosse boîte, on ne peut plus commenter les articles, seulement les recettes, et c’est dommage, il y avait des conversations très animées et intéressantes dans les commentaires d’articles), et cette semaine toutes les recettes que j’ai faites en proviennent.

Samedi soir, j’ai confectionné des haricots blancs à la ‘nduja très addictifs (en cuisant moi-même les haricots au lieu d’ouvrir des boîtes).

Dimanche midi, nous avons mangé avec des amis au Latino à Clarens (que j’avais déjà testé et apprécié, j’en parle dans cet article). Nous avons partagé (à six) deux Tablas Latinas (mélange d’entrées) et une portion de patacones, tout était absolument exquis. Ensuite j’ai pris un encocado aux crevettes, très savoureux mais malheureusement un peu trop salé. J’ai ensuite partagé une mousse à la mangue avec mon homme. Le service est adorable, l’ambiance et le décor très sympas, le Pisco Sour délectable, la cuisine excellente, bref, à recommander !

Dimanche soir, j’ai grillé du boudin au marrons (ramené de France) au four et l’ai escorté de pommes en l’air (des golden, on ne trouve pas de reines des reinettes ici et je trouve que la golden est bonne cuite).

Lundi soir, j’ai fait du poisson au miso (pas du saumon comme indiqué dans la recette, mais du pangasius, et sans sucre – je voulais utiliser du sirop de yacon mais j’ai oublié, pas grave, c’était très bon quand même), accompagné de broccolinis sautés à l’ail (je suis joie, mon marchand de légumes préféré au marché de Lausanne, Della Vecchia, a maintenant des broccolinis).

Mardi soir, j’ai fait une excellente potée de poulet et chou (dans laquelle j’ai omis le thym, car j’ai utilisé de la moutarde à l’estragon, et omis le sucre, parce que sérieusement, du sucre là-dedans ?!?).

Mercredi soir, j’ai fait des crêpes aux légumes. Il s’agit en fait d’une autre recette de crêpes coréennes (j’en avais fait il y a peu de temps), mais je dois dire bien meilleures, avec le côté croquant des carottes qui ajoutait le petit je-ne-sais-quoi en plus.

Jeudi soir, après un spectacle, nous avons mangé au bar de l’hôtel Astra à Vevey, qui semble servir jusque vers 22h15. J’ai pris un tartare de boeuf à l’italienne, très bon.

Vendredi soir, nous étions au Montreux Palace avec un bon Qoqa, et nous avons dîné au Montreux Jazz Café. J’ai d’abord dégusté un oeuf mollet pané et frit sauce meurette, très régressif et savoureux, puis nous avons partagé des queues de homard flambées exquises mais totalement ruineuses (j’ai trouvé, du coup, un peu mesquin de nous facturer le changement de garniture – légumes à la place de riz ou pommes de terre). Nous avons fini, puisque les flambages semblent une spécialité de la maison, par de très bonnes crêpes Suzette.

Bilan : très bien, mais quand même beaucoup trop cher. Il me semble que, depuis le Covid, les brasseries de grand hôtel ont fait flamber leurs prix de manière incroyable (puisque la même remarque vaut pour la Brasserie du Grand-Chêne à Lausanne, que je fréquente depuis longtemps mais qui est devenue hors de prix).

Fin d’année, début d’année

Je vous raconte deux semaines à la fois, du coup, j’organise par thématique:

Noël, Nouvel-An

Le repas de Noël n’ayant pas été fait par moi, rien à raconter. Par contre, j’ai confectionné (avec l’aide de mon assistant cuisinier / casserolier préféré 😁) un buffet de Nouvel-An pour 12 personnes qui, finalement, aurait pu en nourrir le double… Le menu était donc :

