Vague de froid

Samedi soir, nous avons mangé chez des amis. J’avais amené l’entrée, un « nougat de foie gras » qui est la recette préférée de mon cher et tendre (même si moi j’ai une légère préférence pour le foie gras au sel, je dois avouer que celui-ci est très bon). Attention : si la recette vous tente, il faut ajuster la durée et la chaleur de la cuisson, qui sont les deux bien trop élevées dans la recette : c’est parfait à 100°C, une demi-heure de cuisson. J’avais aussi fait du pain en accomagnement, un pain sans pétrissage dont j’avais remplacé une partie de la farine par de la farine de gaude, et qui était délicieux.

Dimanche midi, nous avions un repas de famille.

Dimanche soir, nous avons fait un excellent repas au Wok, petit restaurant chinois à Sainte-Croix. Nous étions avec un ami qui connaît bien les patrons, ce qui fait que nous avons eu plusieurs plats hors carte. Nous avons commencé par un assortiment de dim sum. Puis nous avons poursuivi avec du porc haché vapeur, du white cut chicken sauce oignon frais et gingembre, des étonnantes coquilles saint-jacques au soja fermenté sur lit de vermicelles, de la laitue sautée à la sauce de pâte de soja, et bien sûr du riz :

Lundi soir, j’ai fait des pavés de bonite rapidement marinés à la sauce soja-yuzu et au mirin, juste snackés à la poêle, et de la salade de céleri boule, pommes et mayonnaise :

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Mardi soir, j’ai sorti du congélateur un petit paquet de viandes pour choucroute (reste d’une choucroute faite il y a quelques mois), et j’ai fait de la choucroute garnie (sans recette, la seule particularité étant que j’ai mis une pomme en morceaux dans la choucroute, c’est une variante très sympa) avec des petites pommes de terre à l’eau :

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Mercredi soir, j’ai fait une belle  tartiflette (qui faisait du bien après les -10° de la journée !) et une salade verte :

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Jeudi soir, j’ai servi du riz sauté au chorizo (une impro un peu fusion), en suivant les recommandations de Serious Eats (bien séparer le riz avant cuisson, sauter le riz par portion, faire une sauce toute simple – j’ai utilisé de l’huile de sésame et de la sauce soja), il était délicieux :

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Vendredi soir, nous avons mangé chez des amis.

 

 

Il paraît qu’on va vers le froid…

Samedi soir, nous étions invités chez un ami.

Dimanche midi, j’ai fait une excellente soupe aux koftas iranienne :

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Dimanche soir, nous avons mangé au Café du Beau Rivage (qui se définit lui-même comme une « brasserie de luxe », ce qui est juste, très bonne cuisine mais prix élevés). J’ai d’abord pris une assiette de couteaux et palourdes en persillade, exquis :

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Puis une cassolette de homard sur lit de pâtes avec une sauce crémeuse aux écrevisses et champignons à se relever la nuit :

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Lundi soir, j’ai fait du coquelet avec cette recette, accompagné de petits pois aux oignons frais. Je conserve l’idée de l’huile aromatisée pour enduire le coquelet, c’était vraiment délicieux, mais par contre, la garniture d’oignons, citron et ail était toute brûlée et donc inutile (et le casserolier commis d’office – merci chéri – ne remercie pas l’auteur de la recette…) :

Mardi soir, j’ai fait un gratin de crozets (avec du Gruyère et non du Beaufort, kilomètre zéro oblige, et avec des lardons et non du jambon cru, je préfère) très roboratif et plaisant, accompagné d’une petite salade verte :

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Mercredi soir, j’ai fait des cuisses de canard au four avec une sauce à l’orange (pure improvisation), escortées de pommes de terres rissolées dans la graisse de cuisson et de flower sprouts (un nouveau légume hybride dont j’ai parlé dans un précédent article) sautés à la poêle :

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Jeudi soir, nous avons mangé au Guillaume Tell, qui est un minuscule restaurant gastronomique niché (depuis fort  longtemps d’ailleurs) dans le petit village d’Aran-sur-Villette. Nous avons eu le menu dégustation, ainsi composé :

