Terrasse et gourmandises

Samedi soir, nous étions chez des amis, où nous avons mangé une fondue vigneronne précédée par des verrines délicieuses et variées en entrée.

Dimanche midi, j’ai fait des œufs mimosa à la betterave (tirés d’un récent Elle à Table), et une salade d’épeautre aux courgettes et oignons frais (c’est une salade qui se fait couramment en Toscane sur le modèle de la salade de riz, on met un peu ce qu’on veut dedans, la recette de base est celle-ci). J’aime beaucoup l’épeautre en salade, ça a du goût et de la mâche ; par contre les œufs mimosa étaient un peu décevants, longs à faire pour un résultat plutôt moins bon que la recette traditionnelle.

Dimanche soir, j’ai fait un beau steak T-bone trouvé au marché, simplement grillé au BBQ, accompagné d’un gratin de légumes verts (du même numéro de Elle à Table que les œufs mimosa). J’ai peu tendance à faire des gratins, mais je dois dire que celui-ci était vraiment agréable.

Lundi soir, j’ai servi une salade thaïe au boeuf tirée d’un livre des éditions Gründ que j’ai depuis longtemps. La recette est simple et efficace, pour un grand classique de la cuisine thaïlandaise que j’aime énormément, et qui fait un superbe plat unique estival. Je sers le piment à part…

Mardi soir, j’ai testé une recette de falafels au four, servis avec du tabbouleh (que je fais sans recette, ayant souvent donné un coup de main en cuisine à un ami libanais), un guacamole réduit à sa plus simple expression (à savoir de l’avocat écrasé légèrement salé) et du pain libanais. Les falafels avaient très bon goût, mais étaient compacts et assez « étouffe-chrétien », comme on dit par ici – soit j’ai raté quelque chose, soit il est vraiment illusoire de vouloir faire des falafels sans friture… Il va falloir que j’explore cela plus avant.

Mercredi soir, la curiosité m’a poussée à faire une « pizza liquide ». Oui, je sais, c’est une dénomination bizarre… Il s’agit en fait d’une pizza à pâte liquide. J’ai fait une simple Margherita, et je dois dire que le résultat était très convaincant. C’est très légèrement moins bon qu’une pizza à pâte traditionnelle (légèrement plus friable, un peu moins de goût), mais c’est quand même excellent, très rapide à faire, bref, la recette idéale de dépannage quand on a pas eu le temps ou qu’on a oublié de faire la pâte assez tôt pour la faire lever.

Jeudi soir, j’ai assisté au repas annuel de mon employeur.

Vendredi soir, nous avions des amis à dîner (je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, chaque fois que j’emploie cette locution, je pense à Hannibal Lecter dans le Silence des Agneaux, « I’m having an old friend for dinner »…). En entrée, j’ai servi une terrine de tomates et poivrons au chèvre frais qui a eu grand succès. En plat, j’avais préparé un rôti de porc froid avec une belle mayonnaise aux herbes, accompagné d’une salade de melon, sucrine, tomates cerises et basilic. Et en dessert, une pavlova aux fraises et raisinets (j’ai un peu simplifié la recette, c’est-à-dire que je n’ai pas fait le coulis de fruits). Je dois avouer un amour tout particulier pour la pavlova, c’est beau, c’est bon et c’est adaptable à toutes les saisons (il suffit de varier les fruits). Nous avons pu manger puis prendre le café sur la terrasse, c’était une belle soirée d’été avec laquelle le repas s’est parfaitement marié.

Enfin, l’été !

Samedi soir, pour fêter la première utilisation de l’année de notre terrasse (vous vous rendez compte, début juin !!!), j’ai fait une Caprese (ce que l’on appelle ici tomates-mozzarella-basilic) avec les exquises tomates sardes trouvées au marché, et en remplaçant une bonne partie de la mozzarella par de la burrata. La burrata est un truc intensément délicieux, comme une grosse mozzarella avec un cœur de crème, j’ai une passion pour ça. Son utilisation dans la Caprese donne un côté… ben, crémeux, on dira, vraiment gourmand. Ajoutez à cela une superbe huile d’olive ramenée de chez des amis qui habitent près d’Avignon, et vous obtenez une Caprese qui illustre le meilleur de la cuisine italienne : simplicité et mise en valeur des produits. Et j’en profite pour donner un petit truc tout simple : avant de recouvrir les tomates de mozzarella, assaisonnez-les (sel, poivre, huile d’olive), et ensuite assaisonnez à nouveau par-dessus la couche de mozzarella, vous verrez, c’est bien meilleur !

Dimanche midi, des tranches de porc (j’ai pris des tranches de ce que l’on appelle ici du cou de porc, en France c’est certainement une autre dénomination, mais je ne sais pas laquelle), préalablement marinées une heure dans un mélange d’épices « Smoky chili » ramené d’Angleterre et un peu d’huile, passées au grill, et servies avec une salade de pousses d’épinards aux graines. Vive le grill !

Dimanche soir, j’ai continué à employer le grill et fait du poulet tandoori, accompagné de tomates et crudités, et de Naan eux aussi passés au grill. Mes naans étaient plutôt ratés, durs – je pense les avoir trop cuits, j’ai laissé le dernier un peu moins longtemps et il était plus souple et meilleur. Moralité : les naans cuisent vite et il ne faut pas attendre qu’ils aient des marques de grill pour les sortir du feu !

Lundi de Pentecôte à midi, j’ai fait des spaghettis au pesto de menthe et de basilic (en remplaçant le persil et la roquette par des pousses d’épinards). C’était vraiment délicieux, la menthe donne un côté frais et « punchy » que j’aime beaucoup. La prochaine fois j’essayerai en ajoutant du zeste de citron râpé, il me semble que ça ajouterait quelque chose.

Lundi soir, nous avons été déguster un buffet thaïlandais au restaurant du stand de Gilamont. Il y a quelques semaines, nous y avions déjà essayé un buffet de spécialités de cuisine Latine et créole très convaincant. Ce buffet thaïlandais était aussi excellent, avec à nouveau une trentaine de plats (soupe de poulet, salade de crevettes crues, salade de bœuf, salade d’algues, brochettes de poulet, etc.). On reviendra, c’est sûr !

