Surfin’ Safari

C’est bien sûr une chanson des Beach Boys qui inspire mon titre, mais c’est surtout le fait que samedi soir, nous avons participé au Dinner Rallye organisé par Surfing Dinner dans le cadre de Lausanne à Table. Qu’est-ce qu’un Dinner Rallye ? C’est un repas divisé en trois parties (apéro + entrée, plat, dessert + cocktail), auquel on s’inscrit par « équipe » de deux personnes, chaque équipe faisant une partie du repas pour elle-même et deux autres équipes et allant manger chez deux équipes encore différentes pour le reste (si vous comptez bien, vous remarquerez que du coup, on rencontre 12 personnes au cours d’une soirée). Il y a un thème (cette fois-ci, c’était « terroir vaudois »), d’éventuelles contraintes apportées par une des équipes qui vient manger chez soi (cette fois, j’avais un végétarien), et pour le reste, on est libre de décider ce que l’on sert. Je m’étais inscrite (avec mon cher et tendre, qui a officié très efficacement comme petite main) pour apéro + entrée, et concilier « terroir vaudois » et « végétarien » m’a procuré un joli casse-tête (il y a du porc sous une forme ou une autre dans la plupart des spécialités du canton…). J’ai donc servi, en apéritif, ces flûtes modifiées de façon à coller au thème (j’ai remplacé le Sbrinz par du Maréchal, et utilisé de la pâte feuilletée à la place de pâte à pizza), ainsi que de l’Obatzda, spécialité certes Munichoise mais que j’ai faite avec de la tomme vaudoise (et servie avec des petits tomates cerises et des radis roses) :

 

J’avais trouvé un mousseux Doral-Chardonnay de La Côte pas mauvais (mais pas fantastique non plus, un peu doux à mon goût) pour arroser le tout :

cof

En entrée, j’ai fait une salade de mesclun, abricots (valaisans mais chuuuut…), noix et chèvre frais local, avec une sauce à la moutarde violette, à la raisinée et à l’huile de pépins de courge elle aussi locale :

sdr

et servi un excellent Riesling-Sylvaner des Côtes de l’Orbe, Domaine de l’Orme :

cof

Nous sommes ensuite allés manger notre plat chez une autre équipe, puis le dessert et un cocktail chez une troisième :

 

J’ai adoré cette aventure, plus encore pour la possibilité de rencontrer des personnes charmantes que je n’aurais jamais eu l’occasion de connaître autrement (d’autant plus que nous avons relevé sensiblement la moyenne d’âge, toutes les autres personnes rencontrées ayant une bonne vingtaine d’années de moins que nous !) que pour la nourriture elle-même, même si cette dernière fut très appréciée.

Dimanche midi, j’ai servi une salade aux abricots, céleri-branche, feta, oignons rouges et basilic, très estivale.

Dimanche soir, j’ai préparé des aubergines à la Parmigiana (sans recette, avec des tranches d’aubergines précuites à la vapeur, puis grillées au four). J’ai malheureusement eu la main un peu trop lourde sur la délicieuse sauce tomate de ma belle-mère, ce qui fait que c’était un peu trop liquide, mais néanmoins très bon.

Lundi soir, j’ai utilisé mon grill de terrasse pour réaliser du lard frais grillé salsa à la pêche. Je retiens le mode de cuisson, le lard était parfait, avec la couenne toute croustillante et la chair bien cuite et juteuse. La salsa était très agréable (c’était presque une salade, en fait !).J’ai servi des pommes de terre nouvelles rôties au four en accompagnement.

Mardi soir, j’ai tenté une fideua. Je n’ai pas de paellera, j’ai donc utilisé ma plus grande poêle (32 cm, quand même !), et je suppose que, la surface d’évaporation étant réduite, j’aurais dû mettre nettement moins d’eau qu’indiqué dans la recette, car en en mettant les trois quarts, c’était encore trop. Du coup, j’ai servi à la louche-écumoire, et c’était quand même très bon, arrosé d’un aïoli maison succulent.

Mercredi soir, j’ai servi des brochettes marinées variées achetées chez Ogiz et une entrecôte de boeuf Angus glânée à la Migros :

cof

le tout simplement passé au grill, avec des carrés de polenta eux aussi grillés et une salade de roquette.