  • Amuse-bouche : Papet vaudois revisité
  • Trilogie shot au wasabi, sablé de foie gras et fruits secs, tartare de viande séchée et coulis​
  • Saumon gravlax et son farci de rillettes d’omble chevalier et huile de basilic, tuile de pain liquide
  • Eventail de saint-jacques mariné aux senteurs thaï sur purée de kumquat croustillants
  • Queue de cigale à la plancha sur son faux caviar, écume de coco citronelle pimentée
  • Raviolis à la truffe
  • Caille en deux cuissons au vin cuit et petits légumes
  • Sélection de fromages d’ici et d’ailleurs
  • Sorbets maison et mousse du moment (nous avons eu des sorbets basilic, concombre, citron kalamansi et thé de jasmin, et une mousse au caramel)
  • Crumble de rhubarbe rose de Hollande au coulis de fruits et son sorbet mousse chocolat aux piments

En images, voici ce que ça donne :

La cuisine de M. Velen approche vraiment la perfection, c’est léger, savoureux, sans complications inutiles, avec une mise en valeur des produits et des goûts absolument magistrale. Le service est parfois un peu approximatif mais très gentil, par contre il vaut mieux s’y connaître en vins, le maître d’hôtel-sommelier n’est vraiment pas au point de ce côté-là.

Vendredi soir, nous avons pris des billets « repas-spectacle » pour « La Cage aux Folles » chez Barnabé à Servion. Le repas (servi avant le spectacle) était simple mais bon, de la bonne cuisine villageoise bien faite. Nous avons tout d’abord eu une assiette de salade mêlée, oeuf mimosa et terrine, puis une soupe à la courge, puis du filet mignon de porc sauce champignons avec croquettes de röstis et légumes, et enfin un dessert composé d’une mini poire Belle Hélène, d’une coque vanille abricot et d’un bavarois chocolat blanc framboises :

Lacto-fermentation

Samedi soir, j’ai improvisé un ragoût de veau vaguement thaïlandais, avec de la feuille de lime kaffir séchée (n’achetez pas ça, ça n’a aucun goût), de la citronnelle, de l’ail, du gingembre, du vin de cuisine chinois et des oignons frais, que j’ai servi avec du riz parfumé. C’était tout sauf mauvais, mais sans plus :

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Dimanche midi, j’ai fait un houmous de fèves délicieux et étonnant :

Il accompagnait une belle assiette de charcuteries italiennes :

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Dimanche soir, j’ai servi un repas typiquement vaudois : du papet aux poireaux avec de la saucisse aux choux (pour ceux qui ne connaissent pas, l’explication est ici), puis du gâteau du Vully (pour lequel j’ai utilisé une recette d’un vieux livre et que j’ai un peu trop cuit, malheureusement) :

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Lundi soir, j’ai fait une excellente soupe à la choucroute, un peu acidulée et revigorante :

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La recette est soi-disant pour deux personnes en plat ou quatre en entrée, mais je dirais qu’elle est plutôt pour quatre personnes en plat et huit en entrée, nous en avons laissé la moitié alors que nous avions faim tout à fait normalement !

Mardi soir, nous avons rapidement mangé au Café de Prélaz avant une séance de cinéma à côté. La carte est malheureusement assez banale, mais par contre très bien exécutée. J’ai pris une entrecôte parisienne au beurre Café de Paris, et la viande était délicieuse, cuite saignante comme demandé, et les légumes et les frites étaient eux aussi parfaits :

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Mercredi soir, j’ai suivi un cours de cuisine (donné par Espace Prévention) sur les conserves lacto-fermentées. C’est un sujet qui m’intéresse beaucoup (je suis le blog Ni Cru Ni Cuit, dont est issue la recette de soupe à la choucroute d’ailleurs), et je trouvais qu’un cours d’introduction était une bonne idée. J’ai eu raison, c’était très intéressant ! Nous avons mis les mains à la pâte, mais aussi dégusté des conserves faites par l’enseignant. Le kimchi était délicieux, je vais en faire, c’est sûr. Je vais aussi faire du céleri-boule, dont le goût s’intensifie à la lacto-fermentation et que j’ai beaucoup apprécié. Les haricots, par contre, bof bof – croquants et pas vraiment mauvais, mais sans goût autre qu’un acidulé très générique. Je vous présente mes « créations », un pot de betteraves et un pot de carottes à l’orange – dégustation dans un mois environ :

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Jeudi soir, flemme absolue, j’ai réchauffé la soupe à la choucroute de lundi (toujours très bonne).

