Continent asiatique

Sans vraiment que ce soit conscient, j’ai fait cette fois une semaine panasiatique.

Samedi soir, non, pas d’Asie, c’était vraiment de la (très bonne) cuisine française : nous avons essayé la toute nouvelle Brasserie Cocotte. En entrée, nous nous sommes partagés un os à moëlle et un pâté en croûte. Après cette première partie délicieuse et roborative, j’ai pris de l’onglet sauce chimichurri, servi très sympathiquement avec une cocotte de légumes d’hiver. J’ai fini par un sorbet prune à l’alcool de prune en dessert.

Dimanche midi, j’ai fait du riz sauté. Je le fais complètement au pif, mais j’applique une excellente technique que j’ai apprise sur le site Serious Eats : je sépare bien les grains du riz (qui est cuit et froid) à la main dans un grand bol avant de l’ajouter au wok. Ca fait toute la différence, je vous assure ! Cette fois, j’y ai mis des petits pois, des pousses de bambou, du jambon à l’os, des oeufs brouillés et de l’oignon frais, et utilisé de la sauce soja, de la sauce d’anchois coréenne et de l’huile de sésame dans l’assaisonnement.

Dimanche soir, j’ai préparé un korma de légumes, excellent (mais très chronophage), et l’ai servi avec du quinoa (j’essaye de ne pas exagérer sur le riz, étant donné ma tendance à la résistance à l’insuline).

Lundi soir, j’ai simplement sauté du porc haché avec du gingembre et de l’ail, et l’ai assaisonné avec un peu de sauce soja et d’huile de sésame. Du chou chinois sauté aux oignons frais et à la coriandre en accompagnement, et voilà un repas vite fait et excellent.

Mardi soir, c’était la Saint-Valentin, et le Restaurant du Chasseur proposait un menu très intéressant, nous y avons donc mangé. Comme toujours, tout était vraiment délicieux, mais mention spéciale pour le cheesecake, acidulé et très peu sucré, parfait.

Mercredi soir, j’ai grillé des filets de sardine à la plancha, les ai arrosés de vinaigrette au matcha et servis avec une salade verte.

Jeudi soir, j’ai poêlé des tranches de gigot, et les ai présentées avec du petit épeautre et de la salsa aux tomatillos et avocats.

Vendredi soir, j’ai préparé des fèves séchées (je les ai trouvées en Italie, je n’en n’ai jamais vu ici) et des petites saucisses et merguez grillées. Miam !

Une semaine éclectique

J’ai fait feu de tout bois cette semaine, avec du coréen, de l’antillais, de l’italien, de l’indien, bref, un peu de tout pour ensoleiller ce début février endormi.

Samedi soir, j’ai profité d’avoir fait des courses en France, et cuisiné un excellent rougail boudin, bien pimenté, avec des haricots noirs à la coriandre en lieu et place de flageolets, et sans riz.

Dimanche midi, j’ai fait tout simple, un plateau de fromages et des fruits.

Dimanche soir, nous avons fait un très bon repas à la Table de Montreux, un nouveau restaurant italien ouvert depuis deux mois. J’ai commencé par une délectable salade de jeunes pousses d’épinard aux écrevisses, et ai ensuite savouré du poulpe sauce chimichurri servi avec du houmous.

Lundi soir, j’ai concocté une sorte de bibimpap rapide, c’était très bon. Comme légumes, j’ai utilisé des courgettes et du bok choi cuits croquants, c’était parfait

Mardi soir, nous avons mangé avec une amie au Maharajah (un des rares restaurants indiens de Lausanne qui en valent vraiment la peine). Nous avons commandé trois plats et tout partagé : du palak paneer, de l’agneau kashmiri et du poulet sabj (coriandre fraîche, piment vert et lait de coco, une tuerie). Nous avons aussi pris deux naans, un au fromage puis un au piment. Celui au piment était très bon, celui au fromage carrément inoubliable !

Mercredi soir, comme nous allions au spectacle à Morges pour 20h, nous avons pris à l’emporter au Levant to Go (qui est la version take-away du Levant, déjà testé et approuvé). Du houmous, du caviar d’aubergines, du labneh, du tabbouleh, des falafels, des feuilles de vignes farcies, tout était vraiment délicieux. Nous avons mangé tout ça au bar du théâtre tranquillement, juste avant le spectacle (d’habitude nous préférons manger après le spectacle, mais dans nos contrées c’est vraiment difficile de trouver un restaurant disposé à nous accueillir après 21h30, surtout en semaine, malheureusement).