Jeudi soir, j’ai fait une salade de morue aux pois chiches et pommes de terre, que j’ai agrémentée d’une belle quantité de coriandre hachée :

Vendredi soir, nous avons mangé au Restaurant du Chasseur, à Allaman, sur la belle terrasse fleurie. J’ai pris un ceviche de daurade en entrée :

Puis un tataki de thon :

cof

Tout était délicieux – c’est un restaurant que je fréquente depuis presque 15 ans je pense, et qui est toujours une valeur sûre.

Repas froids

Samedi soir, nous avons tenté l’expérience du Surfing Dinner, et c’était très réussi ! Le principe est d’aller manger un repas chez un particulier qui aime cuisiner et propose sur le site organisateur (contre menue monnaie, mais c’est rarement cher) le menu qu’il veut. Nous avons mangé chez Pedro, un très sympathique Portugais qui a vécu un temps au Cap Vert et en a rapporté des recettes, dont il nous a fait profiter. Nous avons pu déguster la cachupa, plat composé de poulet, saucisse épicée, patate douce et maïs blanc, et surmonté d’un oeuf poché. Il nous a ensuite servi deux desserts, du pudding de lait de chèvre ainsi que de la crème de lait, très sucrés mais délicieux. C’était très agréable de rencontrer des personnes (tant notre hôte que les autres convives) que nous n’aurions probablement jamais rencontrées autrement, d’entendre Pedro parler de son séjour au Cap Vert, et de deviser de choses et d’autres.

Dimanche midi, j’ai servi une salade de poulet, mangues, avocats et coriandre (avec une sauce toute simple à base de gingembre, citron vert et huile d’olive).

Dimanche soir, j’ai préparé une salade de nouilles à la thaïlandaise (mais comme j’avais servi du poulet à midi, je l’ai faite avec du filet de boeuf) :

 

Lundi soir, j’ai présenté un excellent farci Poitevin (fait la veille, avec une recette de la revue Cuisine et Vins de France qui n’est pas celle présentée sur leur site) qui m’a permis de continuer à utiliser l’oseille de mon jardin, servi avec du jambon cru, deux sortes de saucisson sec italien et du chèvre frais :

cofcof

Mardi soir, j’ai fait tout simple, une salade de melon, feta et menthe.

Mercredi soir, en chaud froid, j’ai cuisiné (sans recette) une salade de lentilles aux tomates, au basilic et aux gésiers confits (avec les lentilles et les tomates comme partie froide, et les gésiers dans le rôle du chaud) :

cof

Jeudi soir, j’avais un repas d’entreprise.

Vendredi soir, nous avons très bien mangé au 3C, qui est la brasserie de l’Hôtel des Trois Couronnes à Vevey. Nous avons pris le menu « Été », composé de 4 plats à partager. Pour commencer, une caprese aux tomates bariolées, certes bonne mais un peu simple :

cof

Et un carpaccio d’espadon au fenouil absolument délicieux, très addictif :

cof

Ensuite, un coquelet fermier grillé avec des frites maison et une excellente ratatouille très fondante :

 

Et enfin, un tiramisu aux abricots qui se rapprochait beaucoup plus du trifle que du tiramisu, mais qui était en tout cas très réussi.

 

Soleil et orages

Samedi soir, nous avons mangé au restaurant Fusion. J’y avais mangé un an auparavant (j’en parle dans cet article), et j’avais relevé quelques points problématiques qui ont été corrigés (portions un poil plus généreuses, plus de doublon de féculent, c’est bien !). J’ai commencé par du poulpe mariné sur tartare d’avocat avec sauce gaspacho, et continué avec de la sole façon meunière accompagnée de petits légumes et pommes de terre grenaille, le tout fort bon (seule remarque, l’assaisonnement de la sole était peut-être un chouïa trop classique, j’aurais apprécié un petit « twist » asiatique). Puis j’ai partagé avec mon cher et tendre un dessert « inspiration du chef », une grande verrine à la mangue et à la crème très réussie.

Dimanche midi, j’ai servi un vrai repas de flemmarde : melon, jambon cru, saucisse italienne au fenouil, saucisse calabraise piquante, et une petite tomme fraîche de chèvre (achetée au marché de Lausanne comme le reste, chez Flore Binggeli en l’occurrence) pour couronner le tout.

Dimanche soir, j’ai fait des lasagnes au chèvre et aux herbes (encore du chèvre, bêêêêêê…) délicieuses (sans estragon, compensé par plus de persil plat). Maintenant que je sais que je peux monter mes lasagnes en avance et les mettre au four quand ça me convient, je trouve ça très pratique et ne m’en prive pas – j’ai donc préparé le plat en début d’après-midi.