Vendredi soir, nous avons mangé à La Rouvenaz. J’ai pris une superbe assiette d’huîtres en entrée, puis des pâtes aux fruits de mer :

 

 

 

Semaine de sorties

Entre escapade au Jura (côté français, samedi et dimanche pour la Percée du Vin Jaune) et sorties, nous n’avons pas souvent mangé à la maison cette semaine !

Samedi soir, nous avons mangé à la Maison Jeunet à Arbois. La cuisine était fantastique (j’ai raconté notre précédent repas, il y a quelques mois, dans cet article), mais il y avait clairement un problème (en salle ou en cuisine, ou les deux) : arrivés à 20h10, notre commande de menu n’a été prise qu’à 21h, et nous avons reçu le dernier dessert après 1h du matin. Nous étions si fatigués que nous avons fait l’impasse sur café et mignardises. J’ai eu l’impression que le problème était aggravé du fait que nous avions, hélas, la même table que la dernière fois, au fond dans un coin bien caché, hors de la vue du personnel de salle (et je compte bien, si nous revenons, demander explicitement une autre table). Le service était gentil, mais stressé, et je peux comprendre qu’il y ait eu un problème (absence de dernière minute, peut-être), mais dans ces cas-là, à ces prix-là, j’attends un petit geste (mignardises à l’emporter, ou apéritifs offerts, par exemple), ce qui n’a pas été le cas. C’est vraiment vraiment dommage, sachant que notre dernière expérience avait été fantastique, et que la partie culinaire l’était encore cette fois. Nous avons pris le menu « 8ème péché » ainsi composé :

  • Coquillage et crustacé, navets et crème iodée à la cardamome
  • Artichaut et foie gras fumé, dans l’esprit d’une salade
  • Truffe noire « Melanosporum », topinambours et jus à l’oeuf mollet
  • Escargot du Petit Mercey, croustillant au genièvre et capucines tubéreuses
  • Saint jacques et graine de tournesol, endives caramélisées et émulsion au poivre de Danané
  • Pigeon de la Maison Cassard, salsifis et sucs de viande au gingembre
  • Mousse légère de cancoillotte et Vin Jaune
  • Orange et cannelle, transparent de yaourt, croquant et glace à l’orange
  • Chocolat et fruit exotique, comme une tarte assaisonnée aux baies de Sansho

Et le voilà en images :

Tout était parfait (malgré le fait que je n’aime toujours pas l’endive, même celle de la Maison Jeunet !), mon plat préféré (mais de peu, la cuisine de M. Naessens me correspond tout particulièrement et tous les plats m’ont émoustillé les papilles) étant la truffe. Je ne peux qu’encourager ceux d’entre vous tentés par une balade au Jura à y aller, car je suis sûre que notre mésaventure était ponctuelle et non habituelle.

Dimanche midi, assez tardivement, nous avons mangé très agréablement à la Brasserie Le Strasbourg à Lons-le-Saunier (dans un superbe décor Art Nouveau). J’ai pris un plat du jour, un filet de sandre sauce Savagnin avec riz et petits légumes, puis nous nous sommes partagés un Paris-Brest (appelé Paris-Lons sur la carte…) parfaitement délectable :

Dimanche soir, nous avons dîné à la maison, très simplement, d’un « pâté chaud » (pâté de porc en croûte à réchauffer au four) acheté au Jura et d’une salade verte :

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Lundi soir, j’ai fait des côtes de veau poêlées beurre noisette escortées de poireaux rôtis au four :

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Mardi soir, j’ai préparé des rondelles d’igname sauce fromage blanc aux herbes. C’était tout sauf mauvais, mais sans plus :

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Mercredi soir tard, nous avons mangé au Molino à Vevey (qui est en train de devenir notre cantine avant/après théâtre !). Nous nous sommes partagées une pizza Bulgari (tomate, mozzarella de bufflonne, roquette, mozzarelline, et du jambon cru pour remplacer le carpaccio de boeuf prévu qui était en rupture de stock) et une assiette de légumes grillés surplombés d’une burrata. C’était, comme toujours, très bon (leur pâte à pizza est excellente).

Jeudi soir, j’ai fait des pâtes farfalle avec une sauce thon + sauce tomate (maison, la maison de ma belle-mère en l’occurrence) + crème.

