Inventaire à la Prévert

Samedi soir, nous avons fait un délicieux repas à l’Auberge des Deux-Sapins, à Montricher (après avoir été voir la très jolie exposition des collages de Prévert à la Fondation Michalski). En entrée, j’ai pris une « Alternance de noix de Saint-Jacques et crevette Obsiblue côté terre et mer » très savoureuse, un plat très complexe où les fruits de mer, crus et moelleux, étaient équilibrés par des chips et coulis de légumes-racine (topinambour, betterave, etc.). En plat, j’ai choisi le « Duo de Bœuf ‘Lo-Bâo’ : Parmentier de confit de queue à la cardamome Noire, panais et Annabelle, tagliata d’Entrecôte, topinambour, flower sprout, jus au balsamique ». Tout est dans l’énoncé, qui tenait ses promesses. Je n’ai pas pu résister, en dessert, à la tarte Tatin pommes et poires (la Tatin est un des rares desserts qui me fait craquer).

Dimanche à midi, nous avions un repas de famille chez ma belle-mère.

Dimanche soir, je me suis inspirée des Sheet Pan Dinners à la mode sur la blogosphère aux USA en ce moment pour faire un méli-mélo de courge butternut, potimarron, pommes de terre, oignons frais et saucisse à rôtir en tronçons, le tout étalé sur une plaque et rôti au four.

Lundi soir, j’ai servi un calzone épinard chèvre, agréable (mais je crois que je le ferai en version pizza la prochaine fois, la croûte supérieure était trop dure à mon goût).

Mon repas rapide du mardi a consisté en une grande salade de haricots blancs, thon en boîte, coriandre, oignons frais et persil.

Mercredi soir, j’ai fait, à la demande de mon fils aîné qui n’avait pas encore eu son traditionnel repas d’anniversaire (honte à moi, c’était en décembre, pendant que nous étions à Montréal), des sushis en « do it yourself » (j’en avais parlé dans cet article). J’étais très fière de mon omelette japonaise :

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Et je dois dire que l’assortiment fait très bel effet, sur notre table de cuisine :

Mon fils s’est même roulé des makis :

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Jeudi soir, j’avais été conviée à l’apéritif de lancement de Lausanne à Table 2017. J’adore cette manifestation, j’essaie toujours de participer à plusieurs événements, et j’étais ravie de l’invitation. Je précise que ce n’est pas à cause de cette invitation que je parle de Lausanne à Table, j’en aurais parlé de toute manière puisque je suis une fan de la première heure. Cela se passait sur l’esplanade de la Cathédrale, et le temps était miraculeux :

Il y avait une jolie petite foule bigarrée de bloggeurs, d’instagrammeurs et al. :

Nous avons bu du vin blanc, grignoté du saucisson et du fromage, et entendu une présentation alléchante du programme, que vous pouvez retrouver sur le site de la manifestation. En ce qui me concerne, j’ai l’œil sur « Le goût du large » (un menu à base de poissons du lac à la Jetée de la Compagnie), le « Yellow Mafia Market » (food trucks asiatiques, pour la faire courte), « Designer’s Table » (aussi beau que bon), « Surfing Dinner » (se promener de maison en maison pour se faire nourrir par des particuliers, et soi-même cuisiner pour les autres), « La Grande Table des Lausannois » évidemment (j’avais parlé de la précédente dans cet article, et de celle d’avant dans celui-là), le marché Pro Specie Rara, et quelques autres encore. Comment ça, je ne vais pas pouvoir tout faire ?!? Oui, bon, d’accord… Mais j’ai bien envie d’en profiter un max.

Puis nous avons papoté en mangeant de la fondue. De retour à la maison, j’avais quand même prévu de faire à manger (jeunes étudiants affamés et piaffant d’impatience obligent…), j’ai fait des excellents spaghettis aux sardines (dont je n’ai mangé qu’un quart d’assiette, étant donné la fondue précédemment évoquée…).

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Vendredi soir, nous avons fait le second repas d’anniversaire de mon fils aîné (car notre tradition est un repas maison sur commande, et un repas au restaurant, restaurant évidemment choisi par l’intéressé) au Ristorante Saint-Paul. Nous y avons, comme d’habitude, très bien mangé. J’ai commencé par une assiette de mozzarella assaisonnée et de jambon cru , puis j’ai partagé avec mon homme une portion de fileja (pâtes fraîches courtes) à la crème de pois chiches et au lard et une portion de casarecce (autres pâtes fraîches courtes ) aux trois viandes. Pas de dessert, les portions de pâtes étant pantagruéliques.