Lundi soir, j’ai confectionné des keftas de veau sauce chermoula. Je ne les ai pas assemblées en brochettes comme l’indique la recette, et je les ai grillées au four, elles étaient délicieuses (je recommande tout particulièrement la sauce). Je les ai accompagnées d’une simple salade de tomates assaisonnée sel, poivre et jus de citron.

Mardi soir, nous avons redécouvert un restaurant que nous connaissions déjà mais où nous n’étions pas retournés depuis plusieurs années, l’AO. Leur terrasse est une pure merveille, le service est efficace et sympathique, et la cuisine excellente ! J’ai commandé, en entrée, une très fraîche « salade de crabe et avocat, vinaigrette à la mangue et au piment d’Espelette, chips de pommes de terre », puis j’ai enchaîné sur un « tartare de canard à l’huile de noix et brisures de foie gras » (accompagné de chips maison, très bonnes, et de petits légumes) très réussi mais que je n’ai pas réussi à finir tant la portion était généreuse.

Mercredi soir, nous étions invités chez des amis.

Jeudi soir, à la demande de mon fils cadet pour fêter son anniversaire, j’ai fait du poulet yassa, accompagné de riz blanc et de bananes plantains au four.

cof

Vendredi soir, j’ai proposé une déclinaison d’asperges : un velouté d’asperges froid, et des cigares d’asperge au chèvre (recette tirée d’un numéro récent de Cuisine et Vins de France), que j’ai trouvés bons mais bizarrement un peu écœurants. Pour ajouter un peu de diversité, j’avais aussi fait de la salade de fenouil à la poutargue.

A travers le rideau de röstis

Le weekend passé, nous étions donc à Zürich, qui est une belle ville très vivante. Nous avions mangé le vendredi soir à LaSalle (voir mon précédent article). Samedi soir, nous avons fait un très bon repas dans le même quartier, dans un restaurant de fusion asiatique (à dominance Thaïlandaise), le Angkor. J’ai commencé par une salade de thon cru à la Thaïlandaise (là on voit le côté fusion, je peux me tromper mais à ma connaissance le poisson cru n’est pas courant dans ce pays), bien piquante et fraîche :

cof

Ensuite j’ai pris du filet de boeuf grillé, très tendre, saignant comme je l’aime, et bien assaisonné :

cof

L’endroit est très beau, bien décoré (avec même quelques tables entourées d’un aquarium), le service agréable, bref, une réussite.

Dimanche midi, au hasard d’une promenade au bord du lac, nous avons pris un brunch au restaurant Quai61. J’ai pris une assiette « Fisherman’s Choice » avec du saumon fumé (belle quantité, très bon), un rollmops, du cresson (très peu hélas), un bagel (dont j’aurais bien aimé qu’il fut toasté), une sauce au fromage blanc et une sauce au raifort. C’était agréable mais très oubliable.

En partant de Zürich, nous avons fait quelques courses à la gare – des fromages, du « mostmöckli » (viande séchée suisse-alémanique), diverses sortes de saucisson sec, du lard séché. Dimanche soir, au retour, j’ai fait un excellent velouté de rutabaga accompagné de pain et de fromages.

Lundi soir, j’ai servi mon gratin de polenta aux bettes et chorizo.

Mardi soir, j’ai fait de l’émincé de poulet crème et moutarde, que j’ai accompagné de purée de pommes de terre (faite à l’avance, exprès un peu liquide, et réchauffée au four, puisque c’est le jour où je rentre tard) et d’une salade verte.

Mercredi soir, j’ai servi une grande salade de pousses d’épinards, fraises, avocat et feta, avec quelques unes des charcuteries rapportées de Zürich.

Jeudi soir, j’ai cuisiné des lasagnes au confit de canard, escortées d’une salade de fenouil (coupé fin à la mandoline). Je retiens la recette, c’était délicieux ! J’ai omis le fromage, qui me semblait de trop, et j’ai utilisé une partie de la peau du canard comme dans le parmentier de confit de canard, je l’ai coupée en lamelles et répandue sur le plat, elle est devenue toute croustillante :

Vendredi soir, nous sommes allés manger à la Passade, un restaurant qui n’a pratiquement pas changé depuis 20 ans, un vrai bistrot de village, qui sert des filets de perche, des mets de brasserie, et une délicieuse salade aux lardons, noix et sauce maison « secrète ». J’ai pris la fameuse salade puis de la tête de veau vinaigrette accompagnée de pommes vapeur, parfaite :

cof

Qui a dit que Lausanne n’était pas internationale ?