  • Crostini à la tapenade, grissini, jambon cru
  • Foie gras au sel
  • Terrine de foie gras à la truffe (classique foie gras en terrine avec une couche de fines lamelles de truffes au milieu)
  • Saumon fumé
  • Tramezzini aux oeufs durs mayo
  • Verrines topinambours châtaignes
  • Cardons, crème et truffe (des cardons mijotés au jus de rôti, servis tièdes avec de la crème au siphon et des fines tranches de truffe noire)
  • Tartare de saint Jacques (assaisonnement : huile d’olive vanillée et citron vert)
  • Verrines guacamole et écrevisses
  • Gâteau courge carottes (recette en provenance du livre Les Tables de Fête de Gérard Vié, sorte de flan compact courgettes-carottes, mais en remplaçant la courgette par de la courge)
  • Salade verte
  • Vitello tonnato
  • Fromages
  • Desserts amenés par les invités

J’avais fait une planification à l’avance dans Excel, sachant que les invités arrivaient vers 20h le dimanche soir. C’est très utile, ça évite d’oublier la moitié de ce qu’on doit faire…

Les photos :

Et nous avons fait ensuite plusieurs repas avec les restes (en suivant mon principe habituel : on ne mange pas un petit peu de tout à chaque repas, on choisit deux ou trois choses à la fois, comme ça, on évite de se lasser).

Repas habituels

Une liste en vrac :

Poulet au paprika (absolument délicieux, je recommande chaleureusement), et mélange (improvisé et très réussi) haricots verts-taro.

« Focaccia » de légumes (c’est plus un truc moelleux aux légumes, très bon par ailleurs, qu’une vraie focaccia).

Lasagnes poireaux-scamorza, très miam (avec une quantité bien plus importante de béchamel qu’indiqué, sinon c’est sec et les feuilles de pâte ne cuisent pas bien).

Un ragoût de poulet coréen, accompagné de trois kimchi (un kimchi classique de chou chinois fait par moi, un kimchi de feuilles de moutarde et un kimchi de feuilles de shiso, tous deux achetés) et de riz.

Un carpaccio de betteraves et avocat à la burrata (une impro).

Repas au restaurant

Nous nous sommes un peu promenés pour cette fin d’année, pas très loin mais quand-même…

Un bon repas bien classique au Restaurant du Théâtre (à Lausanne) après un Orphée aux Enfers mémorable. J’ai pris trois huîtres, puis un tartare de saumon très agréable.

D’excellents gambas à l’ail au Café des Bouchers (toujours à Lausanne)

Une belle assiette de crustacés grillés accompagnée de feuilles de bettes exquises au restaurant Les Gourmets, à Aoste.

Un sublime repas à la Locanda la Clusaz, à Gignod (sur la route d’Aoste en descendant du tunnel du Grand Saint-Bernard).

Les amuse-bouches :

Et le repas lui-même :

Un très bon repas au tout nouvellement réouvert Café du Tramway (tout près de chez nous !), qui propose ce que j’appellerais une cuisine française « classique moderne ». J’ai d’abord dégusté un excellent carpaccio de coquilles saint-jacques aux agrumes, très fondant, puis partagé avec mon homme un suprême de chapon pour deux accompagné d’une purée de pommes de terre onctueuse, de petits légumes bien croquants et d’un jus de volaille savoureux.

Un repas au Petit Ajaccio, restaurant corse, aussi une nouveauté à Lausanne. Très sympa, service un peu débordé mais affable, bonne cuisine, rien d’exceptionnel mais j’aime bien avoir des cuisines de toutes sortes dans ma ville, ça élargit la palette de manière bienvenue. J’ai d’abord pris des beignets de courgette sauce au brocciu, bien moelleux (et sacrée portion pour une entrée), puis du figatellu servi, avec deux oeufs au plat, sur une tartine de pain grillé tartinée… de riz (je suppose que c’est traditionnel mais bon, c’est un peu étouffe-bougre quand même). Je voulais tester le figatellu, c’est fait, c’est pas mal mais un peu trop de l’artillerie lourde pour moi je dois dire (et la mûre et la framboise délicatement posées sur le tout m’ont fait bien rire).