Mardi soir, pour son anniversaire, mon fils cadet avait demandé un filet de bœuf Wellington, que j’ai servi avec une salade verte à la truffe d’été (j’en avais mangé une au restaurant une fois, et j’avais été surprise de la justesse de l’accord entre les deux éléments). J’avais simplement acheté un petit pot de carpaccio de truffe d’été, que j’ai ajouté dans la salade. Comme il adore le cheesecake et le beurre de cacahuètes, et bien en dessert, j’ai servi un cheesecake au beurre de cacahuètes. Pas léger léger, mais drôlement bon !

Mercredi soir, j’ai concocté des boulettes de poulet haché au citron, avec une salade de chou-fleur à la chermoula (faite sans câpres ni olives, et pour le reste très réussie).

Jeudi soir, un curry de légumes fait avec de la pâte à byriani et accompagné de riz basmati.

Vendredi soir, nous sommes allés voir Isabelle Boulay au Festival « Pully-Lavaux à l’heure du Québec » (je ne peux que recommander, elle est merveilleuse, et en prime la jeune chanteuse qui se produisait en première partie, Marcie, est très prometteuse), puis nous avons cherché un restaurant qui accepte de nous servir à 22h30 et avons trouvé notre bonheur in extremis (la cuisine allait fermer, mais on nous a acceptés très gentiment) à la terrasse de Gigio’s, où nous avons savouré un énorme antipasto de fritures diverses (légumes, pâte à pizza, mozzarella, croquettes) suivi de scaloppine au citron délicieuses accompagnées de légumes poêlés (poivrons, aubergines) non moins appréciés.

Long Time no Read

Ô Lecteur, lectrice chéri(e), pardonne-moi, je t’ai fait faux bond ces derniers temps. En cause, un agenda chargé et un merveilleux long weekend de l’Ascension à Londres.

Je me rattrape donc, et t’offre trois semaines à la fois !

Première semaine

Samedi soir, après un apéro chez des amis, nous avons été manger Chez Cavu. C’est toujours aussi bon, mais hélas le menu du soir, qui de mémoire comportait entrée, plat et dessert et coûtait un peu moins de 100 frs, a été remplacé par un menu à rallonge (4 plats et dessert si je ne me trompe) bien plus cher. Tant pis, nous avons pris à la carte. Le service était un peu approximatif, mais aimable. J’ai commandé, en entrée, une nage de homard parfaite, et en plat, une côte de veau gargantuesque et délectable.

Dimanche midi, j’ai passé au four une grosse truite trouvée chez le poissonnier du marché en m’inspirant de cette recette. Accompagnée d’une purée de petits pois, elle était parfaite !

Lundi soir, une recette trouvée il y a plusieurs années et très appréciée, la salade ardennaise. C’est en même temps simple, savoureux et original !

Mardi soir, j’ai fait un tajine aux citrons confits. En même temps que la viande, j’ai fait cuire des carottes et légumes variés (ce que j’avais dans mon frigo !), et je l’ai servie avec du couscous. J’ai peut-être un petit peu trop cuit la viande, sachant que j’ai utilisé des cuisses de poulet désossées en lieu et place d’un poulet coupé en morceaux, mais c’était quand même très bon.

Mercredi soir, un rôti de veau normand, auquel j’ai ajouté des pommes de terre nouvelles pour en faire un plat complet – très bien (mais mon Calvados n’a jamais voulu flamber, allez savoir pourquoi !), peut-être un peu trop doux à mon goût.

Jeudi soir, nous avons profité du festival « moitié-prix » La Fourchette pour aller manger aux Chevreuils. Le service était gentil, mais avec une suite impressionnante d’erreurs, tellement que je me suis amusée à en dresser une liste :

  • Personne ne nous a pris les manteaux à l’arrivée (alors qu’il s’agit d’un restaurant assez chic).
  • On est venu nous demander si on voulait un apéritif alors que mon compagnon était absent – occupé, justement, à ranger les manteaux au vestiaire.
  • On a voulu nous faire goûter le vin alors que nous étions en train de boire l’apéritif.
  • Comme nous avons dit que nous goûterions plus tard, la bouteille a été posée sur la table et plus personne ne s’en est occupé après, nous avons goûté puis fait le service nous-mêmes pendant tout le repas.
  • Nous avions pris une eau minérale et une eau gazeuse. On m’a demandé laquelle je voulais (très bien), j’ai dit que c’était l’eau gazeuse, après quoi on a demandé à mon compagnon laquelle il voulait (euh, et l’eau plate c’est pour notre chien invisible ? Elle était assez drôle celle-là).
  • Une petite saucière a été renversée par une serveuse sur la nappe. En soi je ne considère pas cela comme un problème, ça arrive. Sauf que là, la nappe a bien été recouverte d’une serviette mais les giclures généreuses sur le parquet à côté de moi ont été ignorées jusqu’à la fin du repas ou presque.
  • Nous avons attendu l’addition pendant un quart d’heure.
  • En partant, personne ne nous a salués.

Bref, il manquait très clairement la supervision d’un(e) maître d’hôtel… Mais fort heureusement, la cuisine était, elle visiblement bien dirigée et nous nous sommes régalés ! Mon tartare de langoustines était une pure merveille. La portion était malheureusement minuscule, mais comme mon compagnon avait pris un fabuleux risotto au magret de canard et foie gras dont la portion était énorme pour une entrée, j’ai joyeusement phagocyté son assiette… En plat, j’ai beaucoup apprécié le pigeon rôti (même si les févettes qui l’accompagnaient étaient bien peu nombreuses).

Vendredi soir, c’était la fête des voisins dans notre rue. J’y ai contribué avec une salade de lentilles au jambon (avec beaucoup de persil et d’oignon frais), ainsi que des gougères.

Deuxième semaine

Samedi soir, j’ai improvisé un lapin (découpé en morceaux) enduit de moutarde et rôti au four, accompagnée d’une salade.

Dimanche midi, j’ai fait une recette qui me trottait dans la tête depuis un moment et dont je suis très contente, des spaghettis à la crème de fenouil.