Vendredi soir tard, après l’opéra, nous avons mangé à la Brasserie du Grand-Chêne. J’avais espéré des huîtres, mais hélas, si tard, l’écailler avait déjà plié bagage. Nous avons partagé un excellent tartare de thon au gingembre et salade d’algues, puis j’ai pris du jarret de veau (très tendre et savoureux) accompagné d’excellents légumes :

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Le seul reproche que je fais à ce restaurant porte sur les prix, qui sont tout à fait en accord avec le standing cinq étoiles du Lausanne Palace dont la brasserie fait partie…

Facilité

Cette semaine, hormis le premier soir, j’ai fait dans le facile, entre autres parce qu’il faut absolument que je vide un peu mon congélateur, dangereusement plein depuis que nos fils sont partis de la maison.

Samedi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi une surprenante et très réussie panna cotta au Parmesan accompagnée d’une petite chiffonnade de fenouil :

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En plat, j’ai refait (j’en parlais ici) du cabri aux pommes de terre (j’y ai adjoint des petits artichauts en fin de cuisson). En dessert, j’avais confectionné un tiramisù banane Nutella qui s’est avéré excellent, mais trop liquide – par contre, le reste du lendemain avait une consistance parfaite, il faut donc le faire 24 heures à l’avance.

Dimanche midi, j’ai fait une belle entrecôte sauce au poivre, avec des restes de pommes de terre de la veille au soir et une salade verte.

Dimanche soir, nous avons mangé au restaurant Le 45. J’ai pris un plateau de 6 huîtres en entrée, puis un « Tartare de boeuf Majestic parfumé à l’huile de truffe, pommes frites aux épices, toasts de pain de campagne » très bien coupé et assaisonné, frites délectables. Nous nous sommes ensuite partagés un baba au rhum délicieux :

Lundi soir, j’ai vite cuit des raviolis ricotta et citron, que j’ai servis avec une « sauce » broccolettis et pignons :

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Mardi soir, j’ai mangé avec une amie au restaurant Hokaido. J’ai d’abord pris un flan chaud (très bon, soyeux, recélant en ses profondeurs du shiitaké, de la carotte et du surimi). Ensuite nous nous sommes partagées un plateau de sashimis (coquilles Saint-Jacques, sériole, thon et saumon, excellent), puis un tempura de crevettes et légumes (très savoureux et léger, si appétissant que j’ai oublié de le photographier) :

J’avais choisi le restaurant sur recommandation de mon ami Foodaholic, et j’ai effectivement beaucoup aimé l’endroit, simple et accueillant, qui propose une carte très complète de cuisine japonaise (sushis et sashimis bien sûr, mais aussi udon, teriyaki, etc.).

Mercredi soir, après une séance d’information de quartier, nous avons rapidement mangé au Hoa-Sen, tout près de chez nous, qui est un bon restaurant vietnamien. J’ai tout bêtement pris un Pho, très rapicolant :

Jeudi soir, j’ai fait griller de la saucisse à rôtir de buffle (achetée en Italie), que j’ai escortée d’une purée de patates douces au piment d’Espelette et aux oignons rouges frais et d’une salade verte :

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Vendredi soir, j’ai rôti deux morceaux de dos de cabillaud, que j’ai servis avec une sauce à l’oseille (pêchée dans mon congélateur, je l’avais faite il y a quelques mois) et de la purée de brocolis (merci Picard) :

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Si la sauce est rougeâtre, c’est qu’il s’agit d’oseille rouge, que j’ai plantée il y a quelques années dans mon jardin et qui depuis y fait gaiement des petits un peu partout et revient fidèlement chaque année !

Janvier maussade

Je dois dire que je ne crois pas trop à la fameuse « détox » d’après les fêtes dont tous les magazines nous rabattent les oreilles. Pendant les fêtes, je mange certes bien, mais pas vraiment trop (je ne suis pas un bec sucré, donc je mange fort peu de chocolat, biscuits et autres friandises), ce qui fait qu’une fois ce temps-là passé, je reprends mon train-train habituel de cuisinière au long cours, et basta.

