Entre Aoste et Epinal

Samedi soir, nous étions à Aoste. Nous avons fait un inoubliable repas (tant par la qualité des mets et des vins que par la gentillesse et la compétence du personnel) au Vecchio Ristoro. C’est une adresse que je ne peux que recommander chaleureusement, de la grande cuisine italienne dans toute sa splendeur, avec la mise en valeur du produit et la (fausse) simplicité qui la caractérisent, et un accueil et service adorables.

Dimanche midi, nous avons mangé sur la route du retour dans un petit restaurant que nous aimons bien à Etroubles, le Gîte aux Marroniers. J’ai d’abord pris un carpaccio de carne salada sur lit de salade, puis des pâtes aux aubergines et à la ricotta salata.

Dimanche soir, à la maison, l’homme étant en petite forme n’a pas mangé et moi je me suis préparé, vite fait bien fait, une tomate-mozzarella-basilic.

Lundi soir, j’ai fait des morceaux d’agneau au four sur lit d’aubergines et courgettes, le tout parsemé généreusement de romarin.

Mardi soir, j’ai servi tout d’abord du carpaccio de poulpe à la ciboulette, puis du melon vert (qui n’était malheureusement pas très bon, peu de goût et assez dur par endroits) accompagné de jambon aux herbes.

Mercredi soir, j’ai passé au four trois types de saucisses portugaises : de la farinheira, de la morcela (qui est le boudin noir portugais, assez différent du nôtre), et du chouriço. J’avais mis dans le même plat des petits poivrons verts, et j’ai servi une salade de roquette en accompagnement.

Jeudi soir, j’ai fait des penne aux épinards et au kimchi (avec beaucoup plus d’épinards que dans la recette) très réussies.

Vendredi soir, étant partis passer le long weekend du Jeûne Fédéral en Lorraine avec des amis, nous avons mangé aux Ducs de Lorraine à Epinal. Belle table classique avec une cuisine française très maîtrisée, un chariot de fromages et un chariot de desserts inoubliables, décor très réussi mélangeant l’ancien et le contemporain, service sympathique mais malheureusement un peu approximatif (surtout au début du repas, nous sommes restés assez longtemps sans les cartes par exemple).

Des soupes, du gibier

Toutes les recettes de cette semaine, à l’exception de la soupe à la tomate, proviennent du livre Cuisine saveur et vie active, dont j’ai déjà parlé dans mon article précédent.

Samedi soir, nous avons dégusté la chasse à l’Hôtel de France (adresse très « dans son jus » que j’affectionne et dont je parle plus en détails dans cet article). Je prends d’habitude le duo de terrines de gibier, cette fois j’ai voulu essayer le carpaccio de cerf. La viande était exceptionnelle, mais il y avait malheureusement trop d’huile et trop de Parmesan par dessus. C’était quand même bien bon (je n’ai mangé que le tiers des écailles de fromage). J’ai ensuite pris des médaillons de chevreuil sauce morilles absolument exquis, et je n’ai pas pu résister aux raisins à la lie en dessert (mais j’ai découvert que maintenant que je ne mange presque plus de sucre, c’est devenu bien trop sucré à mon goût !).

Dimanche midi, j’ai servi une excellente et veloutée soupe à la tomate (en utilisant de la passata de tomate à la place des tomates pelées en boîte), et du fromage.

Dimanche soir, j’ai grillé des brochettes de poulet thaï et sauté du pak choi (c’était un gros pak choi, de la taille d’une botte de côtes de bettes, et il était bizarrement amer, malheureusement).

Lundi soir, j’ai fait (sans recette) des gros fusilli complets au pesto de pistache (en bocal) et à la burrata, celle-ci donnant une fraîcheur bienvenue au plat.

Mardi soir, j’ai mijoté de la soupe aux poivrons grillés et l’ai accompagnée de coppa.

Mercredi soir, repas au Maharaja (restaurant indien hautement recommandable dont j’ai déjà parlé dans cet article). Nous avons d’abord partagé des pakoras d’aubergine et des ailerons de poulet grillés, puis nous avons partagé du poulet « Murg Irani » et de l’agneau « Gosht Masala ». Nous avons aussi pris un naan à l’ail, une vraie tuerie.

Jeudi soir, j’ai fait du cabillaud à la thaïlandaise (recette du livre cité plus haut, cabillaud en papillote avec des condiments thaï), excellent, et des épinards à la coréenne (c’est tout simple mais délicieux, une recette dans ce genre-là, pour laquelle j’utilise des épinards surgelés).

