Cuisine de trois continents

Samedi soir, nous avons été invités par des amis au Café de la Gare à Cully, où nous avons fait un excellent repas. Nous avons pris le menu « Mer », avec en entrée le tartare de thon rouge aux fruits de la passion (coupé gros, très savoureux et bien assaisonné), en plat le filet de bar aux légumes (cuisson parfaite, peau croustillante), et finalement une assiette de fromages, le tout arrosé d’un délicieux Mas de Daumas Gassac 2010 blanc.

Dimanche à midi, avec la bonne sauce tomate de ma belle-mère, j’ai fait en deux temps trois mouvements des spaghettis à la tomate et au chèvre frais (la recette est dans l’énoncé : on chauffe la sauce tomate, on y incorpore le chèvre, et voilà !).

Dimanche soir, j’ai fait un plat hivernal que j’affectionne et dont le magazine de la Migros, au temps où il s’appelait encore Construire, avait publié la recette sous le nom de « choucroute hongroise« , mais dont le vrai nom est « goulasch de Szeged ». Je l’aime beaucoup, c’est une variante de la choucroute qui montre bien la versatilité d’un ingrédient que l’on a tendance à cantonner à une seule recette.

Lundi soir, j’ai servi des côtelettes de porc à la vietnamienne, avec une salade de légumes d’hiver (crus et passés à la mandoline, avec une vinaigrette à l’huile d’argan).

Mardi soir, j’ai fait une délicieuse soupe philippine nommée arroz caldo.

Mercredi soir, j’ai mitonné un mole verde, que j’ai accompagné de riz, d’une salade de radis et concombres, de coriandre et d’avocat. J’ai triché pour le mole, je l’ai fait à la mijoteuse en utilisant une sauce mole verde mexicaine (j’ai trouvé une épicerie mexicaine online, El Sol). Du coup la recette est simple: un lit d’oignon, la viande (cou de porc, en un morceau) préalablement brunie à la poêle, la sauce par-dessus, et en voiture Simone pour 4 heures de cuisson au thermostat High. Le résultat est tout sauf mauvais, mais il ne m’a pas enthousiasmée, et il faut vraiment que je fasse une fois ce plat de A à Z (mais où trouver des tomatillos frais ici ?).

Jeudi soir, j’ai fait du chili au chorizo, absolument exquis. Je l’ai servi avec une escorte de petits plats : cubes d’avocat, coriandre hachée, ciboules hachées, crema mexicaine (faite avec un mélange de crème double, crème acidulée et sel) et miettes de feta (pour remplacer le cotija mexicain, introuvable ici) et du pain grillé.

Vous aurez peut-être remarqué que plusieurs recettes de cette semaine viennent du site Serious Eats, que j’ai découvert récemment et qui est une vraie mine d’or pour les fondus de cuisine comme moi. Très peu de pub, beaucoup de recettes, mais aussi beaucoup de tests, autant de matériel que de techniques culinaires ou de conservation, je n’ai pas encore tout fouillé mais il y a de quoi faire ! Si vous lisez l’anglais, je ne peux que vous le conseiller.

Vendredi soir, nous avons profité d’une offre Qooking pour aller manger chez Ravet. Il y a presque 25 ans que nous y sommes allés pour la première fois, et nous y sommes retournés quelques fois depuis. Les parents Ravet ont maintenant été rejoints par leurs enfants, et les modifications apportées sont intéressantes : des menus moins coûteux, des tables moins nombreuses, des prix « annexes » (comme celui de l’eau minérale, que nous avions trouvé exorbitant à l’époque) moins chers, une sorte de resserrement sur l’essentiel. La cuisine est toujours fantastique, et les vins bien choisis par Nathalie Ravet (nous avons pris les vins assortis au menu). L’offre comprenait une visite de la cuisine, énorme et récemment rénovée (tout induction), et un verre de vin blanc ou de mousseux (seul bémol de la soirée : j’aurais apprécié qu’on me dise qu’il s’agissait d’un mousseux doux, car c’est hélas le genre de vin qui me coupe l’appétit si je le bois en apéritif – heureusement que mon homme aime les vins doux et a gentiment échangé son verre de vin blanc contre mon mousseux). Je ne vais pas commenter le menu in extenso, je vous laisse l’admirer :

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Cuisine d’automne

Samedi soir, nous avions des amis à la maison. En entrée, j’ai servi des rouleaux de poivrons au thon et à la feta et une salade de mâche. En plat, un cocido espagnol (sorte de potée aux pois chiches et au chorizo) escorté, pour les amateurs, de tripes en cocotte. Je dois dire que les tripes étaient particulièrement réussies, fondantes et savoureuses, je retiens la recette. Comme dessert, j’ai fait du kabak tatlisi, un dessert turc à base de courge pour lequel j’ai utilisé du potimarron. J’ai beaucoup aimé ce dessert, imaginez-vous des marrons glacés mais avec, à la place des marrons, des cubes de courge (j’y avais ajouté de la cardamome). Avec l’entrée, nous avons bu un Château Maucaillou 1970 (toujours cette fameuse vente aux enchères, les vins sont d’une qualité étonnante, sur sept bouteilles ouvertes, une seule non consommable) :

