Novembre et décembre c’est toujours la même chose, plein de sorties (théâtre, invitations, etc.), du coup je cuisine peu – pas assez à mon goût, même si j’aime bien toutes ces sorties !
Le weekend passé nous étions donc à Stans. Nous avons dormi au Culinarium Alpinum et y avions mangé le vendredi soir. Samedi soir, j’avais réservé dans un restaurant de Stans, Zur Rosenburg. C’était très bien, une cuisine classique pleine de goût, dans un beau cadre épuré (dans une maison ancienne, mais avec une déco très moderne), et un service avenant. Nous avons d’abord partagé deux entrées : une salade de mâche aux oeufs et au lard, et un carpaccio de cerf. Ensuite j’ai pris des côtelettes de cerf savoureuses et très bien garnies (d’ailleurs, ce restaurant propose des petites portions des plats en plus des portions normales, ce qui est une excellente idée dont nous avons profité).



Dimanche midi, sur le chemin du retour, nous avons déjeuné au Restaurant des Arcades à Avenches, qui va fermer tout prochainement malheureusement (et, paraît-il rouvrir avec une nouvelle direction en janvier 2024). J’ai d’abord pris la terrine de gibier maison, puis des filets de perche et enfin du sorbet framboise arrosé.


Dimanche soir, j’ai fait des pâtes au Stanser Fladen ramené de Stans, sa patrie d’origine. On fait comme les pâtes au Vacherin Mont-d’Or : on emballe la boîte du fromage dans du papier d’alu, 20 minutes au four, et hop, on verse sur les pâtes. Je dois dire que je préfère le Vacherin, il y a un tout petit arrière-goût un peu amer dans le Stanser Fladen que je n’aime pas trop.
Lundi soir, j’ai sorti un plat (fait de mes blanches mains il y a quelques mois) du congélateur : une poêlée d’artichauts terre et mer. Très bonne, vraiment !
Mardi soir nous avons parcticipé à un repas Qchef Italo Bassi. C’était une soirée très sympathique, nous avons fait un bon repas mais je déplore que les chefs italiens étoilés se croient obligés d’internationaliser et de compliquer leur cuisine quand ils la proposent en dehors d’Italie. Je m’explique. Le menu était le suivant – je l’ai commenté en italiques.
- Canapés de bienvenue – très bon, rien à dire, des petites pâtes croustillantes garnies
- Amuse-bouche : Caprese (version revisitée de la mozzarella caprese) – ravissant, mais peu de goût
- L’oeuf croustillant, champignons, crème de parmigiano reggiano et perles de truffe noire – la mode de l’oeuf parfait commence à m’énerver un peu, même si à la base j’aime bien ça – là le plat était tout sauf mauvais mais pas exceptionnel et certainement pas très italien
- Risotto aux gambas, artichauts et poudre réglisse – risotto pas assez moelleux, gambas peu goûteuses, et la poudre de réglisse n’ajoutait rien, au contraire, elle donnait un côté doucereux qui couvrait le reste
- Médaillons d’agneau gratinés aux noix de cajou et raisins secs, purée de pommes de terre, céleri et son jus au gingembre – joli plat de cuisine internationale, purée sans intérêt
- Pré-dessert : perle de vanille et pétales d’argent – un concentré de vanille, frais et agréable, pas italien du tout
- Dessert : cube de chocolat, biscuit aux noisettes et sorbet à la framboise – bon, mais à nouveau, pas italien pour un sou
Donc, pour résumer, un repas bon et très bien fait mais sans relief et sans italianité réelle. Dommage !
En photos :







Mercredi soir, j’ai fait une côte de boeuf (cuisson lente au four à 90°) et l’ai accompagnée d’une poêlée de patates douces et haricots verts (mélange improvisé que j’ai trouvé très réussi).

Jeudi soir, après le spectacle, nous sommes rentrés chez nous et avons dégusté des mezzés libanais commandés plus tôt dans la journée au Taolé. C’est à mon sens le meilleur libanais de Lausanne, les goûts explosent vraiment dans la bouche, tout est délicieux ! J’avais pris des arayes (galettes à la viande), du houmous, de la fattouche, du moutabal, du labneh et du chou–fleur rôti aux épices. Il y avait beaucoup trop pour nous deux, pas grave, ça nous a fait le repas de midi du lendemain !


Vendredi soir, après un autre spectacle, nous avons mangé à :Maison66. Une jolie découverte, un restaurant label « fait maison » tenu, si j’ai bien compris, par un estonien et sa femme ukrainienne, très chaleureux, bien fréquenté (malgré les travaux dans la zone, qui ne sont pas près de finir et qui ne leur facilitent pas la vie), et qui sert une bonne cuisine franco-suisse (il y a quelques plats de l’est sur la carte, très peu malheureusement). J’ai pris un tartare de cerf, savoureux même si un tout petit peu trop ketchupé, et nous avons partagé des syrniki en dessert (petite crêpes tièdes très moelleuses, exquises). J’ai beaucoup apprécié d’obtenir sans problème des légumes à la place des frites (de plus, excellents, bien croquants), et de pouvoir arriver après 22h – sans parler du service et de l’ambiance, fort sympathiques.










































































