Dimanche soir, nous avions des invités. En entrée, je me suis inspirée de cette recette pour faire des pressés de chèvres aux asperges et au melon. Le plat fut un gigot d’agneau cuisson lente sur lit de roquette et Parmesan, accompagné d’haricots borlotti frais au romarin. Et en dessert, un bon classique français, une charlotte aux fraises.

Lundi soir, repas sans cuisine (ou presque) : plateau de fromages, asperges sauvages poêlées et fruits (cerises, poires, pommes).

Mardi soir, côtelettes d’agneau au grill du four, et une recette inventée sur le moment de bettes aux pois chiches, que j’ai trouvée digne de retranscription.

Puis nous sommes partis à Londres, ce qui fera l’objet d’un prochain article.

Troisième semaine

Dimanche soir, en rentrant de Londres (avec une très petit faim étant donné nos agapes là-bas), il fallait quand même nourrir nos ados restés au bercail, j’ai servi sans complexe les restes décongelés et réchauffés du rôti de veau normand et pommes de terre nouvelles de la semaine précédente.

Lundi soir, j’ai fait une quiche lorraine (une vraie, sans fromage, avec seulement le bon goût de la crème et du lard) et une salade de brocolis (juste passés à la vapeur avec de l’ail en fine tranches, parsemés d’amandes effilées et assaisonnés de vinaigre d’abricots et d’huile d’olive).

Mardi soir, j’ai été manger avec une amie au Karma. C’est un restaurant de cuisine fusion que j’aime bien, les assiettes sont belles, appétissantes, savoureuses et bien servies, et le tartare de bœuf à l’italienne (aux tomates séchées, Parmesan, basilic et pignons) que nous avons pris était excellent, avec mention spéciale à l’accompagnement, des grosses frites « rustiques » vraiment délicieuses.

Mercredi soir, un simple filet de bœuf cuisson lente (avec une qualité de viande pareille, pas besoin de sauce), et une salade verte.

Jeudi soir, des rognons Beaujolaise (échalotes, déglaçage au Cognac, finition avec un mélange moutarde-crème) et purée de petits pois.

Et vendredi soir, à 7, avec des amis :

  • En entrée, un velouté de petits pois servi froid en verrines, et accompagné de crackers au fromage. Le velouté était parfait, bien frais pour cette première belle soirée d’été, mais les crackers étaient imprésentables, complètement friables, bien que délicieux. Je pense que j’ai étalé la pâte trop fin (la recette spécifiait que l’on pouvait faire environ 45 crackers avec la portion de pâte spécifiée, j’ai vraiment étalé fin, je pense qu’il s’agissait de 45 tous petits crackers…). Mais c’était joli quand même :

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  • Ensuite, un poulet au Vin Jaune sans morilles (deux des convives ne les appréciant pas), et accompagné de riz basmati et d’asperges vertes rôties au four. Là je vais parler vins, pour une fois (je devrais peut-être en parler plus souvent, d’ailleurs, puisque c’est aussi l’une de mes passions !). J’ai utilisé, comme tout Jurassien vous le recommandera, du Savagnin pour la recette, et juste rajouté un demi-verre de Vin Jaune 10 minutes avant de servir – c’est trop dommage de passer du Vin Jaune à la casserole comme ça ! Et avec le plat, j’ai servi deux bouteilles successives (puisque nous étions 5 à en boire) : un Vin Jaune « Côtes du Jura » 2005 de la Fruitière Vinicole de Voiteur, puis un Château-Châlon de la même année et de la même Fruitière. Si l’on se posait la question de savoir s’il vaut la peine de mettre le prix dans une appellation Château-Châlon, la réponse était claire : le premier était excellent, mais le Château-Châlon était à tomber les chaussettes !
  • En dessert, j’avais fait des Fontainebleaux aux fraises. Ils étaient délicieux, mais la prochaine fois je diviserai la quantité de sucre par 2, nous les avons tous trouvé trop sucrés (il faut dire que j’avais trouvé des vraies belles fraises bien goûteuses et bien mûres à la Ferme Vaudoise, peut-être qu’avec des fraises fades nous aurions moins eu cette sensation).

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Les saints de glace

Samedi soir, dans un essai désespéré d’attirer le printemps, j’ai fait une grande salade verte, asperges, fraises (gariguettes) et chèvre frais, et en dessert, une tarte à la crème vaudoise. Le printemps n’est pas venu, mais la salade était très bonne, et la tarte simplissime (on peut appeler ça le degré zéro de la pâtisserie…) et sublime.

Dimanche midi, envie de grignoter des os… J’ai fais des travers de porc, accompagnés d’une salade d’artichauts. Malheureusement, mon four est trop rapide et j’aurais dû surveiller plus, les travers étaient beaucoup trop grillés, presque charbonneux. A refaire en faisant attention !

Dimanche soir, j’ai tout préparé à l’avance pour cause de pièce de théâtre à 17h : du houmous, du caviar d’aubergines, et de la charcuterie (coppa, jambon cru, viande séchée) coupée maison, avec les premières baguettes jamais faites de ma vie (délicieuses, quoiqu’un peu denses – la prochaine fois je les ferai plus longues et fines, ça devrait les rendre plus aériennes, logiquement).

Lundi soir, nous nous étions inscrits au repas des chefs du Mandarin Oriental à Genève, arrosé avec du Champagne – toute la gamme de Laurent Perrier, un par plat. Fabuleux ! Le dessert « Kiss from Barcelona » en particulier, une espèce de mousse à l’eau de mer (!) et à l’huile d’olive, restera dans les annales.