Vendredi soir, j’ai poêlé des coquilles saint-jacques (j’étais contente de ma cuisson, elles étaient nacrées et fondantes) et les ai servies avec de la salade de chou noir.

Chaleur piémontaise, douceur lausannoise

Il faisait bien chaud au Piémont ! Mais heureusement, toujours avec un petit vent…

Samedi soir, nous avons mangé à Alba, dans un excellent restaurant, le Voglia di Vino. Nous avons pris le menu « Tradition et truffe » (dont on nous a bien précisé, très gentiment, qu’il était à la truffe d’été, moins intense en arôme, étant donné la saison), et tout était délicieux (seul défaut, un manque total de légumes). Je précise que le dessert prévu était un bonet au caramel salé, j’ai demandé les fraises et je les ai eues sans problème.

Dimanche midi, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à Aoste, au restaurant Ad Forum, où j’ai mangé une fraîche et savoureuse salade géante (avec croûtons, jambon de campagne et fromage). Nous avons tous (nous étions quatre) partagé en sus une belle planchette de charcuteries et fromages.

Dimanche soir, de retour chez nous après avoir fait quelques courses côté italien (qui nous ont fait la semaine, il vous suffit de lire la suite pour le comprendre), j’ai préparé une carne cruda, c’est à dire un tartare à la piémontaise, servi avec une salade verte. Il fait doux sans être trop chaud à Lausanne ces jours, c’est drôlement agréable !

Lundi soir, nous avons mangé dans un restaurant péruvien (dont j’ai déjà parlé dans cet article), Chez Loïc. J’ai commencé par un pisco sour, puis continué avec un excellent ceviche de poisson et fini par des chicharrones de porc, que du gras bien moelleux et du croquant, un vrai bonheur !

Mardi soir, j’ai frotté des tranches de veau d’un mélange d’herbes et d’épices trouvé dans mes placards (ce n’est pas une armoire à épices que j’ai, c’est un dressing à épices…) et les ai poêlées et accompagnées de salade verte ainsi que d’épinards cuits servis froids avec une sauce (improvisée) coriandre fraîche/vinaigre/huile de caméline/ail très réussie.

Mercredi soir, j’ai fait griller des petites brochettes d’agneau, succulentes, et les ai accompagnées de frijoles refritos (sortis de mon congélateur) et d’une salade verte.

Jeudi soir, j’ai préparé une sorte de chakchouka improvisée aux oeufs, au sujuk, aux poivrons et aux tomates, parfaitement délicieuse.

Vendredi soir, nous avions des amis à la maison. J’ai d’abord servi une salade estivale de cerises, tomates cerises et burrata, puis du cabri rôti au four accompagné de caviar d’aubergines et de salade verte. En dessert, j’avais préparé une très fraîche soupe de fraises à la menthe.

Canicule

Samedi soir, nous avons mangé sur la terrasse idyllique du Restaurant du Petit Port, à Saint-Sulpice. J’ai commencé par une entrée hyper-classique que j’adore, de l’avocat aux crevettes sauce Calypso, puis j’ai choisi le ceviche d’omble chevalier, très frais et agréablement accompagné par une quantité impressionnante de crudités (moi qui me plains souvent du manque de légumes dans les restaurants, là je n’avais rien à dire, c’est bien agréable !).

Dimanche midi, j’ai servi du pasturma (ramené de Turquie !) en fines tranches, accompagné de pickles fait d’après cette recette (mais je n’ai mis que deux cuillères à soupe de sucre, cinq ça me semblait énorme, et le résultat était parfait).

Dimanche soir, j’ai utilisé une nouvelle fois le livre d’Anjun Anand dont je parlais dans cet article et fait des crevettes tandoori à la moutarde accompagnées de salade de pousses d’épinards aux cacahuètes. Délicieux, et très léger par ce temps caniculaire (qui me coupe quand même un peu l’appétit).

Lundi soir, j’ai simplement grillé des petites saucisses achetées au marché (trois sortes : siciliennes, au piment d’Espelette et à la citronnelle), que j’ai accompagnées d’une salade verte. Je n’ai volontairement pas pris de photo, ça me semblait peu intéressant…

Mardi soir, j’ai servi une chakchouka verte, une avalanche de légumes croquants très savoureuse.