En attendant Noël, des lentilles (mais pas que)

Samedi soir, nous avons découvert un restaurant qui pourtant existe depuis 18 ans (sous sa forme actuelle), comme quoi la région lausannoise renferme encore des pépites inexplorées… Nous avons donc fait un excellent repas, très français, au Café du Mont-Blanc à Lonay. Le menu proposait entrée à choix (parmi deux), plat à choix (parmi trois) et dessert (à choix parmi trois je crois) ou fromage. J’ai d’abord mangé un excellent foie gras, puis une volaille fermière farcie délicieuse, et j’ai terminé par une assiette de fromage très plaisante.

Dimanche midi, j’ai fait, sans recette, un « tartare » de lentilles beluga à l’avocat et à la coriandre, avec un peu de mâche. Exquis !

Dimanche soir, j’ai pris cette recette de panade et y ai ajouté des épinards frais en fin de cuisson (après quoi j’ai tout mixé). C’était exquis, et pour information, le secret réside dans la très longue cuisson : deux heures ! Du coup le résultat est velouté et soyeux, et le beurre et la crème y ajoutent un goût de reviens-y.

Lundi soir, j’ai testé (et bien réussi !) la confection de tranches de porc tonkatsu, servies avec des pak choi sautés à l’ail. Excellent (sachant que j’ai utilisé des tranches de cou de porc, je trouve toujours le filet sec).

Mardi soir, j’ai mijoté un poulet yassa savoureux et moelleux (mis à mariner depuis la veille, c’est le secret), avec du riz basmati complet et de la pâte de piment créole à réveiller un mort.

Mercredi soir, j’ai confectionné des crêpes au kimchi très paresseusement, en utilisant un mélange pour crêpes coréennes et du kimchi de feuille de moutarde du commerce (c’est délicieux d’ailleurs, faut que j’essaye de trouver des feuilles de moutarde fraîches et d’en faire moi-même). Elles étaient excellentes !

Jeudi soir, nous avons mangé dans un pop-up (décidément, c’est la mode sur la Riviéra vaudoise, le restaurant Manabu à Vevey. D’après leur site, je m’attendais à du fusion japonais-français, mais c’est vraiment presque uniquement japonais. Nous avons choisi le menu Signature, c’était très bon mais c’était quand même peu (j’ai pris un dessert, c’est tout dire…) et ça manquait de verdure, c’était presque 100% protéine. Je suggérerais d’augmenter un peu le prix et d’insérer un plat de légumes entre le poisson et la viande. Et le dessert (un petit brownie avec de la crème et de la mandarine caramélisée) était excellent, mais vraiment vraiment petit.

Vendredi soir, j’ai fait une harira ravigotante, une parfaite soupe d’hiver.

Grisaille de novembre

Samedi soir, j’ai fêté l’arrivée à maturité du kimchi que j’avais fait il y a 2 semaines (avec cette recette) en faisant du kimchi jjigae, mon plat coréen préféré. Je l’ai accompagné de riz noir venere.

Dimanche à midi, nous avions un repas de famille.

Dimanche soir, du coup, j’ai fait léger : salade de mâche à la kielbasa krakowska et aux oeufs durs.

Lundi soir, j’ai fait des mafaldine au lard et à la sauce tomate, parsemées de peperoni cruschi.

Mardi soir, nous avons mangé à l’Aia Pinsa. L’endroit est surprenant, en pleine zone industrielle d’Ecublens, mais c’est délicieux. J’ai pris une tranche de pinsa fet’aia (feta, tomates confites, friarielli, fior di latte, huile légèrement mentholée) et une tranche de pinsa Mortadella (mortadelle, stracchino, fior di latte, pistaches, mesclun), les deux aérées et croquantes, avec des garnitures pas trop compliquées mais savoureuses, faites d’ingrédients de qualité. L’ambiance étant minimaliste (c’est entre le take-away et le restaurant), après avoir mangé, nous avons fini la soirée en buvant un verre chez nous.

Mercredi soir, j’ai préparé un minestrone à l’ail des ours, en utilisant du pesto d’ail des ours que j’avais fait et mis au congélateur au printemps et en ajoutant du chou noir à la recette. C’était excellent.

Jeudi soir, nous avons mangé une fondue à Bô Noël, c’était sympa (mais elle était moins bonne que celle que je prépare à la maison avec le mélange acheté au marché chez Duttweiler).