Mardi soir, des hamburgers maison et des chips. J’en profite pour pousser un petit coup de gueule : j’ai voulu acheter les « patties », les galettes de hamburger, chez Manor : elles sont déjà assaisonnées. Bon, tant pis. Ensuite j’ai été au supermarché de la Coop City – il m’a fallu 10 minutes de recherche pour enfin trouver des patties nature. Et le pire, c’est que j’ai failli me faire avoir, sur les patties nature c’est marqué « hamburgers nature », mais sur les patties assaisonnées c’est seulement marqué « hamburgers », il faut lire la composition pour savoir qu’elles sont assaisonnées… C’est comme les légumes surgelés, il faut lire attentivement les compositions et souvent, on ne trouve que des légumes assaisonnés. Ca m’énerve, si vous saviez ! Bon, fin du coup de gueule. J’ai mis sur la table de l’avocat en purée, du ketchup, de la mayonnaise, du piment, des tranches de lard grillées, des feuilles de salade, et j’ai fait griller les petits pains à hamburger au grille-pain, et les hamburgers au grill du four, avec, en fin de cuisson, du fromage (Reblochon ou Provola italienne), et voilà ! Aussi bon que Holy Cow (mais si !) et, bien sûr, cent fois meilleur que le Mac Do.

Mercredi soir, j’ai fait un plat camerounais nommé « Bananes malaxées« , sur du riz parfumé. Je n’ai hélas pas trouvé de bananes fruit vertes, mais le résultat était quand même très très bon !

Jeudi matin avant de partir au boulot, j’ai mis les ingrédients pour la pâte à pizza (y compris de l’origan, c’est bon la pâte avec des herbes dedans !) dans la cuve de la machine à pain, et lancé le programme. Le soir, j’ai étalé la pâte, je l’ai garnie et nous avons mangé une excellente pizza blanche aux artichauts et jambon cru (j’ai un faible pour les pizzas blanches je dois dire).

Vendredi soir, nous avons été manger au restaurant du Stand de Gilamont. C’est un restaurant ouvert à midi seulement, mais une fois par mois, le patron organise un buffet à thème, qui lui sert de vitrine pour son service traiteur. Là, il s’agissait d’une soirée « dégustation des cuisines latines et créoles », et c’était franchement délicieux ! Des accras, du boudin antillais, de la chiquetaille de morue, du guacamole, de la salade de haricots noirs, et encore une vingtaine d’autres plats (dont une intéressante et excellente salade de mangues, oignons rouges et noix de coco fraîche que je compte bien dupliquer un de ces jours). Il y en avait tant que nous n’avons pas pu tout goûter !

Une semaine sans recettes et sans thème, au gré des envies

Samedi soir, j’ai décidé de profiter éhontément de la main d’œuvre gratuite que j’ai à la maison pour faire une recette avec des fèves, puisque c’est la saison ! J’ai donc enrôlé deux de mes hommes (le troisième ayant honteusement fui au cinéma) pour écosser puis peler un kilo de belle fèves bien fraîches, avec lesquelles j’ai fait des spaghetti à la crème de fèves et au salami, selon une recette d’une revue de cuisine italienne que j’adore, « Subito Pronto ». C’est une petite revue mensuelle sans prétention, qui coûte trois fois rien (un temps elle coûtait 1 euro, maintenant je crois que c’est 1,20 euro) et qui regorge de recettes intéressantes, bien expliquées et bien illustrées, je l’achète à chaque fois que je suis en Italie et je garde tous les numéros que j’achète. J’ai utilisé de l’excellent salami au fenouil acheté chez un charcutier italien au marché, et le résultat était vraiment exquis.

Dimanche midi, pas de recette, simplement des côtelettes d’agneau frottées aux épices chermoula, puis grillées au four, et des épinards frais juste tombés et beurrés.

Dimanche soir, nous avons mangé au Café de la Poste à Ropraz. Accueil absolument charmant (même avec le Passeport Gourmand, qui malheureusement est parfois mal accueilli), nous avons mangé un menu complet (mini-entrée d’asperges et charcuterie, soupe aux champignons, salade verte, longe de veau avec pommes dauphines et légumes, sorbet citron avec rondelle de pomme en beignet) pour un prix très doux, de la bonne cuisine familiale (et les pommes dauphines étaient maison, ce qui est rarissime), et l’endroit est très sympa.

Lundi soir, ayant trouvé du guanciale chez le charcutier italien, j’ai voulu refaire des spaghettis carbonara. En effet, la vraie et totalement authentique carbonara ne se fait ni au lard, ni à la pancetta (et je ne parle même pas du jambon, vade retro Satanas !), mais au guanciale. Ca m’a aussi permis de tester les spaghettis M-Budget que je venais d’acheter (ils sont très bons, à condition, comme pour toutes les pâtes, de les cuire quelques minutes de moins qu’indiqué sur le paquet). C’est vrai que le guanciale, coupé plus épais et avec un goût plus marqué que la pancetta, apporte quelque chose. Ceci dit, la pancetta est à mon sens un substitut très acceptable. J’ai accompagné les spaghettis d’une salade verte.

Mardi soir, j’ai découpé un poulet en morceaux, je l’ai rôti au four avec des pommes de terre nouvelles, et servi avec de l’ajvar (acheté, ça se trouve dans beaucoup de supermarchés de nos jours), une salade verte et une salade de concombre.

Mercredi soir, poireaux au jambon. Je déteste (et toute ma famille avec moi) les endives, surtout cuites, et quand j’ai lu quelque part qu’on pouvait faire des carottes au jambon ou des poireaux au jambon sur le modèle des endives au jambon, ça m’a donné envie. J’ai donc précuit les poireaux à la vapeur, puis je les ai emballés dans du jambon de campagne, arrosés de béchamel puis de Gruyère râpé, et cuits au four. C’était très bon, et ça aurait été encore meilleur si je ne les avais pas laissés trop longtemps au four.

Jeudi soir, polenta blanche (faite la veille pendant la confection des poireaux au jambon, et coulée dans une plaque à four) grillée et gratinée au fromage et au lard, avec des délicieux petits artichauts poivrade juste blanchis en salade

Vendredi soir, nous avons été dans un de nos restaurants préférés, le Restaurant du Jorat. Nous y sommes allés la première fois par hasard, le 1er août 1998 (peu de temps après l’ouverture), en sortant du zoo de Servion, et depuis nous y retournons régulièrement. Nous avons pris le menu surprise (chez un bon cuisinier, et devant une carte si intéressante que l’on a envie de tout prendre, j’aime bien le menu surprise, c’est reposant et ça fait découvrir des mets que l’on n’aurait pas forcément choisis). C’était, comme d’habitude, parfait – une superbe manière de finir la semaine !

Marmiton un jour, marmiton toujours ?