Mercredi soir, saveurs d’Italie, un plat d’été très Toscan : une salade d’épeautre, dans laquelle j’ai mis des courgettes grillées, du poivron grillé, de l’aubergine grillée (en utilisant mon truc magique pour qu’elle soit moelleuse sans boire trop d’huile), des tomates cerises, des oignons frais et de la feta, le tout assaisonné avec du jus de citron dans lequel j’avais fait tremper une gousse d’ail frais hachée (ce qui coupe un peu le piquant de l’ail) et de l’huile d’olive. Miam !

Jeudi soir, j’ai confit des blancs de poulet (en remplaçant l’écorce d’orange, peu de saison, par de l’écorce de citron) que j’ai présentés avec une salade de tomates. Je ne vous conseille pas la recette, c’était franchement bof. Bizarrement, le blanc de poulet est moins moelleux que simplement cuit à la poêle, et n’absorbe aucun des éléments aromatiques placés dans l’huile.

Vendredi soir, nous avons mangé avec des amis au restaurant Là Haut, à Chardonne. Nous y avions été il y à longtemps, à l’époque où il s’appelait Le Montagne et où David Tarnowski officiait en cuisine. La nouvelle version est très agréable, et nous avons très bien mangé, avec une vue surplombant le lac impressionnante. Tous les plats étaient délicieux, avec (et de ma part c’est rare !) une mention spéciale pour le dessert, une combinaison mozzarella-olives noires confites (si si !) étonnante, douce avec une pointe de sel, que j’ai adorée.

Mars et frimas

Samedi soir, nous avons retrouvé avec un grand bonheur notre restaurant préféré en Italie, près d’Aoste : il s’agit de la Locanda La Clusaz, dont nous étions de fidèles clients depuis 1992 (sic !), qui avait fermé au début de la pandémie et n’avait pas rouvert car les tenanciers avaient décidé de prendre une retraite bien méritée. Miraculeusement, l’endroit a été repris par une nouvelle équipe qui est dans la droite ligne des anciens propriétaires, avec en plus les mêmes cuisiniers ! Nous nous sommes laissés faire avec le menu surprise (que j’ai pour ma part demandé sans dessert, du coup on me l’a remplacé gracieusement par une assiette de fromages), et voici ce que nous avons dégusté :

Dimanche midi, retour d’Aoste où j’avais fait de belles provisions. J’ai vite poêlé des piadine à la farine de kamut, que j’ai présentées avec de la robiola, du jambon cru, de la mortadelle et de la porchetta, ainsi qu’une salade de roquette.

Dimanche soir, j’ai servi des scaloppine au Marsala et une grande poêlée de broccolinis à l’ail et au piment.

Lundi soir, j’ai cuisiné des côtelettes de veau poêlées à la crème, accompagnées de chou noir sauté à l’ail.

Mardi soir, j’ai servi des épinards froids à l’huile d’olive et au citron, des asperges avec mayonnaise maison, et un beau plateau de fromages italiens.

Mercredi soir, nous étions învités chez des amis.

Jeudi soir, j’ai préparé des artichauts frits à la friteuse sans huile, que j’ai servis avec de la viande séchée.

Artichauts épineux de Sardaigne

Vendredi soir, nous avons fait un excellent repas avec un ami au Cuba Libre, restaurant Cubain (s’il est nécessaire de le dire, vu le nom…) tout à fait authentique (et qui ne fait pas du tout partie de la vague hipster qui déferle sur Lausanne depuis quelques années). Nous avons d’abord partagé une entrée de beignets de morue, puis j’ai pris du porc frit accompagné de salade, riz au haricots noirs et manioc, un pur délice (et largement servi, je suis partie avec un repas de midi gentiment emballé par la serveuse).

Simplicité

Cette semaine, j’ai utilisé pour deux repas le livre « Simple » d’Ottolenghi. Il est plein de bonnes recettes (qui ne sont pas toutes si simples que ça d’ailleurs, mais il est vrai que par rapport à l’autre livre de lui que j’ai, Jerusalem, c’est beaucoup moins compliqué et chronophage…), et je compte bien continuer la semaine prochaine.

Mais commençons par le début.

Samedi soir, sans recette, j’ai grillé à la plancha des sardines, un morceau de thon préalablement mariné à la sauce ponzu, des calamaretti et des grosses crevettes, tout cela servi avec une salade de mâche.