Jeudi soir, nous avons picoré une sorte d’apéro dînatoire qui nous était offert avant le concert de l’OCL à Beaulieu.

Vendredi soir, j’ai préparé des oeufs vapeur coréens et du kimchi frais, c’était facile à faire, léger et excellent !

Avez-vous déjà mangé du cédrat ?

Samedi soir, nous étions quatre à table. En entrée, j’ai proposé un tartare de légumes crus au chèvre frais (fait sans recette). Le plat était un chile verde accompagné de cornbread. En dessert, j’ai refait les mangues au piment que nous avions trouvées si bonnes, mais hélas, les mangues n’étaient pas assez mûres, c’était moins réussi.

Dimanche midi, j’ai fait d’excellentes penne au citron et haricots verts.

Dimanche soir, nous avons mangé au Mirabeau (que nous affectionnons toujours autant, pensez, j’y vais depuis plus de 40 ans, c’est tout dire…). J’ai commencé par 6 huîtres délectables, et poursuivi avec un excellent tartare, pour finir par un dessert (une fois n’est pas coutume) : un colonel.

Lundi soir, j’ai concocté une salade de cédrat pour accompagner du filet de boeuf en cuisson lente. Avez-vous déjà mangé du cédrat ? Moi c’est la première fois, et j’ai été conquise. C’est une salade étonnante, puisque contrairement à tout ce que je connais habituellement des agrumes, on mange la partie blanche (épaisse, entre l’écorce et la pulpe, elle constitue la majeure partie du fruit) du cédrat, qui est très fraîche, douce et fruitée, pas du tout amère, avec un goût légèrement citronné (on met aussi la pulpe, qui est présente en quantité négligeable, mais pas l’écorce, qui donne de l’amertume). C’était vraiment excellent, mais soyez prévenus : j’ai mangé une partie de ce qui restait le lendemain midi, c’était parfait, mais quand j’ai voulu manger le reste le jeudi à midi, elle était devenue assez amère – à ne pas laisser traîner, donc.

Mardi soir, j’ai fait une quiche aux poireaux.

Mercredi soir, j’ai fait d’excellentes patates douces au four. Je retiens tout particulièrement la manière d’apprêter les oignons, vraiment délicieux. Deux entorses à la recette : j’ai pelé les patates douces avant cuisson car c’est une peau qui ne se mange pas et que je n’avais pas envie d’entamer un duel avec ma patate dans mon assiette, et j’ai mixé de la bûche de chèvre dans la sauce. Je les ai accompagnées d’une salade verte.

Jeudi soir, j’ai fait un civet de chevreuil escorté de chou rouge braisé.

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis dans la nouvelle Brasserie Millenium à Crissier. Le bâtiment est totalement futuriste et improbable, la brasserie elle-même est très belle, avec une cave vitrée attenante, des lumières très bien pensées, et en général une décoration en même temps très contemporaine et très chaleureuse. Et nous y avons très bien mangé. Nous avions pris un bon Qoqa, et nous avons d’abord eu un apéritif (très copieux, presque trop !) de charcuterie prises sur le chariot de charcuteries maison.

Ensuite, le menu était le suivant :

En images :

Tout était vraiment délicieux, à la seule exception du suprême de volaille, sec et dur. Mais bon, le reste du repas était si bon que cette petite fausse note fut vite pardonnée, d’autant plus que les champignons étaient absolument exquis.

La cuisine du congélateur

Etant absents le weekend, nous n’avons pas pu faire le marché, et j’ai décidé de tirer parti de mon congélateur, qui est bien rempli. J’ai fait quelques courses le mardi, qui se sont limitées à trois citrons, de la salade verte, du pain et de la mozzarella – tout le reste était déjà chez moi, c’est vous dire que j’ai des provisions !

Le samedi soir, nous étions donc toujours à Gstaad et avons de nouveau mangé au Leonard’s, comme la veille. Nous avons cette fois pris le menu en trois plats (deux entrées et un plat principal). La première entrée était une très agréable composition de crevettes???. La deuxième entrée était une belle assiette de tagliolinis à la truffe, dignes d’un restaurant piémontais, et le plat principal était du veau aux petits légumes, extrêmement savoureux. Nous étions dans une demi-pénombre très agréable, mais du coup mes photos sont tellement ratées que je n’ose pas les montrer.