Cette semaine, j’ai continué dans l’exploration de mon carnet Marmiton.

Samedi soir, nous étions 6. En entrée, j’ai fait des verrines d’asperges, que j’ai surmontées de grosses crevettes poêlées, c’était absolument délicieux (et ça a le gros avantage de se préparer à l’avance – je déteste être en train de cuisiner quand les invités sont là). En plus, elles présentaient vraiment bien (et pourtant, dieu sait que la présentation ce n’est pas mon truc !) :

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En plat, j’ai servi un curry malgache de porc et crevettes, avec du foutou de bananes plantain. Confession du jour : pour faire le foutou, j’ai utilisé un mélange en poudre acheté chez l’épicier indien (qui a une tonne de spécialités africaines). Le mélange porc crevettes et l’assaisonnement du ragoût en faisaient un excellent plat, mais la prochaine fois, je ne tricherai pas, j’essaierai de faire du foutou de bananes à partir de vraies bananes – là ce n’était pas mauvais, et ça allait bien avec la sauce, mais sans plus. En dessert, ma grande fierté de la semaine : un baba au rhum, que j’ai fait la veille (encore une préparation à l’avance !) et arrosé le jour-même, et servi avec de la crème fouettée au siphon et de l’ananas frais (délicieux ananas « bouteille ») coupé en dés.

Dimanche midi, nous avons été voir une exposition à Bâle. J’avais fait mes repérages sur le web (surtout que le dimanche, beaucoup de restaurants sont fermés), et trouvé Lily’s. J’ai beaucoup aimé, tant l’endroit (les longues tables, la clientèle cosmopolite) que la cuisine (et un service rapide et impeccable : 7 cuisiniers – la cuisine étant ouverte sur la salle, on le voit – et 7 personnes en salle, ça déménage !). J’ai mangé un poisson à la thaïlandaise au curry rouge (Pla Lad Prik pour les intimes) absolument délicieux.

Dimanche soir, vite fait sur le gaz (bon, chez moi c’est sur l’induction, encore plus rapide…), un rougail de boudin, fait avec du boudin créole de chez les Henny au marché de Lausanne (ça fait 25 ans que je leur en achète, et il est toujours aussi bon), accompagné, comme indiqué dans la recette, de flageolets. J’étais un peu sceptique sur l’alliance, mais ça va vraiment bien !

Lundi soir, une pashtida de carottes qui s’est révélée simple à faire et très agréable, avec quelques tranches de jambon de campagne acheté au marché (vous l’aurez sans doute remarqué, je fais toutes mes courses de fromages, légumes, fruits et viandes au marché de Lausanne).

Mardi soir, j’avais envie d’essayer le restaurant qui a remplacé le pub glauque du carrefour des Anciennes Casernes, tout près de chez moi : la Brasserie Thaïe. J’y ai mangé avec une amie, et nous avons été conquises. L’endroit a été entièrement rénové, révélant des détails décoratifs incroyables de la fin du XIXème siècle (un vitrail Art Nouveau, un miroir gravé encadré de stuc), et la cuisine est vraiment délicieuse. J’ai tout goûté (si vous m’emmenez au restaurant, soyez prévenus, je goûte dans votre assiette !), et tout était génial : mes crevettes croustillantes, la salade de papaye verte de mon amie, mon bœuf à la mode du chef (au piment et basilic), les crevettes au curry massaman de mon amie. La carte des vins, malheureusement, est très orientée vers les vins rouges (et je trouve que les vins blancs, surtout les aromatiques, vont beaucoup mieux avec la cuisine thaïlandaise), et les plafonniers sont très kitsch (dans un genre « disco kitsch » qui jure pas mal avec le style général), mais c’est bien les seuls reproches que j’aurais à faire.

Mercredi soir, j’ai profité de l’absence de mon ennemi de la salade verte pour servir une poêlée campagnarde aux gésiers sur lit de salade verte. Simple et efficace (et j’ai utilisé ma dernière boîte de gésiers, un petit tour en France s’impose).

Jeudi soir, pour rendre honneur au printemps naissant, un tartare à l’ail des ours (viande de bœuf, oignons frais, jus de citron vert, ail des ours, sel, poivre, moutarde, huile d’olive, coriandre), accompagné d’un « petit sauté de l’étang » trouvé sur un blog que j’affectionne, « Les recettes d’une Chinoise ». J’ai adoré, c’est frais, croquant et subtil, mais mes hommes, qui ont du mal avec le « subtil » justement, ont boudé la chose. Pas grave, ça m’a fait des restes pour le lendemain midi…

Et vendredi soir, j’ai profité de l’absence d’un autre ennemi culinaire, l’ennemi du piment, pour faire la recette la plus simple de la cuisine italienne : spaghetti aglio olio peperoncino. C’est con comme la lune, et incroyablement vite fait, mais si bon…

Marmitonneries

Cette semaine, j’ai plongé dans les profondeurs de mon carnet sur Marmiton pour la plupart des recettes. Je me promène parfois sans réel but sur Marmiton, et là j’accumule les recettes – il faut bien les essayer aussi !

Samedi soir, nous étions six, et j’avais envie de préparer un repas indien, mais pas trop pimenté étant donné que mon fils cadet a du mal à supporter le piment. En entrée, j’ai fait une soupe à la tomate et à la noix de coco, tirée d’un livre de cuisine indienne végétarienne que j’ai depuis très longtemps, et dont je n’ai jamais tiré une mauvaise recette – encore une fois, une réussite, une soupe très agréable, parfumée et légère. En plat, un poulet au poivre et au gingembre accompagné de riz au citron et aux épices, deux recettes du livre « Indian Food Made Easy » d’Anjum Anand (dont j’ai déjà parlé il y a quelques semaines). Le poulet était bon, mais le riz était carrément exceptionnel – à refaire ! J’ai mis quelques chutneys et pickles sur la table – et bien entendu, j’ai oublié de servir le chutney frais de menthe et coriandre que j’avais préparé et stocké au frigo… Enfin, comme dessert, j’ai servi une simple crème de mangue (mangue mixée additionnée de cardamome moulue et d’un chouïa de lait de coco, pas besoin de sucre). Elle était vraiment délicieuse, en partie grâce aux mangues elles-mêmes, bien mûres, et en partie grâce au fait que je mouds ma cardamome moi-même – la cardamome moulue du commerce a bien peu de goût.