Deuxième semaine de janvier

Samedi soir, nous avons mangé dans un de nos restaurants préférés, Les Deux Sapins à Montricher.J’ai tout d’abord pris la « Découverte de Foie Gras de Canard » (composition exacte : Pressé de Foie Gras et confit de Canard, Chutney de Mirabelles / Cornet de Bricelet, Foie Gras au Thym du Jardin, Rémoulade de Racines de Persil / Dodine de Foie Gras au Poivre Tilda et Niora, Duo de Figues Fraîches et Confites), qui était très bonne mais m’a quand même un petit peu déçue, car j’ai trouvé que les différentes sortes de foie se ressemblaient un peu trop, et qu’il n’y avait pas un bon équilibre entre foie gras et accompagnement (trop de foie gras – je sais, ça fait enfant gâté !). J’ai continué avec la « Pièce de Veau de Montricher à la Savoyarde : Coppa de Sévery et Gruyère de Montricher », qui était, elle parfaite, avec un excellent accompagnement de courge Butternut, et j’ai terminé avec l’assiette de fromages.

Dimanche midi, j’ai fait une tout simple mais très bonne salade de chou vert. J’aime beaucoup les salades, y compris en hiver, mais je me refuse à acheter des tomates et autres légumes d’été en janvier. Cette salade prouve qu’on peut parfaitement faire une salade de saison en plein hiver !

Dimanche soir, j’ai ressorti une vieille recette que j’avais mise de côté du temps où je fréquentais les newsgroups (ça, c’est ce qui s’appelle se dater…), et en particulier le newsgroup de cuisine français fr.rc.cuisine : la fondue piémontaise. Je l’aime beaucoup, et j’aime bien varier les fondues. L’ajout de mélisse à la fin peut sembler bizarre mais il est très sympa, malheureusement je n’ai pas trouvé de mélisse au marché, donc cette fois j’ai fait sans.

Lundi soir, j’ai utilisé d’excellents tagliolini ramenés du Piémont pour faire des pâtes aux artichauts. C’était vraiment un repas fait subito presto, pour la sauce j’ai simplement mélangé et chauffé un bocal de pâte d’artichauts et un bocal de sauce Parmesan-truffe d’épicerie fine.

Mardi soir, nous avons fait un repas véloce (mais agréable, sans être exceptionnel) à la Clef à Vevey (des filets de perche sauce Rousseau, une jolie assiette de filets meunière et une sauce douce au curry surprenante mais très judicieuse), avant de filer au Théâtre du Reflet juste à côté voir L’Ecole des Femmes de Molière.

Mercredi soir, j’ai cuisiné des sushis « do it yourself ». Tout est préparé et posé sur la table, chacun assemble ce qu’il veut. Ca a l’air vite fait, dit comme cela, mais en fait la préparation du riz et celle de l’omelette japonaise roulée sont assez longues, sans compter le découpage du reste (tranches d’avocat, poisson, bâtonnets de concombre).

Jeudi soir, j’ai fait du porc au caramel, accompagné de riz et de pak choi sauté à la poêle et juste additionnés d’ail noir, de vinaigre de riz et d’huile de sésame. Le porc au caramel était vraiment excellent, moelleux et savoureux, je recommande vivement cette recette !

Vendredi soir, nous avons fait un excellent et pantagruélique repas au Ristorante Saint-Paul. Il figure dans ma liste des bons restaurants italiens à Lausanne, et ce repas a confirmé qu’il y tient une place de choix. Nous avons pris le menu complet : assortiment d’antipasti (crostini divers, omelette à la cima di rapa, et toutes sortes de bonnes choses), puis primo du jour (là ce furent des penne au lard et aux tomates séchées exquises), puis grillade mixte de viande (un rêve de carnivore), enfin dessert mixte (tiramisu, panna cotta, cannoli), café et digestif (grappa ou limoncello), le tout pour 74 francs, étant donné la qualité des mets, c’est un superbe rapport prix/plaisir.