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis à la Brasserie du Grand-Chêne. J’ai profité du banc de l’écailler qu’ils ont tout l’hiver et partagé un plateau de fruits de mer avec des amis. Ah, je regrette parfois de ne pas habiter en bord de mer… (si vous regardez bien la photo, vous verrez ma main qui attrape un oursin impatiemment !).

Cuisine du monde : Pologne, Thailande, Corée…

Samedi soir, nous avons fait un repas tout à fait exceptionnel au restaurant Ô 33, à Avenches. Je ne comprends vraiment pas comment il n’a pas au moins une étoile au Michelin, alors que certains viennent de gagner une deuxième étoile pour un niveau que je trouve franchement inférieur… Je vous laisse lire et voir ce que nous avons dégusté, qui était de l’art culinaire avec un grand A, des assiettes parfaites, équilibrées, avec des saveurs à la fois franches et subtiles, bref, une merveille ! Tout ceci servi avec sourire, gentillesse et efficacité. Le couple qui tient ce restaurant l’abandonne à la fin 2024 et cherche un autre endroit, j’aimerais tellement qu’ils se rapprochent de Lausanne !

Dimanche midi, j’ai fait un poulet rôti avec de la salade de mâche. Le vrai poulet du dimanche 😀. Par contre, j’ai bêtement suivi un conseil reçu il y a quelque temps de le rôtir dans un sac de cuisson, la chair était parfaite mais la peau n’était pas croustillante du tout, c’est cher payé le four propre et l’absence d’odeur dans la maison (c’est vrai que l’odeur de poulet rôti est très agréable sur le moment, mais reste un peu trop longtemps et se propage jusqu’aux étages !).

Dimanche soir, j’ai préparé du jajangmyeon. Il était bon, mais manquait d’un petit quelque chose. Je crois qu’il aurait fallu du kimchi avec, mais je viens d’en faire (avec cette excellente recette) et il n’est pas encore prêt à déguster.

Lundi soir, j’ai fait du poulet au curry vert et aubergines, avec du riz gluant. Vite prêt et délicieux !

Mardi soir, nous étions à un repas de groupe.

Mercredi soir, j’ai grillé des kielbasa jalowcowa (je vis encore sur les provisions charcutières ramenées de Pologne il y a presque un mois !) et les ai servies avec une tortilla de patates douces que j’ai trouvée franchement sèche et peu intéressante.

Jeudi soir, nous avons fait un très agréable repas au restaurant vietnamien Chez Thoa, à Clarens. Nous avons d’abord partagé (à trois) des nems, des raviolis vapeur aux crevettes et des « crevettes enrobées », le tout très bon. J’ai ensuite dégusté des rouleaux de boeuf aux feuilles de lalot, excellents.

Vendredi soir, nous avons mangé à Stans, au Culinarium Alpinum (où nous avons passé le weekend). Nous avions, compris dans le prix du séjour, le menu « tavolata », qui se composait ce soir-là de trois entrées :

Puis une mini-soupe, un poisson, une viande et un plat au fromage :

Et enfin trois desserts :

C’était excellent, une cuisine de produits locaux avec beaucoup de verdure, des assaisonnements bien trouvés, et servi très gentiment dans un cadre assez extraordinaire (un ancien Couvent des Capucins rénové juste ce qu’il faut).

La tiédeur de l’automne

Samedi soir, un peu de simplicité bienvenue après tous ces restaurants : une simple raclette, avec des tranches de champignon Portobello et des mini-poireaux que nous avons fait griller sur la plaque du four à raclette.

Dimanche midi, j’ai utilisé une recette d’espadon à la salsa d’avocat, mais en remplaçant l’espadon par des filets de sardine que j’ai grillés au four. Très léger et savoureux. J’ai juste fait une petite salade verte en accompagnement.

Dimanche soir, j’ai fait une brandade de morue en remplaçant la purée de pommes de terre par de la purée de haricots borlotti frais. C’était parfait.