J’avais souvent vu des recettes de quiche sans pâte, et le concept m’intriguait. Dimanche midi, j’ai donc fait une quiche sans pâte aux champignons, et en accompagnement des poireaux vinaigrette. En fait, la quiche sans pâte c’est une espèce de clafoutis salé – et c’est délicieux !

Dimanche soir, des keftedes (j’ai omis l’ouzo, n’aimant pas l’anis). Elles étaient bien moelleuses, je pense grâce au fait que les oignons sont râpés. Avec les keftedes, j’ai servi un carpaccio de fenouil au Parmesan (vive la mandoline !).

Lundi soir, en honneur au printemps naissant, un repas froid : charlotte aux poivrons et à la coriandre et charcuterie (jambon cru, speck, viande séchée des Grisons, et un délicieux chorizo en provenance directe d’Espagne). La charlotte était très réussie, mais trop compacte ; visiblement, la quantité de gélatine indiquée est trop importante. A diminuer d’un tiers, à vue de nez.

Mardi soir, des bricks au thon et aux carottes. Ceux-là, je les retiens, ils sont vraiment délicieux ! La farce est onctueuse, on sent bien le thon – les bricks c’est parfois un peu sec, là rien de tel. Je voulais accompagner les bricks d’une salade verte, mais comme j’ai un ennemi de la salade verte chez moi j’ai décidé d’en prendre une partie pour essayer une recette qui m’avait intriguée : la salade au micro-ondes. Sachant que ledit ennemi aime, bizarrement, la salade cuite, il fallait tester ! Bilan : pas mauvais, mais rien qui casse trois pattes à un canard, franchement.

Mercredi soir, j’ai utilisé des feuilles de pâte superfines de la marque Rana, avec lesquelles j’avais déjà fait d’excellentes lasagnes, pour faire des cannellonis au bœuf. Miam ! La finesse de la pâte est probablement moins importante que pour les lasagnes (qui en acquièrent une onctuosité incomparable), mais c’était vraiment exquis. Une petite salade de rampon à côté (c’est le nom local de la mâche, pour mes lecteurs franco-français), et la vie est belle !

Jeudi soir, avec un superbe filet de morue acheté chez Manor, j’ai cuisiné de la morue aux épices, avec à côté du riz aux épinards. C’était très bien, et je retiens la recette de riz – si l’on peut appeler ça une recette, des épinards surgelés hachés dégelés et réchauffés dans la casserole, puis ajout du riz, de l’eau, et cuisson classique à la Vietnamienne – c’est surprenamment bon.

Vendredi soir, nous avons sorti notre Passeport Gourmand et sommes allés manger à l’Auberge du Lac de Sauvabelin. C’est un joli endroit, j’adore ce lac et ses environs, la nature tout près de la ville… Il y a là un sacré potentiel qui est bien mal utilisé. Un accueil affable, mais une salle tristounette, et une cuisine passable, sans plus. J’ai pris une salade de poulpe en entrée qui aurait pu être très bonne (le poulpe était bien cuit et bien assaisonné), mais la salade verte était de la « 4ème gamme », et quelle idée de mettre des carottes râpées et des dés de betterave dans une salade de poulpe ! Ma bouillabaisse ultérieure ne relevait pas le niveau. Soupe trop salée, poissons trop cuits… D’ailleurs, j’ai compté une dizaine de convives en tout et pour tout, pour un vendredi soir c’est bien peu, ce qui montre bien qu’il y a des choses à améliorer.

Etait-ce la dernière semaine de 2013, ou la première semaine de 2014 ?

J’ai récemment appris qu’il existait à Lausanne un restaurant laotien, ou plus exactement laotien et thaïlandais. J’avais le souvenir de délectables saucisses laotiennes mangées à Divonne il y a une quinzaine d’années, j’avais donc très envie de l’essayer. Nous y sommes allés le samedi soir, et n’avons pas été déçus. Le restaurant s’appelle le Sabaidee Thaï-Vieng, et est situé rue du Bugnon, un peu en dessous du CHUV. Nous avons pris le plateau d’assortiments d’entrées laotiennes. Les saucisses étaient aussi délicieuses que dans mon souvenir, mais j’ai été un peu déçue par le saucisson laotien. Il y avait aussi des travers de porc et des ailes de poulet, excellents les deux. Ensuite, j’ai testé le tartare de bœuf laotien, demandé moyennement piquant – je suppose que j’aurais pu aller à « très piquant », mais ça aurait été limite. Il était délicieux. En dessert, nous nous sommes partagés à deux le trio de desserts thaï, excellents.

Dimanche midi, penne grappa. A l’époque où je fréquentais le regretté newsgroup fr.rec.cooking, un cuisinier professionnel italien très créatif nommé Ruggero Ruggeri le fréquentait aussi. C’est de lui que je tiens cette recette délicieuse, que vous trouverez ici.

Dimanche soir, mon cousin et sa famille sont arrivés pour une visite de plusieurs jours. Ce sont des gourmets confirmés, il fallait que j’assure ! J’ai commencé tradi, avec cette bonne spécialité vaudoise hivernale qu’est le papet aux poireaux et ses saucisses aux choux.

Le lundi midi j’ai été un chouïa vers l’Asie, avec des mini-pilons de poulet miel et soja (recette très facile mais impeccable : on verse quelques schlouks – ne me dites pas que vous ne connaissez pas le schlouk, cette unité culinaire incontournable – de sauce soja et de miel liquide sur les pilons dans un plat à four, on touille, on enfourne à four chaud, après 30 minutes environ et quelques remuages c’est prêt), mais avec un écart états-unien pour accompagner : un cole slaw (mais peu mayonnaisé, je le préfère avec une crème légère genre Fjord).

Lundi soir, une belle fondue moitié-moitié, qui fait toujours plaisir !