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Et avec le plat, un Château de Lamarque 1967 :

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Dimanche soir, nous avons fait un repas étonnant et délicieux au Café Bellagio. Pourquoi étonnant ? Parce que nous étions les seuls clients, dans le bar adjacent au restaurant, le restaurant lui-même étant fermé mais proposant sa carte au bar, et que nous nous sommes posés quelques questions au début. Mais très vite, nous avons pu constater qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter, les maîtres d’hôtel en ont profité pour nous chouchouter et la cuisine s’est révélée extraordinaire. J’ai commencé par un « Carpaccio de cerf, billes de courge, éclats de grenade, oignons roses & copeaux de vieux pecorino » impressionnant – viande tendre coupée pas trop fin, très goûteuse et superbement assaisonnée. Puis nous nous sommes partagés (car il s’agit d’un plat pour deux) une « Selle de chevreuil flambé au gin sauce Grand Veneur & cinq garnitures » (poire au vin, chou rouge, spätzlis, marrons, choux de Bruxelles) encore plus impressionnante – viande parfaite, sauce d’anthologie (une vraie sauce classique de chasse, superbement exécutée), et chaque assaisonnement était excellent, avec une mention spéciale pour la poire. Bref, une vraie découverte, comme on en fait rarement, et nous y reviendrons !

Lundi soir, j’ai fait un excellent et roboratif poulet aux champignons et au vacherin Mont-d’Or, accompagné de pommes de terre au four.

Mardi soir, j’ai servi de la saucisse à rôtir au paprika, avec des légumes rôtis au romarin (un mélange de betteraves, poireau, chou-fleur, courge, pommes de terre et carottes)

Mercredi soir, j’ai fait des mini-pilons de poulet laqués au goût fumé (résultat obtenu en les laquant avec un mélange de sauce barbecue et de liquid smoke), que j’ai malheureusement laissés un peu trop longtemps au four (ils étaient un peu secs du coup) et une salade verte.

Jeudi soir, j’ai mitonné un hachis Parmentier au céleri (la recette est simple : remplacer la purée de pommes de terre par un mélange moitié-moitié de purée de céleri et de purée de pommes de terre).

Vendredi soir, nous rentrions d’Olten où nous avions été chercher une voiture, et nous avons fait un excellent repas au restaurant Anatolia à Morat. Je regrette toujours que les seuls restaurants turcs que l’on trouve à Lausanne et environs soient des kebabs, la cuisine turque étant loin de se réduire à si peu. Nous avons été très gentiment accueillis dans un local très joliment décoré (avec en particulier des dizaines de lampes de verre coloré au plafond et sur les tables – toutes étant à vendre – ce qui donne une atmosphère très agréable), et nous avons très bien mangé, en partageant tout d’abord un assortiment de mezzes (yaourt au concombre, caviar d’aubergines, feuilles de vigne farcies, salade de poivrons pimentée), puis j’ai pris un Güveç (ragoût d’agneau et de légumes gratinés au four, dans une petite marmite en terre, servi avec du riz) délicieux :

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Non, la portion n’est pas petite, la marmite encore bien pleine est hors champ…

J’ai fini par quelque chose que j’adore mais que je trouve rarement, un café turc. Service parfait, jolie carte de vins turcs (la Turquie est un bon producteur de vins, injustement méconnu), dommage que Morat soit à une heure de route de Lausanne !

Brrrrrr !

La faute à un emploi du temps surchargé (rien que des choses agréables, heureusement !), je n’ai rien écrit le week-end dernier. Je vais donc vous faire un best of, pour ne pas traîner en longueur. Et comme il fait froid, on parle ici de cuisine roborative !

J’ai testé à nouveau la cuisson au foin, cette fois en me servant du foin comme d’un lit pour des magrets de canard cuisson lente. Les magrets étaient bons, mais je ne suis pas sûre de la valeur ajoutée du foin, je l’ai trouvé indécelable au goût. Il m’en reste, je sens que je vais poursuivre mes expériences…

J’ai refait la tarte aux tomates de ma mère, mais cette fois un peu à l’envers : normalement, on tartine la pâte de moutarde, on recouvre de tranches de fromage (j’emploie du fromage à raclette) puis de tranches de tomates. Or j’avais oublié de tartiner la pâte de moutarde, je m’en suis aperçue une fois le fromage posé, et comme j’avais fait un savant assemblage de morceaux découpés pour bien recouvrir toute la pâte, je n’avais pas envie de tout défaire. J’ai donc tartiné la moutarde sur le fromage, puis recouvert le tout de tranches de tomate. Bilan : c’est meilleur ! La pâte est plus croustillante. Donc j’adopte.

J’ai fait le riz cantonnais d’Adèle  du blog de Carole (en utilisant du riz cuit la veille), il est parfait !

J’ai aussi affronté le froid avec une excellente soupe Toscane.

J’ai sorti la mijoteuse et mitonné un délicieux poulet aux pêches iranien, que j’ai servi avec un riz basmati au safran.

Cette salade de patates douces aux cacahuètes est surprenante et délicieuse, un parfait plat d’accompagnement ou une entrée.