Samedi soir, nous avions été voir le Richard III de Shakespeare à l’Opéra de Lausanne (coproduction avec Vidy, rappelez-moi de ne plus jamais aller voir une pièce produite ou coproduite par le Théâtre de Vidy, c’était une catastrophe « contemporaine » avec musique tonitruante, ablation de scènes importantes, nudité sans intérêt sauf celui, douteux, de choquer l’assemblée qui en a vu d’autres, et brisage intempestif de quatrième mur, bref la totale). Après cette horreur, nous avions heureusement réservé au Lyrique, excellent restaurant grec situé tout près de l’Opéra. Nous nous sommes donc consolés en nous partageant un très bon sofrito et des non moins délicieuses koftas :

Dimanche à midi, j’ai fait du dos de cabillaud sous-vide (tout simple, mis sous vide avec un peu de beurre salé et de pâte de citron confit, et cuit 30 minutes à 59°), ainsi qu’une salade de fenouil et d’oranges aux olives noires :

Dimanche soir, j’ai fait une pizza aux raisins, romarin et pignons de pin très agréable :

Lundi soir, j’ai inventé une sauce chair à saucisse/betteraves/bouillon/persil pour des raviolis farcis aux châtaignes. C’était réussi, la betterave apportant un petit côté acidulé qui contrebalançait bien la douceur de la farce :

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Mardi soir, autre pièce malheureusement ratée (cette fois pour cause d’acteurs – tous sauf l’acteur principal – hurlant et surjouant, heureusement la partie musicale était très chouette), le « Monsieur de Pourceaugnac » de Molière au Reflet par la Compagnie des Arts Florissants, avant laquelle nous avons mangé en vitesse au Molino (dont je parle ici et ici). j’ai pris une salade César au poulet simple et bonne :

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Mercredi soir, j’ai fait un « burrito bowl » de kale, haricots noirs et avocat très bon, que j’ai servi avec des chips tortillas de maïs bleu. Je me rens compte seulement maintenant de l’accord de couleurs, entre les chips, le kale rouge (trouvé au marché) et les haricots noirs, avec la petite touche verte de la salsa à l’avocat, c’est assez réussi !

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Jeudi soir, j’ai fait du poulet amatriciana. J’avais remplacé les tomates par du poivron pelé en boîte, pour adapter à la saison, et c’était un excellent plat unique :

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Vendredi soir, nous avons célébré (tardivement, la vraie date étant en juin) l’anniversaire de mon cher et tendre au Restaurant De Courten, à Sierre. Nous avions un menu en 13 plats (si si ! heureusement, chaque amuse-bouche etc. comptait comme un plat, mais je dois dire qu’à la fin nous étions plus que repus), que je vous déroule en images :

 

Je ne vais pas tout commenter, ce serait lassant, mais tout était fabuleux, avec un coup de coeur absolu pour les « bouchées gourmandes maraîchères aux cardons épineux argentés, agria aux truffes noires Melanosporum, et crème de châtaigne émulsionnée », qui étaient un triomphe de douceur moelleuse, les cardons se mariant somptueusement avec la truffe. Bref, je ne peux que recommander un voyage à Sierre pour profiter de cette superbe table.

Des restaurants, des nouilles, de la courge

Samedi soir, nous avons mangé au Café Bellagio (après un jolie balade dans le marché de Noël de Montreux). C’était très bon, comme d’habitude, mais vraiment, leur décor n’est pas digne de la cuisine – on diraît une salle des fêtes aménagée en restaurant, avec des LEDs aveuglantes et néonesques, les meubles de buffet du brunch du dimanche bien visibles, des croûtes tristes aux murs et un grand espace vide au milieu, c’est vraiment dommage.

En entrée, j’ai pris le marbré de foie gras (avec poire pochée à la grenadine), exceptionnel :

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En plat, du filet mignon de cochon ibérique, servi avec une fricassée de pommes grenailles aux figues et une sauce au miel :

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J’ai fini par une belle et bonne assiette de fromages, sympathiquement accompagnés e chutney d’oignons et de quelques noix et raisins.

Dimanche midi, nous avons fait une belle découverte : le restaurant Ze Fork. Il est situé sur les quais de Vevey, offre un décor très chaleureux et une formule intéressante, à savoir un nombre restreint de propositions (de mémoire, quatre entrées, quatre plats et quatre desserts, plus une suggestion), chacune composée de trois choses, des variations sur un même thème. C’est une cuisine très élaborée, avec des plats que l’on ne fait vraiment pas chez soi (ce qui est un de mes critères pour aller au restaurant) et on sent, ce qui m’a beaucoup plu, une forte personnalité en cuisine.