Mardi, mon cousin et moi avons cuisiné toute la journée (buffet pour 19 personnes, qui fera très bientôt l’objet d’un article de ce blog à lui tout seul, article en commun avec le blog de mon cousin d’ailleurs), nous avons donc envoyé nos conjoints et notre progéniture à la pêche au repas (correction : mon conjoint me souffle à l’oreille que la progéniture n’est pas allée chercher le repas, seuls les conjoints ont travaillé) dans mon restaurant chinois préféré : Chez Xu. Chez Xu c’est le restaurant qui m’a dégoûtée à vie des restaurants chinois conventionnels. Chez Xu la carte n’est pas un tableau Excel (vous savez, avec dans une direction les viandes et dans l’autre les sauces), on mange incroyablement bien pour incroyablement bon marché, une cuisine familiale, des plats que j’ai rarement vus sur une carte de restaurant. Ce jour-là j’ai pris un de mes plats préférés, l’agneau au cumin (et d’habitude je n’aime pas le cumin, c’est tout dire !), mais il y avait aussi du bœuf croustillant, de l’agneau aux poireaux, des raviolis grillés, de la salade de laminaire, et plein d’autres choses encore… Nous avons pris, pour 7 personnes, 2 entrées et 7 plats (accompagnés de nouilles ou riz blanc), et il est resté encore un repas pour deux adolescents en pleine croissance quelques jours plus tard. Et c’était délicieux, comme d’habitude !

Le soir, eh bien c’était le buffet de Nouvel-An, et comme dit plus haut, ce sera le sujet d’un autre article. Sachez pour l’instant que sa préparation a occupé 2 personnes de 10h à 17 heures et qu’il était abondant et excellent !

Mercredi midi (enfin, 13h30, le premier de l’an…), ce fut un buffet de restes du buffet ;-).

Mercredi soir, nous aurions eu assez de restes pour continuer à les manger, mais 3 fois de suite, non, c’est trop. J’ai fait, pour la quatrième fois en quelques années, une recette de joue de bœuf à la Chauvinoise que je trouve délectable (mais là je l’ai faite avec un morceau de rôti de bœuf en lieu et place de joue, avec 1 bouteille de vin au lieu de deux, et 1h30 à la cocotte minute au lieu de 3 en cocotte traditionnelle), accompagnée d’un grand plat de carottes, pommes de terre et céleri rôtis au four.

Jeudi nous sommes partis en vadrouille. Nous voulions visiter le musée du chocolat (Maison Cailler) à Broc, comme toute la Suisse romande apparemment, vu le monde qu’il y avait là-bas vers 11h15 quand nous sommes arrivés… Comme leur organisation est hélas très peu conviviale (impossible de prendre à l’avance des billets, même pour l’après-midi même), nous nous sommes rabattus sur la boutique, d’où nous sommes repartis avec une cargaison de chocolat, et nous sommes allés manger une fondue (mais tout vacherin cette fois) au Creux-du-Feu, petit restaurant d’alpage ouvert seulement l’hiver dont nous avons été fort satisfaits. Après quoi nous sommes rentrés à Lausanne et avons vu la belle exposition Salgado-Woods au musée de l’Elysée (la chance ! Quelques jours avant la fin !).

Mes visiteurs étant, je vous l’ai dit, des fins gourmets, je voulais les emmener faire un repas un peu gastronomiques. Je ne m’étais jamais rendue compte du nombre de restaurants fermés la première semaine de janvier ! Heureusement, mon Japonais préféré, le Kazoku, était ouvert, et nous y avons fait un repas à la fois abondant, délicieux et léger qui clôturait très bien la saison festive.

Le vendredi midi nos invités étaient déjà partis, l’homme travaillait (j’ai plus de vacances que lui), j’étais seule avec mes fils, on a profité des restes de Nouvel An (quand je vous dis que ce buffet était copieux !). Et le soir, nous sommes sortis avec des amis manger un grand plateau de fruits de mer au Lausanne-Moudon (je ne savais pas qu’ils en avaient, une belle découverte !).

Car il faut un début à tout…

Il y a tant de blogs de cuisine, souvent très bien faits, que je n’ai pas eu envie d’en rajouter un. Mais je sais que les questions que l’on me pose souvent sont : mais comment est-ce que tu trouves des idées pour faire à manger, comment est-ce que tu trouves le temps aussi, et surtout, surtout – qu’est-ce que tu as fait de bon ces derniers temps ?

La réponse à la première question est facile : j’adore faire la cuisine, ça fait 40 ans (si si !) que je cuisine, j’ai une collection impressionnante de livres de cuisine, je n’ai aucun problème à trouver des idées, j’ai plutôt de la difficulté à les sélectionner ! Quand je fais mes menus pour la semaine à venir, je prends 2 ou 3 bouquins dans ma collection, parfois je vais sur Marmiton et je pioche dans mon carnet ou j’y fais des recherches, je fais une recherche Google si j’ai une idée bien précise de recette que je ne trouve pas directement…

La réponse à la deuxième question est qu’étant donné que la cuisine est un hobby pour moi, eh bien je passe en moyenne une heure par jour à cuisiner, le soir en rentrant du boulot, sans que cela ne me pèse. Quand mes enfants étaient petits, c’était plutôt une demi-heure (et j’ai développé ou trouvé un nombre impressionnant de recettes rapides), mais maintenant je peux me laisser aller… La cuisine est un hobby merveilleux, personne ne vous en veut d’y passer du temps, et ce qui est pour tant d’autres un devoir est pour moi un plaisir !

Quant à la troisième question, eh bien c’est à celle-là que ce blog veut répondre. Mon but est de poster une fois par semaine la liste commentée de mes menus de la semaine passée. J’espère que ça amusera quelques lecteurs/trices et que ça donnera des idées à quelques autres !

Et voici donc ma première semaine.

Il faut tout d’abord que je vous explique que culinairement parlant, ma semaine commence le samedi soir. En effet, je fais la grande majorité de mes courses (viande, fromages, légumes, fruits) au marché de Lausanne le samedi matin, complétées par un petit passage dans un supermarché (mais pas un grand, je déteste les hypermarchés le samedi). Et le samedi midi en général, nous mangeons au restaurant, histoire de ne pas être stressés.