La semaine que vous allez découvrir ci-dessous montre bien que Lausanne recèle une foultitude de restaurants divers et variés – nous avons mangé tout à tour italien (du sud), français (du sud aussi d’ailleurs), vietnamien, et pour finir mauricien !

Samedi soir, donc, nous avons fait un excellent repas à La Poesia (dont j’ai relaté ma découverte dans cet article). En entrée, j’ai pris le carpaccio de poisson cru mariné aux agrumes et aneth, d’un fraîcheur exceptionnelle et très bien assaisonné :

J’ai poursuivi le repas avec des spaghetti alla chitarra aux vongole et poutargue, juste parfaits. Nous nous sommes enfin partagé un dessert dont j’ai oublié le nom, de la pâte feuilletée très légère fourrée à la crème pâtissière, délicieux !

Dimanche midi, j’ai servi de la burrata, de la salade de fenouil tranché très fin à la mandoline, et un petit gratin de pommes de terres à la Fontina (un reste des pommes de terre rôties de la semaine précédente, étalées dans un plat, recouvertes de fromage et gratinées, tout simplement).

Dimanche soir, nous avons très bien mangé à L’Oustau. En entrée, j’ai choisi le ceviche de saumon d’Ecosse, avocat, oignon rouge, citron vert et thym, très frais, un peu acidulé, avec des saveurs bien équilibrées :

et en plat, un remarquable ris de veau rôti à la sarriette, asperges vertes sautées aux oignons grelots, pomme de terre rôtie et pousses d’épinard – à se lécher les babines !

Lundi soir, j’ai servi du poulet rôti aux pois chiches et aux bettes (la recette d’origine prévoit du kale, mais ce n’est plus la saison – j’ai précuit les côtes de bette, c’était très bon).

Mardi soir, repas rapide hebdomadaire (pour cause de cours de Pilates, si vous voulez tout savoir !), des raviolis de viande au guanciale et aux haricots blancs (une sauce rapide en provenance de cette collection) – c’était bon mais tout de même un peu sec à mon goût :

Mercredi soir, j’ai été manger avec une amie au Hoi An BBQ. C’était très agréable, une bonne cuisine vietnamienne populaire (moins fin que le Jasmin, par exemple) servie avec le sourire. J’ai d’abord pris une salade aux crevettes, bien fraîche :

puis du canard sauce au riz grillé (bon mais manquant terriblement de légumes) avec du riz blanc :

Jeudi soir, j’ai fait une recette d’un blog que j’aime bien et qui parle de cuisine familiale chinoise, des nouilles Zha Jiang. Elles étaient très bonnes, un plat léger mais quand même consistant et très frais.

Vendredi soir, nous avons profité d’une offre de cuisine mauricienne au restaurant Côté Jardin. La première entrée était une salade de cœur de palmiste blanc à l’huile d’olive vierge et jus de citron vert. J’ai découvert ainsi le coeur de palmier frais, c’est délicieux, croquant, frais, rien à voir avec ces machins blancs pas très bons que l’on vous vend en boîte :

mde

En deuxième entrée, nous avons eu des gambas flambées au rhum café, étouffée de brèdes, compote de tomates et coulis de crustacés exquises :

mde

En plat, nous avons eu un rougaille de boeuf aux petits oignons, riz à la coriandre. C’était bon mais pas pimenté, c’est à mon sens un plat qui demande du piment, nous l’avons demandé et reçu une pâte de piment qui avait à peu près la force d’une purée de poivrons :

mde

Le dessert était de l’ananas “Queen Victoria” rôti au poivre de Sichuan caramélisé au sucre de canne / glace à la citronnelle. La glace était à mon avis au citron vert, ce qui était conjugué avec l’ananas, trop acide. Sinon c’était très agréable :

mde

Printemps froid

Samedi soir, nous étions invités chez des amis.

Dimanche midi, j’ai servi les restes (abondants) de la salade de riz de la semaine précédente, avec une salade de tomates.

Dimanche soir, j’ai fait deux tartares de boeuf à la libanaise, l’un sans boulgour, l’autre avec.

Lundi soir, j’ai fait une salade tiède de pommes de terre nouvelles, lardons, oeufs durs et laitue romaine (cuite rapidement dans la graisse des lardons, c’est délectable).

Mardi soir, j’ai mangé avec une amie à Cucina41, dont j’ai longuement parlé dans cet article. C’est toujours aussi bon ! J’ai pris un oeuf poché dans une sauce au Parmesan parsemé d’éclats de speck grillé, puis des pâtes à l’encre de seiche sauce au poisson. Leur choix de vins ouverts est étendu, à des prix plus que raisonnables, et autant le mousseux italien brut de l’apéritif que le Lugana blanc du repas étaient exquis.