Il pleut, mais c’est l’été

Samedi soir, j’ai fait une salade thaï au bœuf (d’une recette déjà testée plusieurs fois, trouvée dans un magazine de 98, « Cuisines du bout du monde » sur la Thaïlande), excellente.

Dimanche midi, j’ai servi des fleurs de courgettes farcies à la ricotta

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Un beau plat de jambon cru espagnol avec, et voilà un beau et simple brunch du dimanche !

Dimanche soir, j’ai fait des fèves au basilic (et je remercie au passage mon cher et tendre, qui s’est tapé les presque 2 kilos de fèves à écosser, puis éplucher, sans broncher) et des petits poivrons verts italiens « friadelli » au four.

Lundi soir, j’ai mitonné un clafoutis aux tomates cerises, chèvre frais et feta, que j’ai accompagné d’une salade d’épinards assaisonnée à l’huile d’avocat (c’est délicieux l’huile d’avocat, doux et parfumé, une de mes huiles préférées).

Mardi soir, j’ai fait ma paresseuse. Il y a un relativement nouveau stand de produits italiens au marché de Lausanne, sur la Riponne, derrière le métro, entre deux stands de légumes. Il est tenu par un couple (des gens charmants, qui connaissent bien leurs produits et n’hésitent pas à faire goûter) originaire de Vérone, et je leur avais déjà acheté une fois leur porchetta, excellente. Cette fois, c’est tout un repas que j’ai pris chez eux : de la porchetta, du salami coupé bien fin, un fabuleux sauciflard à la truffe, un autre au fenouil, du fromage au foin, du fromage au romarin, de la tomme, des grissini artisanaux.

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Après dégustation, je peux affirmer que tout est délicieux, et j’y retournerai sans faute ! J’ai juste eu la décence de servir une belle salade de tomates avec tout ça.

Mercredi soir, j’ai fait un repas « sushis maison en do it yourself » que j’ai déjà décrit dans cet article.

Jeudi soir, j’ai cuisiné des pois chiches au cumin et au chorizo, ainsi que des champignons de Paris au four.

Vendredi soir, j’ai servi du vitello tonnato, accompagné d’une salade verte et de grissini maison, et en dessert, de la crème d’avocat à la brésilienne.

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Des salades, mais pas que

Samedi soir, j’ai fait une salade dénommée « Panzanella verte de début d’été », trouvée sur le site du Guardian, sur une page de recettes estivales de Nigel Slater (moi, dans ma phase Nigel Slater ? Je ne vois vraiment pas ce qui vous fait dire ça…). Je l’ai servie avec du poulet rôti froid. Elle était bonne, mais c’est un peu un gâchis de fèves à mon goût, leur goût est noyé dans le reste, et vu le boulot que c’est de les écosser et de les peler, c’est particulièrement dommage.

Dimanche midi, j’ai fait une simple salade de pommes de terre nouvelles au thon, oignons frais et basilic.

Dimanche soir, trouvé sur la même page du Guardian, du poulet à la moutarde et à la crème qui était vraiment excellent, avec une salade de tomates à la crème et à la ciboulette elle aussi de Slater, de son livre « Real Fast Food » dont j’ai parlé la semaine passée.

Lundi soir, étant tombée sur un article de blog très alléchant sur les salades de printemps, j’ai servi une salade d’avocat, pâtes, betteraves et Parmesan. Mélange agréable, c’est frais et léger mais en même temps complet.

Mardi soir, j’ai fait un excellent (comme toujours) repas au Kazoku avec une amie. Nous nous sommes partagé un tartare de Saint-Jacques aux oursins et un tartare de crabe à l’avocat en entrée, puis un plat de nigiris et un plat de nigiris et makis, ainsi qu’une salade d’algues. Poissons d’une fraîcheur irréprochable, assaisonnements parfaits, service charmant, bref pas un pli – cela reste un de mes restaurants préférés.

Mercredi soir, j’ai servi du cabillaud poché froid accompagné d’une mayonnaise allégée et d’une salade de petits pois aux cranberries elle aussi issue de la page de blog citée plus haut sur les salades de printemps. Je ne suis pas une grande fan de l’allégé mais la recette de la mayonnaise m’avait intriguée – excellent résultat, même si je ne suis pas sûre qu’elle soit si allégée que ça au vu des ingrédients. La salade aussi était très bonne, les cranberries apportent vraiment quelque chose.