J’avais lu dieu sait où dans les dédales du Web une allusion à des côtelettes de porc tartinées de moutarde puis recouvertes de panko (la panure japonaise) et cuites sur la grille du four, j’ai testé, c’est très bon ! Une petite salade verte à côté, et elle est belle !

Et pour terminer, un restaurant : nous avions un bon Qooking pour un menu dégustation au Chat Noir. Nous connaissions déjà l’endroit mais nous n’y avions plus été depuis longtemps. Le repas fut vraiment délicieux, avec en première entrée une effilochée de tourteau à l’avocat exquise, puis en deuxième entrée une coquille saint-jacques sur lit de purée juste parfaite, en plat de la pluma de porc ibérique fondante à souhait et un dessert composé aux agrumes très frais. Bref, rien que du bon, à recommander. De plus la carte des vins est judicieusement composée, nous avons pris une demi-bouteille d’un excellent Sancerre avec les entrées, puis un verre d’un rouge du sud dont, malheureusement, le nom m’échappe, mais qui était délicieux.

 

Du foin, des soupes

Samedi soir, nous étions invités chez des amis.

Dimanche midi, nous avions décidé d’aller voir l’exposition « Le corps peint », dont nous avions le flyer aimanté sur la porte du frigo, à la Fondation Pierre Arnaud. Surprise, l’exposition avait changé, plus trace du corps peint (pourquoi ? aucune idée), place à une exposition très contemporaine sur le Mur de Berlin, que nous avons parcourue en 40 minutes à peine (l’art moderne étant fort peu de notre goût). En sortant, nous avons fait un délicieux repas en terrasse au restaurant Le Monument à Lens (dont j’avais déjà parlé dans cet article). J’ai pris leur entrée du jour, à savoir un tartare de homard (cuit, évidemment) très bien assaisonné et généreusement servi, puis un tartare bœuf et foie gras succulent, accompagné d’excellentes frites et d’une petite salade très fraîche.

Dimanche soir, j’ai fait une soupe à la courge (avec une courge musquée ramenée du sud de la France, c’est délicieux) à la feta, accompagnée de pain grillé.

 

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L’assiette de mon fils cadet – il aime mettre le pain dans la soupe

Lundi soir, j’ai servi des côtes de veau poêlées accompagnées de légumes à l’étouffée (poivrons, aubergines, oignons). Ça m’a donné l’occasion de tester l’accessoire à brunoise du Kenwood Chef, prêté par une collègue. Verdict : il fonctionne très bien, mais je crois que j’en ai peu l’utilité, je ne coupe presque jamais les légumes en dés de cette taille. Dommage qu’il ne soit pas possible de choisir entre plusieurs tailles de dés !

Mardi soir, encore une soupe, cette fois-ci aux haricots noirs, très bonne.

Mercredi soir, j’ai fait un gratin de pâtes au chorizo, avec du cole slaw.

Jeudi soir, j’avais envie de tenter une expérience. C’est bien la première fois que je trouve un ingrédient de repas à l’animalerie… Il me fallait du foin, non traité de plus, je l’ai donc acheté dans un magasin de produits pour animaux (j’ai d’ailleurs bien fait rire la vendeuse en lui disant que j’insistais sur l’absence de pesticides parce que c’était pour un usage culinaire) et j’ai fait du poulet au foin, que j’ai servi avec une purée de pommes de terre et carottes. Résultat des courses : poulet semi-cru au bout d’une heure et demi de cuisson, j’ai fini de le cuire en montant la température à 220° et en laissant à découvert pour 20 minutes de cuisson supplémentaire. Du coup il n’y avait plus vraiment de goût de foin… Il faut que je trouve une autre recette.

Vendredi soir, j’ai mijoté un tajine d’agneau aux aubergines et pois chiches. J’ai divisé la recette par deux, mais mis plus d’aubergines et de pois chiches (de manière à en faire un plat complet), et j’ai précuit les aubergines à la vapeur à mon habitude (ce qui rend le plat bien moins gras). C’était très réussi.

De part et d’autre d’un long weekend

Pas d’article la semaine passée, nous étions dans le sud de la France, chez des amis, pour le long weekend du Jeûne Fédéral. Voici un petit condensé de ce que j’ai cuisiné avant et après :

  • Pour un repas entre amis : des tomates confites, burrata et basilic en entrée, puis une battuta piemontese accompagnée d’une salade de roquette et céleri-branche, et enfin en dessert, un flan de ricotta tiré de La cucina regionale italiana de Gualtiero Marchesi. J’ai découvert les tomates confites à la faveur d’une avalanche de superbes tomates de jardin généreusement déversée par ma belle-mère, et je dois dire que c’est merveilleux : 4 heures de cuisson – coupées en deux, arrosées d’un peu de sucre et d’un filet d’huile d’olive, en les retournant après 2 heures, au four chaleur tournante à 100° et pratiquement sans surveillance, elles ont un goût fantastique, se conservent une bonne semaine au frigo, et l’association toute simple avec la burrata et le basilic en a fait une entrée délicieuse. Quant à la battuta piemontese, c’est tout simplement la version piémontaise du tartare de bœuf, avec un assaisonnement de jus de citron (dans lequel a mariné un peu d’ail pressé), huile d’olive, sel et poivre (la viande a intérêt à être très bonne !). Le flan était délicat, parfumé à la cannelle, et sans cuisson – un parfait dessert de fin d’été. Et nous avons, comme la semaine précédente, bu des vins anciens de la même vente aux enchères :
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La première bouteille était hélas bouchonnée, celui-ci était parfait

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Comme la semaine précédente, ils étaient fantastiques, étonnamment vigoureux, vivants dirais-je même !