Mercredi soir, nous étions sept à table. En entrée, j’ai servi un grand plat de jambon cru italien, des crostini à la tapenade, des crostini à la ‘nduja (pâte de saucisson piquant calabrais) et de la roquette. En plat, j’avais fait un quart d’agneau de lait rôti sur lit de pommes de terre nouvelles et asperges, c’était je dois dire très réussi, l’agneau était bien moelleux avec une peau toute croustillante. Le dessert, apporté par nos invités, consistait en une tarte aux fruits sur lit de crème pâtissière et en un grand mille-feuilles.

Jeudi soir, j’ai fait une tarte levée aux poireaux et à la scamorza, excellente. Comme j’étais pressée, j’ai fait lever la pâte dans un bol entouré d’un sac en plastique hermétiquement fermé, placé dans le four préchauffé à moins de 50 degrés, ce qui m’a permis de la faire lever en une heure, c’était bien pratique.

Vendredi soir, nous nous étions inscrits à la Nuit du Boutefas. Il s’agit d’un événement Slow Food, avec nomination par un comité Slow Food de cinq bouchers fabricants de boutefas comme finalistes, puis élection de « Mister Boutefas » lors d’une soirée-dégustation où 180 personnes se sont inscrites. C’est aussi, cette année en tout cas, sponsorisé par Lausanne à Table. C’était très sympathique, avec d’abord un apéritif debout puis, assis à des tables de neuf (ce qui permet de discuter avec des inconnus, ce que j’aime bien, ou avec des amis perdus de vue, ce que j’aime bien aussi, et nous avons eu le plaisir de faire les deux hier), dégustation d’une entrée (salade verte au fromage et à l’huile de noix) puis d’une assiette des cinq morceaux de boutefas et d’un peu de papet vaudois :

cof

cof

J’ai quand même une toute petite note négative à apporter : le papet vaudois n’était pas bon, ce n’était même pas un papet, juste des pommes de terre et poireaux cuits ensemble (et de surplus, pas vraiment assez cuits). Pour le reste, on a bien bu, bien mangé, bien discuté, et élu notre « Mister Boutefas », la boucherie Roch à Orbe.

 

 

Avant et après Londres

Avant de partir à Londres (j’en parle dans cet article, et vous trouverez mes adresses de restaurants sur cette page), et après en être revenue, j’ai cuisiné, bien sûr, et nous avons aussi été au restaurant.

Voici ce qui est sorti de ma cuisine (ce qui est une expression totalement inappropriée, puisque nous mangeons dans la cuisine !) :

  • Une quiche à l’ail des ours et aux lardons et une quiche aux asperges (pas de recette, au pif), accompagnées d’une simple salade de tomates sardes (qui, je le rappelle, sont des tomates très vertes et très savoureuses dont la saison bat son plein actuellement).
  • Un plat d’avocats au crabe (dont j’ai bien augmenté les quantités par rapport à la recette puisque je le servais en plat principal).
  • Du poulet coco réunionnais (auquel j’ai ajouté des épices massalé), avec nettement plus de poivrons que dans la recette, accompagné de riz – une recette simple et délicieuse.
  • Des filets de bar au harissa poêlés, avec un mélange de légumes rôtis au four (pommes de terre, gros champignons de Paris, blancs de poireaux).
  • Une grande salade de riz au jambon, thon, œufs durs, oignons frais et tomates sardes, avec une sauce ricotta-citron, et des asperges vertes à l’huile d’olive et à la feta à côté.

Et voici les restaurants que nous avons visités :

Les Alliés (Lausanne) : nous retrouvant sans descendance de manière impromptue un soir, un petit coup de fil aux Alliés et hop ! Un bond en haut de la colline. C’est toujours un endroit très agréable, tant du point de vue du service et du cadre que de la cuisine. J’ai pris une tartelette croustillante à la tomme vaudoise et herbes fraîches en entrée

cof

puis un tartare de saumon à l’ail noir et livèche en plat

mde

Tout était délicieux, seul bémol, l’utilisation d’endives dans la salade en avril, c’est dommage (et pour moi d’autant plus que je n’aime pas les endives).