Jeudi soir, nous avons fait un délicieux repas à Genève, au Rasoi, avec un menu intitulé « Délices de la mer ». En première entrée, on nous a servi une « soupe de crabe et citron vert “Keralan”, carpaccio de Saint-Jacques et croustillant de pomme de terre ». Les Saint-Jacques étaient exquises, la soupe aussi (et formait un beau contraste avec les Saint-Jacques), les petites boules de pommes de terre étaient malheureusement un peu sèches.

En deuxième entrée, ce fut un « tandoori de gambas, palourdes au piment et tikki de courgettes et sésame » :

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Là, tout était parfait, avec la gamba bien épicée et ferme et les palourdes dans leur sauce piquante et acidulée à la fois, un bel équilibre.

En troisième entrée, nous avons eu du « filet de daurade grillée, lentilles « Courtois », chaat de riz pressé, sauce à la tomate « Jaipuri » » – un plat plus classique, mais très réussi.

Le plat était du « homard “Chettinad”, upma aux noix de cajou, mousse à la coriandre, sauce aux lentilles « Sambar » » :

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A part le bout de la pince du homard, qui était trop cuit, c’était impeccable.

Le dessert fut  de l' »ananas rôti au safran, glace à la citronnelle, « basundi » à la noix de coco », à la fois léger et gourmand, une parfaite conclusion à ce repas exquis. Nous avons eu le grand plaisir d’avoir à faire avec un sommelier compétent et enthousiaste, qui, à notre demande, a choisi un verre de vin blanc par plat pour accompagner ce festin, nous faisant voyager d’Italie en France en passant par la Suisse, et avec qui ce fut un bonheur de discuter vins.

Vendredi soir, j’étais à une soirée organisée par mon employeur, avec un grand buffet d’entrées, des vraies raclettes, des grillades, et un superbe buffet de desserts.

Cuisine rapide

Samedi soir, j’ai servi des poissons fumés (ramenés d’Allemagne), du jambon cru, une salade de céleri-branche, et bu un petit verre de vodka Zubrowka à l’herbe de bison.

Dimanche midi, pour continuer dans la simplicité, j’ai mis sur la table un plateau de fromages bavarois (un fromage aux champignons, un autre au piment, un troisième au poivre noir, et quelques autres encore – pas mauvais, mais quand même très anecdotiques), accompagnés de fruits (pommes, poires, noix) et d’un sauvignon blanc sud-africain Iona 2012.

Dimanche soir, j’ai fait une quiche aux poireaux et lardons, escortée d’une salade de betteraves aux oignons frais (sauce crème acidulée et moutarde). Avec ce repas, nous avons ouvert la deuxième bouteille de Santenay Cave Girardin 1990 que nous avions préparée pour Noël et pas bue – il est à son apogée, il fallait le boire !

Lundi soir, vite fait à la poêle, des grillades de bœuf et bison (ramenées d’Allemagne elles aussi), une salade verte, et la suite du Santenay.

Mardi soir, j’ai cuisiné sérieusement, et préparé un couscous aux cardons et fèves séchées, servi avec de la semoule de millet (c’est pas mal, mais pas aussi bon que la semoule de blé franchement). J’aime bien les couscous un peu originaux, et celui-là était ma foi excellent. Nous avons bu un excellent Magno Megonio Librandi 2007.

Mercredi soir, j’ai pris le temps de faire des sushis maison (mais pas roulés, en do-it-yourself, avec tous les composants sur la table et chacun compose ses sushis selon ses désirs). Nous avons bu un blanc local, un Féchy Le Brez 2010 de chez Paccot.

Jeudi soir, j’ai servi des spaghettis sauce avocat inspirés par cette recette. En fait, j’ai fait encore plus simple : du pesto frais (en sachet, au rayon « frais » du supermarché) mixé avec la chair de 3 avocats bien mûrs et le jus d’un citron vert. J’ai ensuite assaisonné les spaghettis avec cette sauce, ajouté le zeste râpé du citron vert et un bouquet de coriandre hachée. C’est vite fait, délicieux, et je me demande bien pourquoi je n’ai jamais pensé à utiliser l’avocat en sauce pour pâtes auparavant ! Nous avons bu le même vin (Magno Megonio) que mardi.