Dimanche midi, repas de flemmarde : une soupe de poisson de la Belle-Iloise améliorée avec du poireau et du taro, accompagnée de rouille de la Belle-Iloise !

Dimanche soir, j’ai étrenné ma nouvelle friteuse sans huile (qui est une espèce de four-friteuse, une Tefal Easy Fry Oven & Grill) en faisant du lard à la coréenne, escorté de kimchi et d’épinards marinés.

Lundi soir, j’ai servi une poêlée de chou noir au chorizo absolument exquise, recette trouvée dans « Simple ».

Mardi soir, je suis repartie en Corée pour une soupe piquante au boeuf bonne, mais que j’ai trouvée quand même un peu fade, bizarrement. Il faut dire que je n’avais pas trouvé les fougères utilisées dans la recette, que j’ai finalement remplacées, après recherche, par du cresson – ceci explique probablement cela.

Mercredi soir, à nouveau une recette de « Simple » : du poulet miso (dernière recette de la page), moelleux et caramélisé, très réussi, que j’ai servi avec des bok choi sautés à l’ail.

Jeudi soir, j’ai à nouveau utilisé la friteuse sans huile pour faire des ailerons et manchons de poulet (avec sauce soja-ail), accompagnés de cole slaw coréen.

Vendredi soir, nous avons mangé au Zafferano. C’était, comme d’habitude, excellent. A trois, nous nous sommes d’abord partagé une salade de fruits de mer et une planchette de jambon cru roquette et mozzarella. Ensuite j’ai commandé du filet de bar à la méditérranéenne, aux câprons et olives, servi avec d’excellents légumes croquants (j’avais demandé qu’on omette les pommes de terre, ce qui fut fait sans aucun problème – j’apprécie ce genre de flexibilité).

Lausanne, Madrid

Voici une semaine qui commence à Lausanne et se termine à Madrid. En effet, mon homme y était pour le boulot et je l’ai rejoint pour le weekend. C’est une ville que je n’avais vue qu’une fois, quand j’avais dix ans – autant dire que je ne la connaissais pas – et que j’ai trouvée superbe. Nous nous sommes d’ailleurs dit que nous y retournerions plus longuement, en deux jours on ne fait qu’en effleurer la surface.

Samedi soir, j’ai fait un excellent chowder aux épinards et lard accompagné de pain de maïs.

Dimanche midi, nous étions invités à une fête d’anniversaire.

Dimanche soir, j’ai tenté une recette qui m’intriguait, du cabillaud confit dans de la graisse d’oie et betteraves (avec le reste du pain de maïs en accompagnement). C’était excellent, et j’ai appris deux choses : on peut confire du poisson, et les tranches fines de betterave bien croquantes, à peine cuites, c’est délicieux.

Lundi soir, j’ai fait une potée de céréales et chou frisé un peu étouffe-bougre, mais bonne.

Mardi soir, nous avions un invité, j’ai servi du confit de canard accompagné de pommes de terre sarladaise et de haricots verts au zaatar.

Mercredi soir, j’étais donc seule puisque mon cher et tendre était parti le matin pour Madrid. J’ai mangé les restes de la veille, tout simplement.

Jeudi soir, toujours seule, même pas honte : avocat et oeuf dur mayo, comme le lundi de la semaine précédente.

Vendredi soir, nous étions donc à Madrid. j’avais fait mes repérages et réservations à l’avance, et nous avons fait un repas exceptionnel au restaurant Etimo. Nous avons pris le menu dégustation en six plats, avec accord mets-vins, et nous avons été conquis. Par l’accueil et le service tout d’abord, avec en particulier une sommelière/maître d’hôtel impressionnante de gentillesse, d’efficacité et de passion pour les vins et les accords. Par la qualité de la cuisine ensuite, pleine de saveurs et de délicatesse, faisant la part belle aux légumes ainsi qu’aux produits locaux, et très inventive (le dessert à base de fromage était d’une maestria époustouflante, un délice !). Et finalement, par un rapport prix/plaisir imbattable, tant du menu que des vins.

Dans une bulle (jeu de mot inside)

Samedi soir, nous avons mangé à Bulle, dans un restaurant qui démontre que la bistronomie n’est pas un vain mot : L’Ecu. Ambiance agréable et décontractée, pas de chichis, service sympathique et ce qui est dans l’assiette vaut le détour ! Comme on est en pleine saison de la chasse, j’ai d’abord choisi un « tartare de daim à l’huile de noisette et glace aux bolets » à damner un saint, puis j’ai craqué pour la « pièce de chasse confite du chef », qui était un confit d’épaule de chevreuil ce jour-là, tout à fait succulent (escorté de spätzlis bien croquants et d’une belle assiette de garnitures variées). Nous avons discuté un bon moment avec le maître d’hôtel/sommelier, qui avait l’air ravi de parler des vins du Vully avec des gens qui s’y intéressent, et passé une excellente soirée.