Le Hoi An BBQ (Lausanne) : au bord du lac à Ouchy, un très bon restaurant vietnamien, grand et sans chichis. Nous avons partagé des assortiments d’entrées, qui comprennent des nems et plusieurs sortes de raviolis vapeur, puis j’ai pris du porc caramélisé aux piments qui n’était pas très caramélisé mais excellent.

Le Monument (Lens, en Valais) : nous avons été voir la dernière (dans tous les sens du terme hélas, puisque l’endroit ferme à la fin du mois de mai, ce qui me navre) exposition de la Fondation Arnaud sur le symbolisme, et nous avons fait un excellent repas de midi dans ce restaurant. En entrée, j’ai choisi un « bonbon de rillettes de crabe au curry Jaipur, salade de mangue, papaye et avocat », et en plat, une « côte de veau rôtie ail et thym, pommes rattes au beurre noisette, asperges vertes et morilles », le tout absolument délicieux.

sdr

Les Trois Bonheurs (Lausanne) : il s’agit là d’un des plus vieux restaurants chinois de Lausanne, qui a connu des hauts et des bas – surtout des bas dernièrement. Et là, bonheur (c’est le cas de le dire…), il a changé de gérant et propose maintenant une délicieuse cuisine du Szetchouan. Moi qui n’allais plus que chez Xu dans la catégorie, je suis conquise, c’est tout dire ! Nous avons fait un excellent repas à cinq, en partageant plein d’entrées et de plats (j’en oublie d’ailleurs, la liste est partielle) :

  • des raviolis aux saveurs du chengdu
  • du lard braisé aux légumes fermentés
  • des œufs de cent ans avec une petite sauce aux piments et gingembre
  • du bœuf piquant (comme chez Xu, dans une variante encore plus pimentée)
  • du bœuf croustillant
  • de l’agneau aux poireaux
  • une cassolette de poulet fabuleuse (poulet d’abord frit, puis cuit dans une sauce courte aux piments avec des légumes)

Produits français

De temps à autre, nous aimons bien aller faire quelques courses en France. La viande est, bien sûr, moins chère, mais aussi différente (je préfère par exemple le boudin français, très ferme et dont la farce est souvent additionnée d’oignons ou de pommes, au boudin suisse, et les coupes sont autres), la moutarde est meilleure, et j’ai une passion coupable pour quelque chose qu’on ne trouve pas en Suisse, les Gervita… Nous avons donc été faire nos courses à Jougne, et j’ai cuisiné français.

Samedi soir, j’ai grillé du filet de bar aux épices, que j’ai accompagné d’asperges vertes poêlées.

Dimanche à midi, j’ai servi des tagliatelles aux crevettes et au lard d’Arnad (recette improvisée avec une poignée de crevettes bouquet, un talon de lard et un schlouk de Cognac).

Dimanche soir, nous avons très bien mangé (comme d’habitude, j’en parle ici et ) au Café Bellagio. En entrée, j’ai choisi la « Déclinaison d’asperges vertes, caviar osciètre, timbale de chair de crabe & croustillant », très fraîche, portion cependant un peu congrue malheureusement :

 

En plat, j’ai pris le « Filet de cochon ibérique cuit lentement, fricassée de jeunes légumes & pommes champignons », du vrai bon iberico bien savoureux, très bien cuisiné :

mde

Lundi soir, j’ai fait un grand classique français, du boudin pommes en l’air.

Pour le repas rapide du mardi, j’ai proposé une pierrade de boeuf, accompagnée de sauces légères au yaourt (j’ai pioché dans cette liste), d’une mayonnaise maison et d’une salade de chou plat.

Mercredi soir, j’ai poêlé des tranches de selle d’agneau, que j’ai escortées d’une crème d’ail (les gousses épluchées d’une tête d’ail nouveau cuites dans de la crème, le tout mixé) et d’une fondue de poireaux.

Jeudi soir, j’ai fait cette soupe de tomates au boulghour, très agréable :

cof

Vendredi soir, avant un spectacle, nous avons fait un rapide repas au TimeOut. L’endroit est très agréable, bien décoré dans un style mi-moderne mi-vintage, le service est sympathique et efficace, et la carte est appétissante. J’ai pris un tartare de saumon frais et avocat, servi avec des toasts (de vrai pain, miam !) et une salade. Le tartare était excellent, les toasts aussi, seul point noir, la sauce à salade est industrielle, ce qui est vraiment dommage quand on sait le peu de temps que cela prend à faire (j’aurais préféré le tout simple assaisonnement sel, poivre, vinaigre balsamique et huile d’olive, à la volée, ce que je fais quand je suis vraiment pressée).