Dimanche midi, en rentrant, nous nous sommes arrêtés à Bulle, au Fribourgeois, pour manger une bien crémeuse fondue au vacherin, suivie…. de meringues à la crème (nous nous en sommes partagés une portion, quand même, courageux mais pas téméraires).

Dimanche soir, j’ai fait des casarecce alla grappa, excellents.

Lundi soir, j’ai poêlé des ris de veau et les ai servis avec des haricots verts à l’ail. Dans les restaurants, les ris de veau sont pratiquement toujours servis en sauce (et souvent très bons, d’ailleurs), et je dois dire que j’ai un faible pour les ris de veau juste poêlés au beurre, bien tendres et croustillants à la fois.

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie chez El Batàn, qui est un très bon restaurant péruvien. J’ai d’abord choisi un tiradito en entrée, puis un lomo saltado. Leur cuisine est savoureuse avec des goûts très fins, et les portions sont plus que généreuses.

Mercredi soir, j’ai passé des coquilles saint-jacques à la poêle, et l’ai ai accompagnées de fèves à la crème particulièrement réussies.

Jeudi soir, j’ai fait une pizza aux fonds d’artichauts, mozzarella et guanciale en testant une nouvelle recette de pâte à index glycémique bas. Je vous dis tout de suite, la pâte avait assez bon goût, mais n’avait absolument rien à voir avec de la pâte à pizza. En lisant la recette, j’avais imaginé qu’elle ressemblerait plutôt à de la pâte à tarte flambée (fine et croustillante), mais non, elle était toute molle. Bref, bof bof bof. J’ai servi une salade verte en accompagnement.

Vendredi soir, nous avons été au théâtre à Pully, et avons rapidement mangé chez Etna Pizza avant. Cette fois, on a eu de la vraie pizza ! Excellente, d’ailleurs. Nous nous sommes partagés une pizza Norma (aubergines et ricotta salata) et une pizza Etna (mozzarella di bufala, tomates et rucola).

Un début d’hiver ?

Tiens, on dirait que l’hiver arrive ! De ma fenêtre, je vois ça :

Pas mal, non ?

Mes repas n’ont pas vraiment reflété le brusque refroidissement…

Samedi soir, j’ai rôti des morceaux de secreto de porc à la poêle, et les ai accompagnés d’un excellent houmous de haricots blancs au matcha (ma recette habituelle d’houmous, mais en remplaçant les pois chiches par des haricots blancs et en ajoutant 10gr de matcha) et de salade de chou pointu. Le matcha donne une drôle de couleur au houmous, évidemment…

Dimanche midi, nous avons mangé à Avenches, aux Arcades, des très bons filets de perches meunière (que j’ai demandés avec légumes et salade), précédés de trois huîtres.

Dimanche soir, j’ai fait du butter chicken (très bon, une version rapide très réussie) accompagné d’un délicieux riz indien au chou-fleur.

Lundi soir, j’ai fait « frire » des pilons d’aile de poulet (enduits d’un mélange de sauce soja et de sirop de yacon) à la friteuse sans huile, et les ai servis avec une simple salade verte.

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie au Bambou d’Asie, à Vevey. Repas fort agréable, avec en entrée des nems bien croustillants, puis une spécialité maison, du poulet (petit morceaux de poulet avec os, frits) au piment, bien piquant (et que j’ai complètement oublié de photographier), et une simple coupe de litchis bien frais en dessert.

Mercredi soir, j’ai fait une grande salade de verdure, très savoureuse, et un plateau de viande séchées/fumées (comme nous avons une trancheuse, nous achetons la viande en morceaux et la coupons nous-mêmes).

Jeudi soir, j’ai fait une roborative potée aux lentilles (avec carottes, oignon, noix de jambon, saucisson vaudois et lard).

Vendredi soir, nous étions à Gstaad, au Grand Bellevue, et nous avons mangé dans leur restaurant, le Leonard’s. J’ai d’abord choisi une exquise entrée de langoustines et ris de veau, puis une très classique et très bonne sole meunière, cuite entière puis filetée devant moi.

De retour

Deux bons mois d’absence sur ce blog, dus à la flemme (j’avoue), mais aussi à des voyages, à beaucoup d’improvisation en cuisine (ce qui amoindrit l’intérêt de raconter, en tout cas à mon avis), et l’ai-je dit, à la flemme…

Mais me revoici ! Nous sommes en 2023, c’est reparti pour un tour, et je vous narre donc, pour reprendre les bonnes habitudes, la semaine qui vient de s’écouler en cuisine.