  • Une salade de vermicelles et tomates fraîches de Gualtiero Marchesi (du même livre) – c’est essentiellement une salade de pâtes fines (je n’avais pas de vermicelles, j’ai utilisé une sorte de spaghetti) très fraîche et agréable.
  • J’ai tenté de reproduire le flan chinois au porc haché mangé au Délicieux (j’en parle dans ce billet), mais c’était à moitié raté. La recette employée (glanée sur internet, je ne vous donne pas le lien, elle n’en vaut pas la peine) disait explicitement de tasser la viande au fond du plat, de verser le mélange aux œufs par dessus et de ne pas mélanger, je pense que c’est une erreur – celui du Délicieux était très homogène, et donc fondant. Je réessayerai en gardant cela en tête, avec une autre recette.
  • La panzanella de A Table in Tuscany – avec les tomates dont je disposais, elle était particulièrement réussie.
  • Des lasagnes au mélange de tomates confites et fraîches, à la brousse de brebis et à la mozzarella (une recette improvisée) – j’ai sous-estimé la quantité de liquide de végétation des tomates, je n’aurais pas dû diluer la brousse avec du lait (à ma décharge, comme je ne précuis pas les lasagnes, je fais attention à ce qu’il y ait assez de liquide), il y avait trop de liquide, mais c’était quand même très bon.
  • Un très fondant gratin de ravioles de Romans aux courgettes.
  • Un ragoût de joue de boeuf au vin rouge (fait un peu au pifomètre), accompagné de carottes à l’étouffée – un vrai mitonné à la française.

Un air de vacances

Il fait si beau en ce moment que même au travail, on se sent un peu en vacances. De plus, nous avons passé un fabuleux weekend au Lenkerhof, bel établissement situé à Lenk im Simmental, dans l’Oberland bernois. Dolce vita, farniente et bons repas à l’un des deux restaurants de l’hôtel le soir, c’était juste parfait, une escapade hors du quotidien.

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Le samedi soir, nous avons donc mangé à l’Oh de Vie. En entrée, j’ai pris du tartare de crabe très frais, et en plat nous nous sommes partagés une belle grillade pour deux, une côte de veau accompagnée de légumes rôtis et d’une excellente sauce au jus de viande. Nous étions sur la terrasse, avec (en début de soirée) vue sur les montagnes (c’est la photo ci-dessus !), sous une toile de tente, et nous avons fini de manger face à un fantastique orage qui zébrait le ciel d’éclairs – c’était vraiment superbe. Pour ne rien gâcher, nous avions choisi en accompagnement un Constantia Glen Five 2011, assemblage de Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet Franc, Malbec et Petit Verdot, qui était à son apogée, explosif et complexe, une vraie merveille.

Dimanche midi, à Aigle, avant de visiter le très intéressant Musée de la vigne et du vin hébergé dans le joli château d’Aigle, nous avons fait un excellent repas juste à côté, au Caveau du Cloître. La terrasse est idyllique, l’accueil et le service efficaces et souriants, et leur tartare à la crème de truffe était délicieux (sans l’ombre de ketchup, yay !). De plus, j’ai pu sans problème obtenir une modification de la garniture, à savoir une salade mélangée à la place des frites. La salade était très fraîche et bien assaisonnée, et les quelques frites piquées dans l’assiette de mon homme étaient les meilleures que j’aie mangées depuis bien longtemps. Bref, une adresse à retenir.

Dimanche soir, j’ai présenté un beau plateau de fromages ramenés de Lenk (la fromagerie de Lenk propose un choix superbe, et c’est une vallée qui produit de nombreux fromages), et des fruits (d’excellentes prunes et poires d’Argovie achetées elles aussi à Lenk, des pommes de notre jardin et du raisin italien).

Lundi soir, j’ai fait griller des tranches de presa de porc ibérique (achetée chez Manor, leur boucherie est toujours aussi bonne) comme indiqué par le boucher, quelques minutes de chaque côté, et le résultat était sublime, une viande incroyablement tendre, fondante et goûteuse, encore bien rose (on n’a pas l’habitude de manger le porc comme ça, mais c’était parfait, l’ibérique est si tendre que ce serait un crime de le transformer en semelle). En accompagnement, j’ai grillé des épis de maïs doux, tout simplement.

Mardi soir, j’ai fait des rognons entiers au grill (c’est tellement bon ! Pas besoin de sauce) avec une salade de tomates jaunes bien savoureuses. De la « cuisine du produit », comme on dit en Italie, des beaux produits dont on cherche à exalter le goût sans assaisonnement superfétatoire (remarque d’ailleurs tout aussi valable pour le repas du soir précédent).