Cuisine du congélateur

Samedi soir, à Paris, nous avons mangé au Petit Céladon (qui est un restaurant que j’affectionne, j’en ai parlé dans cet article et dans celui-ci aussi). Le menu est maintenant à 68 euros, il les vaut largement (je rappelle que c’est vins et café compris, et d’autant plus que la maison offre à présent une coupe de Champagne en apéritif, le chemin direct vers mon cœur…). En entrée, j’ai pris un « duo de St-Jacques et d’huîtres en tartare, vinaigrette aux agrumes » très bien assaisonné, très marin :

cof

Puis, en plat, le « Millefeuille de joue de boeuf au céleri rave », classique et exquis :

cof

Et enfin, un cheesecake à la mangue et aux framboises aérien et fondant en dessert :

cof

Les vins proposés sont toujours une réussite. Bref, ce restaurant reste une adresse à retenir !

Dimanche à midi, toujours à Paris, nous étions dans la famille et avons mangé un excellent repas dans le jardinet (vive le printemps !).

Dimanche soir, en sortant du TGV de retour, nous avons mangé à la Brasserie du Royal, qui est décidément fort recommandable. Après un week-end de festins, j’ai fait léger et pris un simple plat, du « cœur de cabillaud confit au nori, haricots coco, sauce crevettes grises ». C’était absolument délicieux, le cabillaud, bien ferme, était lové dans une sauce abondante et crémeuse, très parfumée. Ma seule critique (dont j’ai d’ailleurs fait part à notre très sympathique serveuse) portait sur la quantité de haricots coco, j’ai bien dû en compter dix, et encore… Heureusement que leur pain est excellent, il m’a servi d’accompagnement.

La semaine s’est ensuite passée sous le signe du congélateur, complété par quelques achats faits durant le week-end par mon fils aîné à ma demande. Petit inventaire de ce que j’ai pris au congélateur, vous verrez ensuite ce que j’en ai fait :

  • Un filet mignon de veau
  • Des fonds d’artichaut
  • Des filets de lieu
  • Des fèves pelées
  • Des petits pois
  • Du cabri
  • Une étouffée d’aubergine et de poivron (faite maison, puis congelée)

Lundi soir, j’ai servi du filet mignon de veau cuisson lente, accompagné de fonds d’artichaut au Malaga et d’une salade de mâche (le tout sans recettes).

Pour le repas rapide du mardi, j’ai fait rôtir au grill du four des filets de lieu épicés, et les ai escortés d’un mélange de fèves, petits pois et oignons nouveaux :

cof

Mercredi soir, j’ai fait un délicieux cabri au four, que j’ai présenté avec une étouffée d’aubergines et poivrons :

sdr

Jeudi soir, j’ai mitonné un gratin de gnocchi à la sauce tomate, au chorizo et à la mozzarella (sans recette).

Vendredi soir, nous avons fait un bon repas au restaurant italien qui a remplacé la défunte Romana au carrefour des Anciennes-Casernes, The Gate. L’ambiance était très animée, le restaurant offrant cette spécialité typiquement milano-bolognaise qu’est l’Aperitivo, à savoir un buffet illimité de petites choses (cela va des olives à la salade russe en passant par des bruschettas, et plein d’autres choses) pour les clients qui commandent un apéritif en fin de journée (mais ici c’est contre paiement, alors qu’en Italie c’est offert). On se serait vraiment cru dans une de ces grandes osterie modernes à Milan, bourrées de monde et joyeuses, et c’était très sympathique. Nous avons vraiment très bien mangé, en nous partageant tout d’abord deux entrées délicieuses et originales. Des rouleaux de carpaccio de boeuf au fromage frais, olives et aubergines :

mde

Et de la mozzarella aux crevettes et fèves fraîches :

Ensuite, nous avons tous deux pris le trio « The Gate », à savoir un morceau de filet de boeuf grillé, un morceau de filet de veau grillé, et une demi-langouste grillée elle aussi :

mde

C’était servi avec quelques mini-carottes (que l’on aperçoit sur la photo) et un ramequin de petites pommes de terre violettes en tranches. J’aurais apprécié plus de légumes en accompagnement, et la cuisson, demandée saignante, était plutôt rosée (tout en conservant la viande très tendre, fort heureusement), mais sinon c’était vraiment très bon. Nous avions déjà essayé leurs pizzas lors d’un repas rapide à midi, et les avions trouvées très bonnes, il ne nous reste donc plus qu’à tester leur pâtes avant de leur accorder définitivement notre « stamp of approval », mais c’est en bonne voie ! Il est à noter que, le patron étant portugais, la carte des vins italiens est très correcte mais c’est à la carte des vins portugais, très étoffée, qu’il vaut la peine de s’intéresser.