Samedi soir, j’ai servi du boeuf sauté aux poireaux, vite fait et vraiment excellent, que j’ai accompagné non pas de riz comme suggéré dans la recette, mais d’un bon pain cocotte complet.

Dimanche midi, j’ai profité d’avoir ramené d’Italie du pain à tramezzini (à savoir, du pain de mie bien tendre et sans croûte) à la farine complète pour faire des tramezzini au guanciale et oeufs durs et des tramezzini aux crevettes, avec une salade verte pour faire bon poids. Repas rigolo, mais franchement, je ne sais pas comment certains américains font pour déjeuner tous les midi de sandwiches, ça va bien une fois de temps en temps, pas plus !

Dimanche soir, j’ai cuisiné un hachis parmentier dans lequel j’ai remplacé la purée de pommes de terre par de la purée d’un mélange patates douces + céleri boule (4/5èmes de céleri, le reste en patates douces, grosso modo). J’avais aussi assaisonné la viande avec du zaatar. C’était parfaitement délicieux. J’utilise des patates douces jaunes (et non oranges), elles sont moins sucrées et bien meilleures à mon goût. On les trouve facilement en Italie, et ici j’ai récemment découvert que bien qu’il soit extrêmement difficile de les trouver en général, mon épicerie asiatique fétiche, Asia Kim Dung, en a toujours, je suis joie !

Lundi soir, j’ai passé des filets de loup de mer sous le grill du four (peau dessus, ils étaient si fins que je n’ai pas eu besoin de les retourner pour les cuire, ils étaient parfaits) et les ai accomnpagnés d’un aïoli et d’une salade de céleri-branche.

Mardi soir, j’ai fait mijoter un ragoût de porc et haricots secs (j’ai utilisé des haricots noirs à la place des rouges) qui était vraiment très réussi, et que j’ai servi avec du riz complet.

Mercredi soir, j’ai mélangé des gros morceaux de patates douces, d’oignons, de poireau et d’artichaut, les ai assaisonnés de gros sel et huile d’olive, puis j’ai mis des tranches de feta dans tout ça, cuit au four, arrosé d’un jus de citron, et voilà, un repas sur la table.

Jeudi soir, j’ai fait dorer des hauts de cuisses de poulet à la poêle et les ai escortés d’une salade d’herbes (sucrines, coriandre, persil plat et avocat).

Vendredi soir, nous sommes allés fêter un anniversaire à l’Auberge de l’Abbaye de Montheron. C’était, comme toujours, délicieux, une cuisine très fine, faussement simple et très légère. Le menu :

Nous avions demandé à ne pas avoir d’endives (l’endive cuite est plus ou moins le seul aliment que je n’arrive pas à manger, et le reste de la famille n’aime pas ça non plus), elles ont donc été remplacées par des cardons. En images :

L’automne arrive à petits pas

Samedi soir, nous avons fait un bon repas au Café du Commerce à Aubonne. J’adore le genre de cuisine (française hyper-classique), j’adore le décor Art Nouveau (rien que pour ça, l’endroit vaut le détour !) et l’accueil sympathique, la seule chose que je regrette c’est que certains plats bien canaille comme la tête de veau ou la langue de boeuf ne se font que sur commande et pour 2 ou 4 personnes, snif. J’ai pris la terrine du chef, absolument sublime, puis une escalope de veau panée très bien faite, servie, à ma demande, avec des légumes (on ne voit que des haricots verts sur la photo, mais il y avait aussi un ramequin de carottes et un autre de choux de Bruxelles).

Dimanche midi, j’ai confectionné des hamburgers en remplaçant les petits pains par des champignons portobello préalablement rôtis au four. Pas mauvais, sans plus.

Dimanche soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi mon très classique foie gras au sel, accompagné d’un petit mesclun. En plat, j’avais fait de l’agneau de lait au four (au romarin et à l’ail) et des flageolets, et enfin, en dessert, des coings rôtis au four (repassés en dernière minute au grill avec un peu de mascarpone et de sucre).

Lundi soir, j’ai servi des rognons de veau à la crème et à la moutarde, escortés d’une poêlée de girolles et chou pointu (le tout sans recette).

Mardi soir, j’ai fait une recette d’un hors-série de la revue italienne Sale & Pepe, un flan aux aubergines. Je l’ai fait dans un seule moule et non dans des moules individuels. Il était censé être servi froid, nous l’avons mangé chaud, c’est une variante des aubergines à la Parmigiana en fait. Le surlendemain pour mon repas de midi, je l’ai mangé froid, il était aussi très bon.