Mercredi soir, j’ai testé les aubergines à la burrata de Carole (merci Carole !), fondantes et délicieuses (il n’en n’est pas resté une miette). Ma seule modification à la recette a été de faire précuire les aubergines (déjà tranchées) 10 minutes à la vapeur puis de les laisser égoutter un quart d’heure (c’est l’astuce que j’ai développée il y a longtemps et qui me permet d’avoir des aubergines bien moelleuses qui ne boivent pas l’huile, sans ajout de sel), puis de les cuire au grill du four, à peine enduites d’huile d’olive au pinceau, à la place de les cuire à la poêle comme indiqué.

Jeudi soir, j’ai accommodé des magrets de canard en cuisson lente, accompagnés de pommes de terre nouvelles sautées à la graisse d’oie et de pêches poêlées au beurre au curry doux.

Vendredi soir, nous avons mangé à la fraîche, sur la terrasse de l’Hostellerie Les Chevreuils. En entrée, j’ai pris du homard poché avec tartare de tomates au pesto, parfait, et en plat, de la féra aux chanterelles parfaitement cuite, avec une peau saisie et croustillante. J’ai fini ce repas avec une assiette de fromages. C’était un repas délicieux, très léger, et ma seule critique porte sur l’accompagnement de la féra – quelques délicieuses chanterelles, mais j’aurais apprécié l’ajout d’un légume (je crois que je vais fonder l’Association des clients qui veulent des légumes au restaurant, c’est quand même un problème récurrent).

L’été en cuisine

J’ai été absente sur ce blog pendant quelques semaines, la faute aux vacances, et à un peu de paresse aussi, il faut bien l’avouer…

Nous avons passé deux semaines de vacances en Irlande, et je vous promets un article sur le sujet (du point de vue culinaire/restauration) bientôt. En attendant, voici un « best of » de l’été, par catégorie (sans parler des incontournables melon et jambon cru, tomates-mozzarella, et al., qui ont fait nos beaux jours) :

Les salades

  • Une salade verte aux gésiers confits, un grand classique français toujours excellent.
  • Une salade verte-pastèque-tomates-feta-basilic, toute fraîche et revigorante.
  • Une salade melon-fenouil-oignon au jus d’orange et de citron vert, le mariage melon-fenouil est surprenamment délicieux.
  • Une salade d’épeautre aux courgettes, tomates, œufs durs, oignons frais et thon, ce genre de salade est courant en Toscane et c’est un exquis repas complet.

Le grill

  • Des filets de maquereaux au grill, préalablement marinés une petite heure au citron et à l’huile d’olive.
  • Du poulet tandoori, accompagné d’une salade de concombres, tomates et oignons rouges et d’une raïta improvisée à la coriandre, à la menthe et aux abricots.
  • Des simples crevettes à la plancha (mon nouveau grill, en plus d’avoir des brûleurs latéraux, a une partie plancha, bien pratique).
  • Une variante au grill du porc sauté aux côtes de bettes de Nigel Slater : j’ai coupé le porc en tranches au lieu de lanières et l’ai mariné comme indiqué, sauté les bettes à tondre trouvées au marché avec un peu de jus de viande, puis rôti le porc sur le grill et ajouté sa marinade dans les bettes.

Les sans cuisson

  • Des filets de sardines marinés au citron, romarin, laurier et huile d’olive pendant 24h – un délice !
  • Une terrine de chèvre frais aux poivrons que je fais de temps à autre depuis plus de 20 ans.
  • Un tartare version « Gourmande et pressée » (j’en parle ici) très frais et sans ketchup (je ne suis de loin pas fan du ketchup dans le tartare).

Les soupes

  • Une soupe de patates douces au lait de coco improvisée au retour de vacances, j’avais vu l’énoncé sur une carte de restaurant et ça m’a donné des idées.
  • Une excellente pappa al pomodoro, une soupe au pain et aux tomates, classique toscan s’il en est, un bijou de cuisine du placard, ce qui est bien pratique au retour de vacances. Je l’ai faite en agrégeant des recettes lues sur internet, et de la manière la plus simple possible.

Et, pour finir en beauté, un dessert, une pavlova aux fruits rouges (fraises, framboises, mûres). J’avais (pour une fois) fait des belles photos, elles ont mystérieusement disparu dans le grand océan des photos perdues…

 

Une semaine au restaurant (ou presque)

Samedi soir, nous avons été au Miyako, qui est le restaurant japonais de l’hôtel Beau Rivage. J’ai pris un menu Soleil Levant avec en entrée une salade de crabe et avocat, puis un mini-assortiment de sushis, ensuite du filet de thon au soja et gingembre curieusement accompagné d’une soupe miso, et enfin un dessert au choix sur la carte (j’ai choisi une gelée de fruit, sorte d’assemblage de fruits frais coupés et cubes de gelée frais mais un peu fade). Nos fils se sont partagés un menu Takarabune, qui est en fait un grand « bateau à sushis » (et sashimis d’ailleurs), et mon compagnon a choisi une entrée de thon frais à l’igname, puis un tempura mixte. Nous avons trouvé l’expérience très mitigée. L’endroit est beau, les sushis sont bons, certes, mais il y a tout un tas de petits détails problématiques :