Vendredi soir, nous avons mangé à l’Indochine. Cela faisait au moins 10 ans que nous n’y avions pas été, et je dois dire que j’ai été « décue en bien », comme on dit par ici. J’ai pris en entrée un assortiment de quatre raviolis vapeur, très bien. Ensuite j’ai commandé du crabe mou frit, et en accompagnement du riz gluant. Les deux étaient exceptionnels ! Le crabe était bien frit mais pas trop (quand c’est trop frit on ne sent plus le goût, il n’y a plus que le côté friture craquante), avec une sauce courte (j’appelle cela une sauce, mais on pourrait plutôt parler de condiment) exquise à la ciboule et à dieu sait quoi, et le riz gluant avait un petit goût de reviens-y assez étonnant (sachant que je l’ai souvent mangé et que je sais le faire, mais là il y avait une légère aromatisation que je n’ai pas su identifier mais qui lui donnait très nettement quelque chose de plus). Nous avons arrosé ce repas d’un très sympathique Pouilly-Fuissé dont j’ai oublié la référence exacte.

Noël et autres gourmandises

Samedi soir, nous avions rendez-vous avec des amis à la Clef d’Or, à Bursinel, où j’avais réservé depuis plusieurs semaines. Nous sommes arrivés (heureusement !) avant eux – c’était fermé… Je ne saurai jamais ce qui s’est passé, sur leur site il n’y a aucune mention de cette fermeture, dans la devanture il y avait un panneau « Fermé du 15 décembre au 22 janvier ». Dommage, j’aime beaucoup ce restaurant, qui fait une excellente cuisine du Sud-Ouest de la France. Et puis un samedi soir juste avant Noël, à 20h, que faire ? Pas évident de trouver un bon bistrot avec une table libre… Heureusement nous avons pensé au Serpolet, à Tartegnin, où nous n’étions pas retournés depuis longtemps, et qui sert de bonnes choses pas compliquées mais très bien faites. Et coup de chance, j’ai appelé, ils avaient une table libre pour 4… Un coup de fil à nos amis et 20 minutes plus tard, nous y voilà attablés. Terrine du chef (et vraiment du chef, pas achetée, ça se sentait) en entrée, puis cailles au foie gras et petits légumes, le tout arrosé de vin de la commune et de bonne compagnie, c’était parfait !

Dimanche midi, rôti de bœuf en croûte de sel (recette découpée il y a des lustres dans je ne sais plus quel magazine et collée dans un classeur, j’en ai des centaines comme ça…), accompagné d’épinards en branches au St-Moret. Le rôti était bon mais un peu surcuit, les épinards délicieux (même si c’est un peu le niveau zéro de la cuisine : décongeler les épinards, bien les presser, les réchauffer, ajouter le St-Moret, laisser fondre en mélangeant bien…).

Dimanche soir, comme il me restait un paquet de lasagnes fraîches extra-fines au congélateur, j’ai fait des lasagnes aux légumes (aubergines et poivrons, oui je sais ce n’est pas du tout la saison, mais une à deux fois par hiver je craque sur des légumes d’été, que voulez-vous, l’envie de soleil et de chaleur !), et au chèvre frais (aussi une recette découpée), qui étaient très fondantes et réussies.

Lundi midi (puisque nous étions en vacances, j’ai cuisiné aussi à midi cette semaine), j’ai fait un simple repas de harengs en bocal d’Ikea (4 sortes – je vous recommande particulièrement ceux à la moutarde, mais franchement ils sont tous bons), accompagnés de pommes de terre bouillies et de bâtonnets de concombre cru.

Lundi soir, nous sommes allés boire du vin chaud et faire les magasins de Lausanne pendant les nocturnes de Noël, avant d’aller manger au Java. Cuisine un peu fusion, pas mal faite mais avec peut-être un petit manque de saveurs affirmées. Ma galantine de volaille était bien exécutée mais un peu fade, et mon tartare « à la mexicaine » était bon, mais je n’y ai pas senti les haricots rouges, le piment et le guacamole qui étaient censés en faire partie.