Mercredi soir, j’ai servi des fusilli mano negra (j’en parle dans cet article).

Jeudi soir, nous avons testé le nouveau restaurant italien du Théâtre de Beaulieu, le Quintino. L’endroit est sympathique, une belle trattoria moderne, le service est très sympathique et efficace, et ce qu’on a dans l’assiette, sans être particulièrement original, est très bon. J’ai pris une friture de poisson légère et savoureuse, demandée et servie avec une salade verte abondante et fraîche.

Vendredi soir, j’ai poêlé des filets de sole meunière et les ai accompagnés de haricots verts au persil.

Des soupes, du gibier

Toutes les recettes de cette semaine, à l’exception de la soupe à la tomate, proviennent du livre Cuisine saveur et vie active, dont j’ai déjà parlé dans mon article précédent.

Samedi soir, nous avons dégusté la chasse à l’Hôtel de France (adresse très « dans son jus » que j’affectionne et dont je parle plus en détails dans cet article). Je prends d’habitude le duo de terrines de gibier, cette fois j’ai voulu essayer le carpaccio de cerf. La viande était exceptionnelle, mais il y avait malheureusement trop d’huile et trop de Parmesan par dessus. C’était quand même bien bon (je n’ai mangé que le tiers des écailles de fromage). J’ai ensuite pris des médaillons de chevreuil sauce morilles absolument exquis, et je n’ai pas pu résister aux raisins à la lie en dessert (mais j’ai découvert que maintenant que je ne mange presque plus de sucre, c’est devenu bien trop sucré à mon goût !).

Dimanche midi, j’ai servi une excellente et veloutée soupe à la tomate (en utilisant de la passata de tomate à la place des tomates pelées en boîte), et du fromage.

Dimanche soir, j’ai grillé des brochettes de poulet thaï et sauté du pak choi (c’était un gros pak choi, de la taille d’une botte de côtes de bettes, et il était bizarrement amer, malheureusement).

Lundi soir, j’ai fait (sans recette) des gros fusilli complets au pesto de pistache (en bocal) et à la burrata, celle-ci donnant une fraîcheur bienvenue au plat.

Mardi soir, j’ai mijoté de la soupe aux poivrons grillés et l’ai accompagnée de coppa.

Mercredi soir, repas au Maharaja (restaurant indien hautement recommandable dont j’ai déjà parlé dans cet article). Nous avons d’abord partagé des pakoras d’aubergine et des ailerons de poulet grillés, puis nous avons partagé du poulet « Murg Irani » et de l’agneau « Gosht Masala ». Nous avons aussi pris un naan à l’ail, une vraie tuerie.

Jeudi soir, j’ai fait du cabillaud à la thaïlandaise (recette du livre cité plus haut, cabillaud en papillote avec des condiments thaï), excellent, et des épinards à la coréenne (c’est tout simple mais délicieux, une recette dans ce genre-là, pour laquelle j’utilise des épinards surgelés).

Vendredi soir, j’ai poêlé des coquilles saint-jacques (j’étais contente de ma cuisson, elles étaient nacrées et fondantes) et les ai servies avec de la salade de chou noir.

A toute vapeur

Cette semaine, j’ai décidé d’exploiter ma marmite à pression électrique (qui fait aussi cuisson lente et plein d’autres trucs, c’est ce que les Américains appellent un Instant Pot, du nom de la marque qui a popularisé ce genre d’appareils). J’ai donc sorti de ma bibliothèque le livre Cuisine à la cocotte minute. Toutes les recettes à la marmite à pression de cet article sont tirées de ce livre.

Samedi soir, nous étions à une fête.

Dimanche midi, nous étions invités chez des amis.

Dimanche soir, j’ai fait un cocido (pot-au-feu espagnol) à la marmite à pression, délicieux. Je n’ai pas trouvé d’oreille de porc demi-sel, je l’ai remplacée par de la queue de porc (non salée) et je n’ai pas mis de talon de jambon.

Lundi soir, j’ai préparé une chorba (soupe tunisienne) à la marmite à pression, excellente.

Mardi soir, j’ai fait des légumes rôtis au four (patates douce, carottes, chou pointu, courge) et les ai servis avec un aïoli maison. J’ai essayé de faire l’aïoli au Bamix, mais rien à faire, je ferais mieux d’abandonner, ma mayonnaise ne fonctionne que quand je la fais à la main, et ça m’énerve de ne pas comprendre pourquoi… Bref, mon aïoli était un peu trop liquide, mais ce n’était pas gênant en l’occurrence. J’étais très contente d’avoir acheté (en Italie) des patates douces jaunes, je les préfère nettement aux patates douces oranges que l’on trouve en Suisse, elles sont moins sucrées et plus fermes. J’aimerais bien en trouver par ici !