Samedi soir, nous étions 7 à table. J’avais envie d’un bon plat mijoté, et pour contraste, d’une entrée et d’un dessert bien frais. Ce fut donc :

  • En entrée, du houmous (recette de mon père, d’origine roumaine) et une salade libanaise aux poivrons grillés, épinards crus et menthe (recette tirée du livre « La cuisine libanaise », trouvé récemment à la librairie de l’Institut de Monde Arabe à Paris)
  • En plat, un tajine de bœuf aux coings (recette trouvée sur le blog culinaire A Chicken in the Kitchen, que je ne connaissais pas), accompagné de semoule de couscous
  • En dessert, un carpaccio d’ananas au sirop vanillé (recette Marmiton), que j’ai plutôt servi sous la forme de salade d’ananas (vous remarquerez vite, si vous continuez à lire ce blog, que la présentation n’est ni mon fort ni mon grand intérêt…)

Bilan : très agréable. Mais j’aurais pu épicer un peu plus le tajine. Et le carpaccio d’ananas était franchement exceptionnel.

Le dimanche midi, j’ai envie en général de faire simple, histoire de ne pas me lever trop tôt… Quoi de mieux, en ce début d’hiver, qu’une belle fondue au fromage ? Faite avec le délicieux mélange moitié-moitié du fromager Dutweiler, totalement approuvée, comme d’hab.

Dimanche soir : je voulais un équilibre nutritionnel (oui, bon, enfin ça c’était la rationalisation – je voulais surtout utiliser du chou nordique, en anglais kale, que l’on trouve au marché chez le primeur bio de la Riponne), alors soupe toscane au chou noir (tirée du livre d’Ada Boni « La Cucina Regionale« , qui est ma bible en matière de cuisine régionale italienne). Avec du pain grillé et beaucoup de Parmesan c’était très bien (qui a parlé d’équilibre nutritionnel ?…), mais bon, c’est pas immortel non plus.

Lundi soir, repas ludique : j’ai un grill électrique (avec un côté grill côtelé, un côté plancha), on a fait une sorte de charbonnade. Des petites tranches de bœuf, cou de porc, poulet, champignons, des rondelles d’oignon, des chipolatas aux herbes, quelques merguez, des tranches de poivron. Et 2 sauces vite faites, l’une yaourt + curry, l’autre yaourt + une sorte de mélange d’herbes et épices que j’ai rapporté d’un voyage quelconque. Ah oui, et le reste de chou nordique (j’en avais acheté beaucoup trop pour la soupe) débarrassé de ses côtes, blanchi 10 minutes, égoutté et assaisonné d’ail, de citron et d’huile d’olive. Le chou nordique comme ça je recommande, c’était franchement délicieux.

Mardi soir, je suis passée acheter du poisson chez Manor, ils avaient des joues de loup de mer. Le poissonnier, très gentil, m’a conseillé de les cuisiner avec une sauce à l’oseille. Excellente idée, j’avais de l’oseille (du jardin) au congélateur. Petite surprise en ouvrant le tupp d’oseille : c’était tout rouge. Ah ben oui, j’avais oublié, j’ai au jardin non seulement de l’oseille verte mais aussi de l’oseille rouge !

Et voilà, joues de loup sautées à la poêle, sauce (rouge !) échalotes + oseille + vin blanc + crème, et des petits pois (surgelés) additionnés d’oignons frais grossièrement hachés.

Le reste de la semaine n’est pas cuisiné par moi, mais je vous le raconte quand même, pour le fun !

Mercredi soir, notre traiteur Sri-Lankais préféré, M. Shiva (qui n’a pas pignon sur rue, mais en revanche un site appétissant, et que je vous recommande chaudement), nous a apporté un festin. Boulettes de pois chiches en entrée, puis poulet tandoori, agneau au curry, et riz biryani aux crevettes. Et pour finir, son fameux gâteau de semoule. Miam ! Si vous voulez en savoir plus sur cet homme remarquable, voici une courte biographie.

Jeudi soir, repas de Noël d’un comité auquel j’appartiens, nous sommes allés au Kazoku à Lausanne. C’est à mon sens le meilleur Japonais de Lausanne, et ça ne se limite pas aux sushis ! Et je n’ai pas été déçue, cette fois encore. J’ai mangé une entrée nommée « Mini-burgers de coquilles Saint-Jacques aux oursins », en vrai des coquilles Saint-Jacques crues, coupées en 2 et « farcies » de chair d’oursin, légèrement assaisonnées, avec une petite salade d’algues, un délice. Ensuite j’ai décidé de ne pas commander l’anguille (que j’adore ici), histoire de changer, et je me suis laissée tenter par des crevettes géantes rôties à la citronnelle, cuisson parfaite, très goûteuses, je n’ai pas regretté (même si l’anguille de ma voisine me faisait de l’œil…). Je ne suis pas une grande fan de dessert, mais quand le serveur a annoncé un fondant au chocolat blanc et thé vert, j’ai craqué. Et bien m’en a pris ! Un vrai fondant, tiède, onctueux, au cœur coulant, tout vert, avec un bon goût de thé vert, une pure merveille (servi avec une boule de sorbet citron très agréable). Bref, que du bonheur !

Et finalement, vendredi soir, nous avons mangé avec des amis au restaurant de l’Ecole Hôtelière de Lausanne, le Berceau des Sens, que nous avions tous envie de découvrir. Et ce fut une belle découverte ! Nous avons, justement, pris le menu « Découverte » en 5 plats. Les portions ont l’air mini mini, mais ça s’accumule, je n’ai pas réussi à finir mon dessert ! Nous avons eu du foie gras à l’anguille fumée, puis des coquilles Saint-Jacques (oui, encore, mais on ne s’en lasse pas) avec risotto au jus de betterave, puis du chevreuil sauce poivrade, puis un très beau chariot de fromages, et enfin une forêt noire destructurée – et je ne vous parle même pas des apéritifs, amuse-bouches et mignardises… Le service, assuré par des étudiants supervisés, est adorable, la cuisine très fine et pleine de goût, et la carte des vins passionnante.

J’espère que vous avez eu la patience de me lire jusque là – et je vous promets, la semaine prochaine, je prends des photos !