Nous avons partagé l’entrée « Les champs » (et nous avons bien fait, tout est servi très copieusement), composée de :

  • Tartare de cerf aux airelles
  • Blinis de courge et jambon de sanglier, mousse marron
  • Ballotine de faisan, duo de pommes de terre & Gala glacé au Porto

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C’était vraiment délicieux, j’ai particulièrement apprécié le tartare qui était clairement d’inspiration nordique.

Ensuite, j’ai pris en plat « La ferme », composée de :

  • Choucroute revisitée au saucisson Vaudois
  • Cromesquis de porc & compotée de colrave
  • Poitrine de porc cuisson basse température & saladine automnale

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J’ai beaucoup aimé aussi, mention spéciale à la choucroute qui mariait parfaitement l’acidulé, le gras et l’umami, mais aussi au cromesquis qui est une préparation compliquée et en l’occurrence très réussie.

Dimanche soir, j’ai fait léger et un peu improvisé (sans recette du coup), des nouilles chinoises de riz gluant noir au curry vert, au lait de coco et aux grosses crevettes :

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Lundi soir, j’ai sorti une tagine de légumes (que j’avais faite il y a quelques mois) du congélateur, ainsi que du riz au safran.

Mardi soir, j’ai mijoté une exquise soupe de borlotti et pommes de terre :

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Mercredi soir, j’ai piqué une recette de courge spaghetti aux shitakés (j’ai enfin trouvé de la courge spaghetti !) sur le blog de Carole. C’était très agréable, mais je reste sur mon impession initiale de la courge spaghetti : c’est un peu fade, il faut l’accompagner d’un goût robuste (ici, les shitakés). Je n’ai pas présenté la courge joliment dans les coques comme la recette d’origine le préconise, je n’ai vraiment pas l’esprit déco en cuisine.

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Jeudi soir, nous avons mangé, très tard car nous avions un spectacle (de 19h à 21h45 !), à la pizzeria Molino à Vevey (dont j’ai déjà parlé dans cet article), les pizzas étaient, comme précédemment, excellentes. Nous avons partagé une Arlechino bianco (pizza blanche aux légumes et à la mozzarella de bufflonne) :

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et une San Daniele (pizza à la tomate, à la mozzarella de bufflonne et au jambon cru) :

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Vendredi soir, nous avons célébré l’anniversaire de notre fils aîné au Ristorante Saint-Paul, qui est une valeur sûre dans la galaxie des restaurants italiens à Lausanne. Nous avons pris leur menu, excellent, avec tout d’abord un carpaccio de poulpe, puis des gros raviolis à la truffe à se rouler par terre tellement ils étaient bons, et ensuite de la tagliata de boeuf accompagnées de légumes grillés. J’y ai  été doucement sur le dessert, qui était une grande assiette avec des cannoli siciliens, du tiramisù, de la panna cotta et du gâteau maison.

Atchoum !

Samedi soir, j’ai fait de l’entrecôte de cerf (sans os) poêlée avec une sauce venaison (délicieuse et très simple à faire, je conseille) et du potimarron rôti au four :

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Dimanche midi, j’ai servi des fusilli aux épinards frais et à la feta (pas de recette, juste des petits épinards tombés avec les pâtes, de la feta émiettée et une coulée d’huile d’olive) :

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Dimanche soir, j’ai fait une fondue au vacherin. J’ai fait très attention à la température, mais malheureusement elle était un peu granuleuse. Je ne sais pas d’où ça vient, si quelqu’un(e) d’entre vous a une idée, je prends ! J’avais (pour une fois !) fait un dessert, un délicieux cake à l’orange (qui vaut son pesant de beurre, mais je trouve que soit on fait de la vraie pâtisserie avec du vrai beurre et du vrai sucre, soit on n’en fait pas et basta) :

Lundi soir, j’avais prévu de sortir des choses du congélateur, et c’est bien tombé puisque j’étais à la maison avec une grosse crève et aucune envie de cuisiner ! Nous avons donc mangé du poulet tandoori de M. Shiva, accompagné de riz aux épinards et d’une raïta improvisée (yaourt, gingembre en poudre, cardamome en poudre, piment en poudre, sel et oignon frais haché).