Mercredi soir, nous avons mangé à la Pomme de Pin, restaurant historique situé à la Cité (vieille ville de Lausanne, pour celles et ceux qui ne connaissent pas la ville). C’était très classique, rien de transcendant mais très agréable. Nous avons commencé par une petite soupe à la courge, puis une fricassée de champignons. Ensuite, nous avons dégusté des médaillons de cerf avec spätzlis, chou rouge et poire à botzi, et enfin un soufflé glacé au citron très léger et réussi.

Jeudi soir, j’ai fait de la très tendre et très savoureuse joue de boeuf au rosé à la marmite à pression. Je l’ai accompagnée de poireaux rôtis.

Vendredi soir, j’ai mijoté, en utilisant une recette du livre Cuisine saveur et vie active, un excellent curry Sri-Lankais aux oeufs durs (j’ai ajouté des légumes à la recette : poivrons et poireaux, et remplacé les pommes de terre par des patates douces), que j’ai servi avec du riz noir.

De retour de Gavi

Samedi soir, nous avons profité du restaurant de la Locanda La Raia (où nous résidions pour le weekend, tout près de Gavi, dans la partie du Piémont attenante à la Ligurie). Ce fut un très bon repas de cuisine traditionnelle locale modernisée. J’ai débuté par une assiette de sublime testa in cassetta (spécialité de Gavi, une sorte de jambon persillé aromatisé aux épices et coupé très fin), après quoi j’ai succombé à mon péché mignon, le tartare piémontais, ici agrémenté de bolets et de ricotta. J’ai fini par des très classiques et délicieux ravioli dell plin.

Dimanche midi, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à Alessandria et avons déjeuné à la Trattoria La Piola (après avoir téléphoné vers 11h, ce qui était une très bonne idée, c’était archi-complet, pas de place avant 13h30 – il ne faut jamais oublier que le dimanche midi est un repas que les italiens aiment consommer au restaurant). J’ai d’abord pris un tartare piémontais (eh oui, comme la veille, quand on aime on ne compte pas…), puis, puisque c’est la saison et que j’adore ça, des gros bolets rôtis.

Nous avons fait nos courses de la semaine à Aoste en rentrant, et j’ai donc improvisé toute la semaine, en fonction de ce que j’avais acheté. Peu de recettes, beaucoup de cuisine à l’iinstinct, donc.

Dimanche soir, j’ai cuisiné des gros champignons portobello farcis à l’ail et au persil et rôtis au four et les ai servis avec une burrata.

Lundi soir, j’ai fait un très décevant sauté de filet de boeuf à la sauce d’huître et au pak choi (avec une recette, mais du coup je ne mets pas de lien vers elle).

Mardi soir, j’ai improvisé un rôti de veau en cocotte aux épices pour fajitas (si si !), servi avec des petits poivrons verts poêlés.

Mercredi soir, j’ai fait des fusilli (complets, marque Molisana, pas mauvais mais moins bons que les Barilla complets) avec une sauce artichaut-cancoillotte, surprenante mais très bonne.

Jeudi soir, après le théâtre, nous avons été manger au Broadway Avenue. Ils servent à manger jusqu’à 23h30, c’est raisonnablement bon, et l’accueil est toujours très sympathique. J’ai mangé des gambas à l’ail sans histoire, malheureusement servies avec des frites (que je n’ai pas mangées).

Vendredi soir, après un concert, nous avons tenté le Flon, repaire de la vie nocturne lausannoise. Je voulais aller à l’Officine, mais la musique était si forte que nous avons renoncé. Nous avons finalement mangé au Istanbul Grill & More. La nourriture était assez bonne, mais l’endroit est si négligé (table collante – nettoyée à notre demande, détritus par terre – serviettes usagées, bouts de nourriture, couverts…) que je n’ai aucune envie d’y retourner. J’ai pris un Iskender Shawarma, pas mal (mais lui aussi avec frites, il faut vraiment que je m’habitue à demander à l’avance un changement de garniture).

Conclusion : c’est vraiment difficile de bien manger à Lausanne, dans un endroit agréable, après 22 heures. Il y a là un créneau à occuper, à mon avis !