Lundi soir, j’ai préparé une salade de poulet au maïs, à l’avocat et au miso (dans laquelle j’ai ajouté des feuilles de sucrine) très goûteuse. J’étais super-pressée, donc je n’ai pas cuit le poulet comme indiqué. J’ai cuit mes deux blancs de poulet à l’eau additionnée de gingembre et de jus de citron, et c’était impeccable.

Mardi soir, j’ai fait une causa péruvienne (au thon cette fois), c’est toujours bon.

Mercredi soir, nous avons pris part à une soirée argentine organisée par Qoqa, qui offrait le menu suivant :

  • Amuse-bouche : chipa, sauce tomates rôties
  • Entrées : empanadas avec sauce LLajua (viande de boeuf, poivrons, oignons et olives vertes, et Humita, c’est à dire maïs râpé, oignons nouveaux et tomme), et ceviche de dorade, leche de tigre, oignons rouges, patates douces, chili, coriandre.
  • Plats principaux : entrecôte « Black Angus » d’Argentine, et Vacio de Cerdo (découpe typique du flanc de porc).
  • Sauces: Chimichurri, sauce épicée Tatemada, Criolla.
  • Accompagnements:  pommes de terre rôties (au sel de paprika), carpaccio de betteraves (avec fromage, orange sanguine et oignons rouges), tomates (avec anchois, câpres, oignons rouges et basilic)
  • Dessert : panqueque avec dulce de leche et glace à la banane

C’était délicieux, avec un seul tout petit bémol, à savoir l’entrecôte juste pas assez saignante à mon goût.

Jeudi soir, j’ai cuisiné du porc au kimchi que j’ai servi avec du riz venere. Un seul mot : miam !

Vendredi soir, nous avons mangé à la Brasserie Millenium. J’ai d’abord pris leur fameux pâté en croûte (spécialité du chef, excellent, mais j’aurais apprécié un chouïa de salade verte avec), puis la quenelle de brochet aux écrevisses. Elle était délicieuse, la sauce aussi, mais malheureusement grillée à l’extérieur – j’aurais préféré qu’elle ait partout cette texture très fondante fantastique qu’elle avait à l’intérieur.

Voici venir l’orage…

Vu la semaine tour à tour caniculaire et orageuse, j’ai commencé par pas mal de plats froids, puis quand la pluie est venue, et avec elle un peu de fraîcheur, j’ai passé à la cuisine chaude.

Samedi soir, nous avons fait un repas mémorable au Pont de Brent, qui a été repris il y a peu de temps par un jeune couple, elle en salle et lui en cuisine. Nous avons pu déguster une cuisine fine, fraîche, en même temps simple et complexe, qui joue merveilleusement bien sur les textures et les contrastes et qui nous a ravis.

Les amuse-bouches :

Le repas :

Dimanche midi, j’ai fait des somens froids au kimchi, excellents et très vite faits (j’ai remplacé le concombre, que mon cher et tendre n’aime pas, par des pois gourmands crus effilés, ça fonctionne parfaitement).

Dimanche soir, j’ai préparé un tiradito de sandre et l’ai servi avec une salade de tomates (je n’ai pas un grand amour pour l’accompagnement traditionnel du tiradito, à savoir les patates douces froides).

Lundi soir, nous avons mangé avec des amis au Café Vaudois à Ecublens, qui sert une belle cuisine italienne « classique moderne », si vous voyez ce que je veux dire. Nous avons d’abord partagé une belle planche de charcuteries et melon, puis j’ai pris le tartare de veau, très savoureusement assaisonné, servi avec une salade de roquette (et des frites, auxquelles j’ai renoncé). J’ai fini par des belles framboises à la crème.

Mardi soir, nous avions une invitée. J’ai servi un salmorejo andalou en entrée, très agréable, puis un rôti de porc avec compotée de légumes (le tout froid et très goûteux). Enfin, j’ai préparé un crumble de figues vertes (les figues italiennes, je les aime beaucoup) en dessert (la recette est pour un crumble de poires, mais fonctionne très bien avec les figues).

Mercredi soir, j’ai préparé d’excellents spaghettis aux courgettes, tomates et ricotta.

Jeudi soir, j’ai cuisiné un gratin de pâtes, très réussi.