  1. Le bateau à sushis est servi « tout nu », sans même une soupe miso ou une petite salade en entrée (alors qu’il coûte un prix conséquent), ce qui fait que nos fils avaient fini de manger alors que nous attaquions le plat principal. De plus, on me chuchote à l’oreille que les quantités sont insuffisantes.
  2. L’igname qui accompagnait le thon en entrée était une espèce de pâte semi-liquide élastique froide moyennement appétissante, et très fade. De plus, elle était très difficile à manger avec des baguettes et aucune cuillère n’était fournie.
  3. Le tempura mixte était en portion clairement insuffisante pour un plat principal.
  4. Le thon de mon plat était peu assaisonné, assez fade somme toute.
  5. La bouteille de vin était posée fort loin de notre table, alors qu’un seul serveur s’occupait de la terrasse, et que même s’il était avenant et efficace, il n’arrivait pas à suivre le service du vin – je dois dire que je préfère une bouteille proche de la table et que nous puissions nous servir nous-mêmes.

Bref, pour un repas cher c’était décevant et je n’ai toujours pas trouvé une alternative lausannoise satisfaisante au regretté Kazoku (qui existe toujours mais a changé de direction et n’est plus le même).

Dimanche midi, j’ai fait un vrai plat d’été, une salade au pain carasau et à la ricotta.

Dimanche soir, nous avons testé Luigia, la nouvelle pizzeria qui a investi les locaux de l’ancien cinéma Atlantic à Saint-Pierre. J’ai partagé une pizza Luigia (pétales de pâte à pizza à la bufala, scamorza fumée, cèpes, jambon cuit, salsa tartufata, truffes fraîches de saison) avec mon compagnon. Elle est grande et chère, c’est vraiment à partager, même si du coup il reste un peu de place pour un dessert ou une entrée. Elle est aussi très bonne, mais je dois dire ne pas avoir vu trace de truffe. J’ai pris ensuite un baba au Nutella et à la crème délicieux.

Lundi soir, j’ai fait du poulet pané à la japonaise (c’est à dire pané au panko et cuit au four) accompagné de « frites » d’avocat. C’était bon, mais je dois dire que je préfère l’avocat cru et froid, d’autant plus que ces « frites » sont très longues à préparer.

Mardi soir, par un temps splendide, nous avons profité de la toute nouvelle offre « afterwork » de la CGN et fait une petite croisière-apéro sur le lac. Voici quelques images du bateau :

 

Ensuite nous avons mangé au Château d’Ouchy. J’ai été « déçue en bien », comme on dit par ici, par la qualité de la cuisine. Mon souvenir était qu’on y mangeait bien sans plus, là c’était clairement le niveau supérieur ! Nous nous sommes partagés une entrée de poulpe tiède avec houmous et sauce vierge délicieux, cuisson et consistance parfaite pour la bête, assaisonnement bien présent et savoureux, et une entrée de roquette, copeaux de Manchego et Lomo Iberico très fraîche et goûteuse. Nous nous sommes ensuite partagés (eh oui, à nouveau, c’est une manière sympathique de se faire un petit menu en quatre plats…) des fleurs de courgette soufflées au brochet avec sauce à l’écrevisse, absolument délicieuses, et un plat de féra aux girolles et pommes de terre grenaille sauce « jus de rôti » très réussi. Nous avions une table tout au bord de la terrasse, et le paysage était enchanteur, avec vue imprenable sur la pleine lune :

 

Mercredi soir, j’ai fait une tarte à la cancoillotte et au chorizo excellente et une salade de tomates simplement assaisonnée d’ail pressé, de sel et d’huile d’olive.

Jeudi soir, j’ai fait un repas au Sansui avec des amis. C’est un restaurant izakaya, ce qui est la version japonaise du restaurant à tapas. Nous avons mangé plein de délicieuses petites choses, des temakis au thon épicé, du tempura de légumes, des brochettes de tomates cerises et lard en tempura, du tofu frit, des nigiris de thon gras, des nigiris de saumon, et encore bien d’autres choses. Si vous voulez en savoir plus sur ce restaurant, allez voir le bel article que Guerilla Gourmande a fait dessus, ainsi que celui de Foodaholic. Nous étions sur la terrasse, ce qui était très agréable mais comporte quelques inconvénients : il n’est pas possible d’y commander la Kirin pression (parce que la terrasse est un niveau plus bas que le restaurant peut-être ? Je n’ai pas très bien compris), la dernière commande de nourriture doit être passée avant 21h et il faut déguerpir à 22h au plus tard, histoire de ne pas incommoder les voisins je suppose (il s’agit d’un quartier résidentiel). C’est un peu dommage, mais hormis ce fait, c’était une excellente et fort sympathique soirée.

Vendredi soir, nous avons mangé chez Gigio’s. La carte a changé, avec moins d’emphase sur les pizzas et plus sur les plats cuisinés. Malheureusement, mes pizzas préférées ont disparu de la carte. Ceci dit, celles qui restent sont toujours aussi délicieuses et la cuisine est clairement montée d’un niveau. Mon fils cadet et moi nous sommes partagés un « De la mer…cru et cuit, carpaccio de saumon, carpaccio d’espadon, noix de saint-Jacques, cocktail de gambas, langoustine et queue de cigale de mer  » excellent (et qui aurait été une énorme entrée à une personne), puis une pizza Pugliese aux aubergines, tomate et burrata et une pizza Norma aux aubergines, tomate et ricotta salata.