Dimanche matin, nous nous sommes promenés avec beaucoup de plaisir au Salon Goûts & Terroirs de Bulle. Nous avons pu bien discuter avec les exposants (les petits producteurs et vendeurs surtout), goûter plein de choses, et nous sommes repartis avec une besace bien remplie : longeole genevoise, filet de sandre fumé, ail rose de Lautrec, purée de tomates séchées, rhum philippin au chaï, Armagnac 30 ans d’âge, etc. Du coup, à midi, nous avons mangé sur place, le choix était grand (au moins 7 restaurants, éphémères, si j’ai bien compté) et nous avons opté pour le restaurant neuchâtelois, tenu par un traiteur qui s’est avéré excellent (Cinq Sens, à Fontaines). J’ai choisi une entrée « millefeuille au jambon persillé » absolument superbe, et fini avec une belle assiette de fromages (ayant un gros repas prévu le soir, j’ai fait léger à midi).

Dimanche soir, nous étions invités.

Lundi soir, j’ai fait un risotto d’orge à la burrata et aux épinards, plutôt agréable.

Mardi soir, nous avons été manger à Montreux après un spectacle, au 45 Grill & Health. J’ai d’abord pris 6 huîtres (des Belon N°2), puis un tartare Majestic (à l’huile de truffe) très bien assaisonné, et enfin une boule de glace expresso croquant.

Mercredi soir, nous avions des amis à la maison. Je me suis lancée dans la confection de sarmale, que j’ai accompagnés de polenta, et c’était franchement délicieux ! J’ai servi ensuite une tarte aux bananes et à la confiture de lait en dessert (recette déchirée dans un vieux magazine, je ne la retrouve pas online), pas légère légère mais très réussie.

Jeudi soir, j’ai cuisiné des boulettes de viande avec poivronnade aux bolets, c’était assez rapide à faire et très agréable.

Vendredi soir, j’ai fait des pâtes citron crème. Simple et excellent ! Je n’ai pas ajouté le zeste supplémentaire à la fin, qui me semblait superflu, ni les grains de pavot, qui à mon avis font plus pour la déco que pour le goût.

Octobre au balcon

Il fait drôlement doux pour la saison, vous ne trouvez pas ? Du coup, cette semaine a été un peu partagée entre salade et plats plus roboratifs.

Samedi soir, nous avons pique-niqué dans le train de retour de Venise, je vous passe les détails (et non, je n’oublie pas de venir vous parler des restaurants visités à Rome et à Venise, ça va venir incessamment sous peu !).

Dimanche midi, j’ai fait des pâtes avec une sauce un peu improvisée à partir de poivron en lanières (reste du pique-nique de la veille), d’ail, de piment et de sauce tomate.

Dimanche soir, j’avais sorti le matin deux tournedos de boeuf du congélateur, je les ai préparés en cuisson lente (marqués rapidement des deux côtés à la poêle, puis 40 minutes au four à 90°). Je les ai accompagnés d’un mélange d’épinards et d’oseille du jardin, le tout sorti aussi du congélateur et assaisonné d’oignons frits et de beurre.

Lundi soir, j’ai encore puisé dans le congélateur pour faire une grande salade de haricots verts et de poulet, complétée de deux oeufs durs, d’un peu de pecorino que j’avais dans le frigo et de tomates cerises et de rucola survivantes du pique-nique. Et j’ai réceptionné avec joie la commande faite depuis l’Italie sur le site Farmy, qui me permet de ne pas devoir acheter de tristes légumes de supermarché – j’ai ainsi pu cuisiner tranquillement le reste de la semaine. Tout ce qui est en vente sur ce site ou presque provient de paysans et commerces locaux, j’applaudis des deux mains ! Et pour nous Lausannois, la livraison est gratuite. Bref, c’est devenu mon bon plan quand je ne peux pas aller au marché.

Mardi soir, j’ai poêlé des ris de veau et les ai escorté d’une salade de chou noir (il me restait de la sauce faite il y a deux semaines pour une salade de kale, j’ai utilisé la même recette mais sans rajouter de Parmesan sur la salade).