Vendredi soir, nous sommes retournés à l’Ardoise (nous y avions si bien mangé en mai, j’en parle dans cet article). Légère déception : après un mois et demi, la carte n’avait pas changé. Une carte courte, c’est bien, mais il faut la changer régulièrement (du moins en partie), d’autant plus que les ingrédients de saison ne sont pas les mêmes entre mai et juillet…. Comme j’avais envie de plats froids, j’ai pris exactement la même chose que la première fois, à savoir l’assiette d’asperges en entrée et le tartare de veau ensuite. C’était toujours excellent, ceci dit.

Dans la verdure

Je sais bien qu’il fait frais et souvent pas très beau, mais c’est quand même le printemps, et pour moi, le printemps est la saison du vert. Plein de verdure donc cette semaine : des asperges, des brocolis chinois, des feuilles de moutarde vietnamiennes, de la laitue romaine, des oignons verts, des fèves…

Samedi soir, nous avons essayé une toute nouvelle adresse lausannoise gastronomique, l’Appart. Le concept est simple : menu unique (adaptable aux dégoûts et allergies divers), avec ou sans fromage (nous avons pris sans). En images :

Il y a clairement un peu de frime à l’ouvrage (le percolateur de bouillon, plus gadget que nécessité à mon sens), et parfois un peu de complication inutile (la quenelle de crevette crue hachée sur le cromesquis de porc n’apportait rien, son goût délicat disparaissait sous le reste), mais sinon c’est une belle cuisine bien faite, dans la tendance moderniste bobo-durable. J’ai l’air de me moquer, et peut-être que je rigole un peu, en bonne dinosaure que je suis, mais franchement, c’était délicieux, et de plus très léger. A retester après la phase de rodage.

Dimanche midi, nous avons mangé chez ma belle-mère.

Dimanche soir, j’ai fait une salade très agréable, une « Niçoise printanière » du livre de Marie Chioca « Les secrets de la cuisine à IG bas » : des fèves, des radis, de la salade verte, des anchois que j’ai remplacés par du thon à l’huile d’olive, des oeufs durs, du céleri-branche, des oignons verts et des petits artichauts.

Lundi soir, j’ai préparé des cordons-bleus de porc (achetés déjà assemblés au marché), 10 minutes à la poêle, 10 minutes au four, juste parfaits. Je les ai accompagnés d’une salade verte enrichie de petites courgettes.

Mardi soir, j’ai fait une recette coréenne de boeuf mijoté : le Galbi Jjim. C’était très bon, peut-être un chouïa trop doux pour moi cependant. Pour contrebalancer, il fallait quelque chose de croquant et un peu relevé – du kimchi, idéalement. Mais il y a des semaines que je veux faire du kimchi et que j’oublie… J’avais un demi chou blanc, j’ai trouvé une recette et en une demi-heure (si si si !), j’avais un « kimchi triché » très bon (moins bon que du vrai, moins complexe surtout, mais il faisait bien l’affaire).

Mercredi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servie une croquante et fraîche salade d’asperges vertes crues (avec seulement des asperges vertes et sans Parmesan pour respecter les goûts des mes invités), puis j’ai fait une bistecca alla Fiorentina avec la méthode sous-vide, accompagnée de légumes verts sautés au miso (oignons verts, brocolis chinois et feuilles de moutarde du Vietnam). En dessert, une simple salade de framboises (surgelées, c’est trop tôt pour les fraîches) et de litchis arrosée de sirop de fleur de sureau.

Jeudi soir, j’ai fait des galettes de sarrasin jambon-champignon tirées du livre de Marie Chioca mentionné plus haut (mais avec une vraie béchamel, désolée mais le lait de soja ne passera – littéralement 😎 – pas par moi). C’était très bon.

Vendredi soir, j’avais un beau reste de fiorentina, que j’ai coupé en tout petits morceaux que j’ai fait mijoter dans une sauce à base de tomates pelées hachées, d’oignon, d’ail et d’origan. Avec ça et un peu de vin blanc et de bouillon, j’ai préparé des penne façon risotto absolument délectables.