De Chine en Italie

2016-07-14 19.10.20

Pour célébrer le retour du soleil, voici une photo du somptueux bouquet que m’a offert dernièrement mon cher et tendre (et qui vient de chez notre ami et fleuriste préféré, Bonjour les Fleurs).

Une fois n’est pas coutume, je vais parler du repas extraordinaire que nous avons fait samedi midi au restaurant chinois Le Délicieux. Repas extraordinaire non seulement parce qu’il était vraiment très bon, mais aussi parce qu’il avait été commandé à l’avance par Kwong de Foodaholic (nous étions 8 convives) et ne comportait pratiquement que des plats difficiles à trouver dans un restaurant chinois en Suisse. En voici la liste commentée :

Entrées

  • Pattes de poulet : délicieuses, bien charnues, avec une sauce un peu sirupeuse très savoureuse. Il faut aimer grignoter autour des petits os, moi ça ne me gêne pas.
  • Oeufs de cent ans : coupés en morceaux, mélangés avec des tranches d’un tofu très fondant (et c’est bien la première fois que j’apprécie du tofu, d’habitude je trouve ça fade et sans intérêt), le tout arrosé d’une petite sauce au gingembre, j’ai beaucoup aimé.
  • Salade de méduse : c’est croquant, c’est frais, c’est agréable. J’avais déjà mangé ce plat il y a longtemps, j’étais contente de le retrouver.
  • Salade d’algues à la peau de tofu : étonnant, totalement différent des salades d’algues japonaises que l’on commence à trouver relativement couramment, avec un côté doux apporté par la peau de tofu (c’est marrant de voir que, comme la peau du lait, la peau de tofu existe !). Un peu trop doux pour moi, mais plaisant.

Plats

  • Gâteau de riz au chou chinois piquant : des grosses pâtes de riz rondes (très similaires, je pense, à celles dont je parle dans cet article), amassées en « gâteau » avec du chou piquant. Délicieux !
  • Langues de canard : frites, bien charnues, un vrai délice (et c’est marrant de découvrir qu’il y a un os, un vrai, au centre)
  • Moules sautées au gingembre et oignon nouveau : des moules faites de façon très similaire à celle des moules marinière, mais avec d’autres goûts. Exquises.
  • Tripes sautées à la sauce piquante : des tripes sans tomate évidemment, avec une sauce piquante. Miam !
  • Travers de porc marinés vapeur : je n’aurais pas parié sur ce plat, la cuisson vapeur me semblant mal convenir aux travers, qui sont une viande assez grasse. Eh bien j’avais tort, c’était excellent, bien piquant d’ailleurs.
  • Calamars sauce Shacha : caramba, je me rends compte que j’ai raté ce plat (au milieu des cent mille autres, pas étonnant en fait…). On me chuchote à l’oreille que c’était très bon.
  • Poulet vapeur au gingembre : un poulet entier cuit à la vapeur, puis débité en gros morceaux, accompagné d’une sauce toute simple au gingembre et aux oignons frais. Un vrai délice (il faut que le poulet soit de première qualité, ce qui était le cas ici).
  • Omelette vapeur au porc haché : il s’agissait en fait presque plus d’un flan que d’une omelette, du porc haché très fin mélangé à des oeufs, le tout assaisonné et cuit à la vapeur dans un bol. Un vrai coup de cœur en ce qui me concerne
  • Nouilles « He fen » sautées : ce sont des larges nouilles de riz coupées au couteau, avec une mâche bien présente et très plaisante, assaisonnées à la viande (bœuf je crois) et aux légumes, le tout très goûteux.

Desserts

  • Glace haricot mung : de la glace maison si je ne me trompe, mais je ne suis pas fan, j’ai trouvé fade.
  • Beignets de gelée de lait : délicieux, une sorte de crème-gelée enrobée de pâte à beignet fine et frite.

Bref, ce fut un vrai festin, et j’ai admiré le cuisinier (qui est venu très gentiment saluer à la fin). Je retournerai très certainement bientôt au Délicieux, qui n’a vraiment pas volé son nom. Il est à noter que la plupart de ces plats sont disponibles sur commande 24 heures à l’avance (et pour les autres, vous pouvez toujours demander, je suis sûre que ça se discute), et je ne peux que vous recommander chaudement de les tester selon vos envies ! Je n’ai pas pris de photos, mais je fais confiance à Foodaholic et à Guérilla Gourmande, tous deux présents et armés de somptueux appareils, pour les publier bientôt, et elles seront bien meilleures que toutes celles que j’aurais pu prendre.

Samedi soir, j’ai fait léger après le festin de midi : petites saucisses au grill, poivrons « corne de bœuf » aussi au grill.

Dimanche midi, un plat traditionnellement estival et toujours bon, une Caprese (tomates-mozzarella-basilic pour les intimes).