Mardi midi, il fallait faire simple en prévision du soir. Œufs au plat, et chou romanesco sauté aux pignons. Le romanesco, tout comme les brocolis, demande une cuisson très courte, 3 minutes de blanchissage puis quelques minutes à la poêle et il est parfait, quand on le cuit trop longtemps il prend ce goût de vieux chou que je déteste.

Mardi soir, eh bien c’était la veille de Noël, la date à laquelle on a toujours fait « le » bon repas dans ma famille. J’ai donc mis les petits plats dans les grands, et fait des bricks de foie gras en entrée, fort réussis (le foie gras chaud est vite écoeurant, mais cette recette évite tout à fait cet écueil), accompagnés d’une confiture d’oignons, ainsi que des rouleaux de saumon au fromage frais pour mes fils, non-amateurs de foie gras, tout cela accompagné d’une salade de mesclun. En plat, j’ai mis au point une recette de risotto aux coquilles saint-Jacques dont je suis fort contente (et une fois n’est pas coutume, vous en trouverez la recette ici sur ce blog), et en dessert, roulement de tambour, j’ai fait ma première bûche ! C’était une bûche aux poires et au caramel beurre salé. J’étais ravie, elle était délicieuse (les petits morceaux de poire et la composition de la crème faisaient qu’elle n’était, là non plus, pas du tout écoeurante) et superbe, regardez :

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Mercredi midi, j’ai recyclé les restes de risotto. Après bien des essais au fil des ans, mon opinion est formée : les restes de risotto, ça ne se réchauffe pas tels quels, ça se  re-cuisine. On peut en faire soit des arancini (mais comme je n’ai pas de friteuse, je passe mon tour), soit du gratin, soit une galette croustillante (à la poêle). C’est cette dernière option que j’ai choisie, et accompagnée d’une salade verte.

Mercredi soir, nous étions invités dans ma belle-famille, j’ai donc mis les pieds sous la table et je me suis laissée servir, c’était bien agréable.

Jeudi midi, j’ai sorti un paquet de tagliolinis ramené d’Italie il y a quelques temps, et pour la sauce, j’ai emballé une boite de vacherin (ouverte) d’alu, piqué le fromage d’ail, arrosé d’un soupçon de vin blanc, et passé 20 minutes au four (ce que l’on appelle une boîte chaude dans le Jura). Il suffit ensuite de verser le fromage sur les pâtes cuites, et de servir. Ce n’est pas franchement léger, mais c’est délicieux !

Jeudi soir, histoire de se calmer un peu après toutes ces agapes, des sushis… J’ai un livre de cuisine Japonaise appelé « A Taste of Japan » qui donne une excellente de recette de sushis en « do it yourself » : il faut faire le riz (et la recette donne un excellent résultat), l’omelette japonaise, couper du concombre, de l’avocat, diviser des feuilles de nori en quatre, cuire des shiitakés dans du bouillon, cuire des crevettes, découper du poisson cru (là j’ai fait simple, saumon et thon), et servir le tout sur la table. Chacun assemble ses sushis à son gré, l’auteur indique que c’est souvent comme ça que les Japonais mangent les sushis à la maison. Il faut quand même, pour 4 personnes, compter 2 heures de travail pour une novice en cuisine Japonaise comme moi, et je suis sûre que je ferais frémir n’importe quel expert en sushis par ma manière de découper le poisson, mais le résultat est franchement bon, assez pour que mon fils aîné me le réclame chaque année en repas d’anniversaire depuis au moins 5 ans.

Vendredi nous sommes partis en vadrouille, visiter la toute nouvelle Fondation Pierre Arnaud, qui vient d’ouvrir à Lens, en dessous de Crans-Montana. L’exposition actuelle (sur le divisionnisme) nous a beaucoup plu, et nous avons très bien mangé dans le restaurant du musée, l’Indigo : feuilleté de ris de veau, puis daurade aux petits légumes (cuisson parfaite du poisson, avec une peau croustillante). En rentrant, nous nous sommes arrêtés à Sierre dans le magasin de Provins, et en sommes repartis avec un échantillonnage de leur production : 18 bouteilles différentes !

Et vendredi soir je n’ai pas cuisiné, j’ai déballé… Des fromages du marché (brebis frais au piment d’espelette, Délice de Pommard, Maréchal, mimolette, je ne sais plus quelle pâte molle à la truffe, Manchego), du chorizo et des fruits (pommes, poires, kakis vanille, raisins).