Cuisine en chaud-froid

Samedi soir, nous avons soupé au Café Calla avec des amis. Il s’agissait d’une soirée spéciale, avec un menu conçu et réalisé par le chef portugais José Avillez. Nous avons mangé, paraît-il, ses « plats signature » :

  • Avocat en tempura, cône aux algues et tartare de thon, ceviche de crevettes aux agrumes
  • Beignet de cabillaud et ses légumes au vinaigre
  • Filet de bar, algues et bivalves
  • Cozido (pot-au-feu) et son petit bouillon
  • Orange glacée aux agrumes

C’était délicieux (le tartare de thon en particulier est sans hésiter le meilleur que j’aie jamais goûté), mais assez frustrant par moments. En effet, nous avions pris les quatre verres de vin proposés en accord, et chaque verre était servi très très peu généreusement (un demi décilitre à tout casser). Quant au cozido, le bouillon avait le délicieux goût du porc ibérique, les légumes étaient parfaits, mais… il n’y avait pas de viande et ça manquait – une ou deux bouchées auraient suffi. En général, et c’est quelque chose que je rencontre rarement, les quantités étaient très petites.

Dimanche à midi, j’ai fait un des premiers repas froids de l’année, du poulet au goût insolite et une salade de chou à la japonaise (dans laquelle, faute d’avoir trouvé du chou atlas, j’ai utilisé du chou pointu qui est lui aussi très tendre et convenait très bien à cette recette). Le tout était vraiment très bon, très frais.

Dimanche soir, nous avons été voir le spectacle annuel du chœur d’une amie, et nous avons ensuite mangé sur place une assiette de ragoût de sanglier (accompagné de spätzli et d’un chou rouge mijoté particulièrement savoureux) délicieux. Il paraît que ce plat était préparé par le tenancier du Café Fédéral à Curtille, il faudra qu’on aille y faire un tour !

Lundi soir, j’ai servi un autre sheet pan dinner, du filet de porc aux haricots verts et pommes de terre, très réussi. La photo a été prise avant mise au four, j’ai complètement oublié de photographier le plat cuit…

cof

 

Pour le repas rapide du mardi, j’ai fait une salade de lentilles (que j’avais cuites la veille) aux œufs mollets et lardons. J’ai voulu remplacer les œufs mollets par des œufs pochés, et testé la confection des œufs pochés au micro-ondes. C’était tout à fait bien, même si le temps de cuisson nécessaire a été considérablement rallongé par rapport à la recette (peut-être parce que j’ai mis deux ramequins à la fois dans le micro-ondes – j’avais préalablement essayé d’en mettre six, mais là ça cuisait vraiment trop lentement).

Mercredi soir, j’ai fait un pain de viande de Macao absolument délectable, et très spectaculaire :

cof

 

Je l’ai servi avec une salade de tomates. Il faut savoir que le printemps est la saison des tomates sardes, très fermes et pleines de goût (je les trouve au marché, mais il est parfois possible d’en trouver au rayon primeur de très grands supermarchés), et avec un simple assaisonnement de sel, poivre et huile d’olive, cette salade était exquise.

Jeudi soir, j’ai fait une salade russe à la polonaise et un grand plateau de charcuterie (lard d’Arnad, n’duja, saucisson calabrais au piment, lard sec, sanguinaccio d’Aoste) :

cof

Vendredi soir, en arrivant à Paris où nous avons passé le week-end, nous avons mangé dans un de mes restaurants préférés, la Biche au Bois (dont j’ai déjà parlé dans cet article et dans celui-là). J’aime l’ambiance (bon enfant et souriante), j’aime le public (pas branché pour un sou, un mélange d’habitués, de touristes, de bon vivants…), j’aime l’apéro maison, le Lorrain (liqueur de mirabelle et vin rouge), j’aime énormément leur cuisine évidemment. J’ai pris une terrine de lapin bien servie (avec un peu de salade en prime, et leurs terrines sont toutes maison), puis le splendide rognon grillé qui ne me déçoit jamais, servi avec des frites, je n’ai même pas zappé le plateau de fromages, trop tentant, et j’ai fini, repue et heureuse, par une coupe de pruneaux d’agen et glace cannelle (arrosée à l’Armagnac, faut pas se laisser aller) qui a très bien fait passer tout cela…