Mercredi soir, j’ai préparé un risotto à la crème de potimarron, toujours avec la recette de Macha Méril (dans “Moi j’en riz“) que j’affectionne (et que j’ai modifiée en enlevant la purée de courge avant de nacrer le riz, et en la réintroduisant en même temps que le bouillon).

Jeudi soir, j’ai fait de la cuisine française bien classique : des suprêmes de pintade à la moutarde et à la crème (sans recette) avec des lamelles de pommes de terre au four (à la graisse de canard) et une salade verte.

Vendredi soir, nous avons mangé tard, après un spectacle. J’ai découvert que Le Vaudois fermait sa cuisine à 23h30 les soirs de fin de semaine, nous en avons profité pour manger un plat que nous prenons rarement, un caquelon du vigneron, en version « caquelon du chasseur », avec viande de cerf et de sanglier. Salade d’accompagnement trop pleine de sauce mais fraîche, frites excellentes, bonnes sauces, bref, un plat convivial sympa, et un service efficace et très sympathique.

La belle vie parisienne

Nous étions donc pour le long weekend du Jeûne à Paris. Samedi soir, nous avons mangé anglais (si si ! A Paris ! Nous sommes intrépides !), et très bien je dois dire, à L’Entente. J’ai commencé par une petite salade au haddock et saumon fumé, très délicate, puis j’ai pris le rib-eye steak, délicieux, accompagné de grosses frites et d’une excellente sauce au raifort.

Dimanche midi, nous avons atterri un peu fortuitement aux Trois Elephants, un petit Thaï du quartier Montorgueil. J’ai commencé par une salade de calamar très bien assaisonnée, puis j’ai fait dans le classique avec un poulet au curry vert accompagné de riz gluant. Tout ça manquait un peu de piment (mais sur demande, on nous en a apporté une coupelle) mais était très agréable.

Dimanche soir, nous avons nourri nos yeux et nos appétits en allant faire un repas de belle cuisine classique française au Grand Colbert, superbe restaurant situé dans la Galerie Colbert et datant de 1900. j’ai d’abord pris six huîtres (trois sortes différentes), puis un rognon grillé sauce béarnaise savoureux, que j’ai demandé accompagné de haricots verts au lieu de gratin dauphinois, ce qui n’a posé aucun problème (je trouve le gratin écoeurant avec une béarnaise). Et comme la carte propose notre dessert préféré, à savoir les crêpes Suzette, nous n’avons pas résisté à en partager une portion !

Lundi soir, après toutes ces agapes, je voulais quelque chose de simple, et rapide à faire puisque nous débarquions du TGV. Comme je suis prévoyante (faut bien que je m’auto-congratule, de temps en temps, quoi !), j’avais, avant de partir à Paris, fait confire des belles tomates ananas et les avais stockées au frigo. J’ai donc servi des pâtes avec comme sauce un peu d’ail rissolé et les tomates confites doucement réchauffées au four.

Mardi soir, j’ai continué dans la cuisine légère en servant une soupe de pommes de terre et fanes de carottes (pas de recette, juste un oignon, un paquet de fanes de carottes hachées, blanchies et stockées dans mon congélateur, quelques pommes de terre, de la crème et un bon mixer), avec juste du pain et une petite terrine de cabillaud à la ciboulette (tirée de mon garde-manger sans fond…) en accompagnement.

Mercredi soir, j’ai sorti un paquet de ravioles de Romans de mon congélateur pour réaliser des ravioles aux pousses d’épinard et noisettes, que j’ai enrichies de petits lardons grillés. Bonne recette au goût, mais impossible de garder les ravioles entières, c’était de la charpie.

Jeudi soir, nous avons mangé à la Brasserie de Montbenon, et c’était, comme toujours, impeccable, tant du point de vue de la cuisine que du service. Nous avons d’abord partagé une cassolette de chanterelles en entrée, délicieuse (et comme nous avions dit que nous la partagions, on nous a amené deux petites cassolettes, une attention vraiment charmante). Ensuite, j’ai pris un rôti de porc d’un moelleux incomparable, servi avec des haricots verts cuits juste comme il faut et une purée de pommes de terre à damner un saint.

Vendredi soir, j’ai fait un tartare de thon à la grenade et à la coriandre (sans recette), avec une salade verte à l’avocat.