Mardi soir, j’ai cuisiné les diots ramenés du marché d’Annecy (40 minutes à l’eau avec un bouquet garni, puis 10 minutes à la poêle avec un peu de beurre et d’échalotes hachées et un déglaçage au vin blanc). J’avais acheté des cardons déjà parés, je les ai cuits à l’eau additionnée de jus de citron pendant 40 minutes et les ai arrosés de jus de viande juste avant de servir :

Mercredi soir, j’ai fait du boeuf mijoté avec une sauce aux cacahuètes (sauce kare kare, des Philippines, achetée en poudre) que j’ai accompagné de riz noir Venere et de flower sprouts :

Cela m’a permis de tester ce nouveau légume, qui est un croisement de chou de Bruxelles et de kale, et je dois dire que juste poêlé avec un peu d’huile d’olive et de la fleur de sel pendant quelques minutes, c’est très bon (ça n’a pas du tout ce petit arrière-goût amer que je n’aime pas dans les choux de Bruxelles).

Jeudi soir, j’ai utilisé mon pain rassis et fait des croûtes au fromage (du Comté, lui aussi ramené d’Annecy) et une salade verte additionnées de petites graines :

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Et pour finir la semaine en beauté, vendredi soir, nous sommes allés manger avec des amis à la Maison Thaï. C’était, comme d’habitude, très bon, des vrais goûts non édulcorés (quand le signe « 3 piments » veut vraiment dire très piquant, par exemple !). Nous avons partagé plusieurs entrées – du poulet aux feuilles de pandanus, de la salade de boeuf, de la salade de mangue verte, des rouleaux de printemps aux légumes – puis plusieurs plats – du laab de porc, du canard croustillant aux légumes, du poulet aux noix de cajou, du pad thaï végétarien – et tout était savoureux et délicieux, si délicieux que nous avons mangé voracement en oubliant complètement de prendre des photos ! J’y ai pensé au moment du dessert, une simple mangue fraîche très plaisante, alors voilà la seule, l’unique photo du repas :

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Ca sent Noël

Samedi soir, nous étions donc à Annecy, où nous avons mangé libanais au Vieux Cèdre. Nous avons pris le menu mezzés, avec 5 mezzés froids (houmous, moutabal, fromage de brebis, tabboulé, et un truc exquis que je ne connaissais pas aux aubergines et à la tomate) et 5 mezzés chauds (falafels, kibbés, chaussons au fromage, chaussons à la viande, et je ne sais plus quoi), puis une assiette de baklavas :

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C’était délicieux !

Dimanche à midi, en partant, nous avons mangé un peu par hasard au Clocher, à Annecy-le-Vieux, et je dois dire que nous sommes très bien tombés ! On nous a d’abord servi un mini-velouté de topinambour très bon :

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J’ai commencé le repas à proprement parler par une assiette d’huîtres (trois sortes) :

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Puis nous nous sommes partagés une splendide côte de boeuf, servie avec des petits légumes et un délicieux jus de viande :

Dimanche soir, de retour à la maison, j’ai fait léger-léger : un carpaccio de dos de cabillaud au citron faustrime, et une salade de mâche

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Lundi soir, j’ai servi des raviolis aux aubergines grillées achetés à Annecy (et qui manquaient un peu de goût, malheureusement) avec une simple sauce tomate.

Mardi soir, j’ai d’abord préparé des chips de kale, puis une superbe tartiflette dans laquelle j’ai remplacé une partie des oignons par des poireaux. Elle était particulièrement délicieuse, grâce au reblochon fermier (ramené d’Annecy, bien sûr !) je pense :

Mercredi soir, nous avons profité de la visite guidée gourmande organisée par Bô Noël pour visiter le festival Lausanne-Lumières et finir avec un bon repas (mais servi avec une lenteur effrayante, l’igloo de la place de l’Europe semble victime de son succès) fort peu diététique, à savoir une imposante planchette de charcuteries :

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suivie d’une fondue à l’Etivaz AOP.

Jeudi soir, j’ai servi des petits boudins antillais avec des pommes en l’air (pommes pelées et coupées avec le-machin-qui-fait-tout-ça que j’ai enfin réussi à maîtriser, vive moi !) :

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Vendredi soir, nous avons mangé au Bras d’Or (j’ai relaté le précédent repas que nous y avions fait dans cet article). C’était parfait, avec une mise en bouche de cappuccino de champignons au filet mignon de porc :

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Puis, en entrée, un excellent carpaccio de cerf :

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J’ai ensuite choisi une côte de cerf fumée sauce poivrade :

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Je crois que j’ai eu mon content de viande rouge (et de cerf !) ce soir-là !

 

 

Une semaine de sorties

Cette semaine, nous n’avons pas beaucoup été à la maison, avec certains repas réservés de longue date, d’autres en dernière minute, et un weekend à Annecy pour clôturer le tout.

Samedi soir, nous avons fait un repas au Château du Rosey (dont j’ai déjà parlé il y a quelques semaines). C’était à nouveau très bon, avec tout d’abord un excellent foie gras de canard avec salsifis acidulés et jus de betterave rouge :

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Ensuite du bar au jus iodé d’huître et quinoa :

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En plat principal de la volaille fermière au vin jaune, châtaigne et tatin de butternut :

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Et finalement (et pour moi de trop !), une panna cotta pomme cannelle et un petit pot choco coco :

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Dimanche midi, nous avons fait un gargantuélique repas à la Puerta del Sol à Evian (où nous avions été voir l’exposition Le Chic Français, que je ne peux que vous recommander, elle dure jusqu’au 21 janvier si jamais). En entrée, nous avons partagé un ceviche de bar et un tamales :

Ensuite, nous avons tous les deux pris la bandeja païsa, une belle assiette avec plusieurs sortes de viande, du riz, du plantain frit, du manioc, du guacamole, miam !

Dimanche soir, j’avais heureusement (vu notre peu de faim après ce repas de midi plus que rassasiant) prévu une simple soupe aux pois cassés et au jambon (dont nous avons mangé la plus grande partie chacun de son côté au bureau, le lendemain à midi !). Je me suis aperçue au dernier moment que je n’avais presque plus de pois cassés, ô horreur, mais heureusement j’avais du chana dal, qui a très bien remplacé !

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Lundi soir, tout droit sorti du congélateur (mais fait de mes blanches mains quand même, il y a quelques semaines), j’ai réchauffé un plat de pasta e fagioli.

Mardi soir, nous avons été conviés au restaurant de la Croix d’Ouchy pour fêter le Bachelor en droit de mon filleul. J’ai d’abord pris une terrine de faisan, parfaite, puis des raviolis de gibier aux champignons, exquis. J’ai pu goûter à deux risottos chez mes voisins de table, l’un au citron et l’autre aux écrevisses, tous deux étaient excellents.

Mercredi soir, nous avions des invités. J’ai mijoté un ossobuco à la milanaise (version sans tomate), que j’ai escorté d’une écrasée de pommes de terre à l’huile d’olive et d’épinards en branches. En dessert, j’avais fait du pudding aux bananes et au chocolat, très apprécié :

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Jeudi soir, j’ai servi une terrine de faisan achetée chez Aligro (un essai, je dois dire qu’elle était bonne), une tomme fumée du fumoir artisanal L’Armoire à Brume (excellente) et une salade de kale et mandarines :

Vendredi soir, nous avons mangé à Annecy (où nous sommes allés passer le weekend), au restaurant La Ciboulette. Il s’agit d’un restaurant de cuisine raffinée française, décor et ambiance chic, le tout très réussi. Nous avons pris le menu « gourmandise », un très bon rapport prix plaisir, avec une entrée, plat, fromage et dessert.

On nous a d’abord servi un amuse-bouche, une exquise mini-soupe de potiron :

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Ensuite, j’ai choisi des coquilles Saint-Jacques et gambas :

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Puis du turbotin :

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J’ai tapé allègrement dans le superbe chariot de fromages de la région :

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Et enfin, j’ai choisi un dessert léger et frais à l’ananas et coco :

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Et j’ai cédé à la tentation des mignardises servies avec le café :

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J’ai beaucoup apprécié la finesse de la cuisine, qui marie modernité et beaucoup de légumes (à mon grand plaisir) et un classicisme de bon aloi (ah, le sublime beurre blanc qui accompagnait le turbotin…).