Dimanche soir, nous avons profité de la sublime terrasse du Restaurant du Théâtre, une des plus belles de la ville. J’ai partagé une « burrata aux quatre tomates et huile d’olive » savoureuse avec mon compagnon, puis essayé leur bagel « Twelve Theater Avenue » (farci de salade de choux, tomates, oignons rouges, pastrami, sauce au Philadelphia, et accompagné de très bonnes frites), très réussi. Nous avons testé un vin bulgare (et je crois bien que c’est la première fois de ma vie que je buvais un vin de cette provenance, il s’agit d’un vigneron suisse établi là-bas), un Eolis rouge, assemblage de Merlot, Cabernet franc et Cabernet-sauvignon en même temps puissant et parfumé.

Lundi soir, j’ai fait d’excellents conchiglioni à la burrata et aux aubergines.

Mardi soir, j’ai servi une pizza bianca aux oignons frais et aux tomates cerises. J’aime bien la pizza blanche, et quand on utilise des ingrédients délicats comme les oignons frais, je trouve appréciable de ne pas en recouvrir le goût avec celui de la sauce tomate. J’ai mis les tomates cerises (coupées en deux) à mi-cuisson, c’était parfait.

Mercredi soir, j’ai profité de mon tour de l’après-midi chez Aligro pour acheter des moscardini (mini-poulpes) et j’ai préparé une salade tiède de moscardini, pommes de terre nouvelles, oignons frais et coriandre.

Jeudi soir, j’ai fait du vitello tonnato (ayant cuit la viande la veille) en suivant approximativement cette recette, une salade de céleri-branche et une salade de tomates (assaisonnée au citron vert, sel et poivre uniquement). La recette est très réussie, elle donne la version non traditionnelle du plat, c’est-à-dire celle où on sert la viande tranchée et nappée de sauce. La sauce piémontaise classique est plus épaisse, et se sert à côté de la viande présentée tranchée.

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Vendredi soir, j’ai décongelé (et réchauffé, évidemment) le reste du boliche que j’avais fait il y a quelques semaines, et l’ai servi avec une salade verte.

Des tomates et du soleil

Samedi soir, nous avons fait un excellent repas à l’Accademia  (qui est un des restaurants de ma liste de restaurants italiens à Lausanne). Nous avons pris le menu qui est toujours un rapport prix/plaisir intéressant. De plus, il peut être pris en 3 ou 4 plats (parmi entrée, pâtes, plat principal, dessert), et, ce qui est rarissime en Suisse et qui me ravit, je peux le prendre en 3 plats sans le dessert. Nous avons commencé avec le buffet d’antipasti, toujours parfait, puis des mezzelune aux morilles, et enfin du veau.

Dimanche midi, repas de flemmarde, souvenir d’un été grec (en 1974 – deux mois en Grèce, dont un à se promener en Grèce continentale avec ma mère, et un dans une maison sur l’île de Céphalonie avec mon père – des beaux souvenirs !) : deux oignons hachés grossièrement et rissolés à l’huile d’olive, on ajoute quelques tomates itou, puis des œufs battus, et voilà, un morceau de pain pour accompagner et on a un repas complet très savoureux.

Dimanche soir, j’ai fait un vrai plat d’été, de la carne cruda all’Albese que je décris ici, avec une salade verte.

Lundi soir, j’ai fait un délicieux ceviche de crevettes accompagné, comme préconisé dans la recette, de patates douces.

Mardi soir, j’ai fait la tarte à la tomate de ma mère dont je parle dans ce billet, et une salade verte.

Mercredi soir, j’ai cuisiné un clafoutis au chèvre, que j’ai servi avec une salade de fenouil. C’était frais et réussi.

Jeudi soir, nous avons, pour la quatrième fois, participé à la Grande Table des Lausannois, qui cette fois se tenait à la piscine de Mon-Repos. Les dieux de la météo étaient avec nous, la soirée était superbe. Nous avons pris l’apéro et les premières entrées dans les jardins de la piscine. Un des charmes (et pas le moindre) de cette soirée est qu’on y rencontre toujours des gens inconnus et sympas avec qui causer, et cette fois ne fit pas exception. Bonne compagnie, bonne boisson (dont un cocktail gin-concombre-verjus à tomber), délicieuse nourriture, je vous laisse en juger par la carte :

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Le menu (avec mes remerciements à Funambuline pour la photo, j’avais oublié de l’emporter)

Personnellement, j’ai particulièrement apprécié le poulpe, la soupe aux orties et le chip soufflé parmi les amuses-bouche (mais tout était délicieux, franchement), et j’ai adoré le bœuf rhétique (sorte de pot-au-feu modernisé) et les conchiglie farcies (qui étaient froides), mais là aussi, tout était délicieux, et on ne peut qu’admirer le fabuleux travail (dans la bonne humeur, de ce que l’on pouvait voir) des cuisiniers et du service.

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Confit de canard en cocotte

Les conchiglie, le confit de canard et le millefeuille de fromage furent servis assis, dans la piscine – et quand je dis dans la piscine, c’est vraiment dans le grand bassin (préalablement vidé, bien évidemment). Il faisait un peu chaud, mais c’était très supportable et totalement dépaysant :

Les desserts étaient proposés dehors, ce qui a permis de terminer cette splendide soirée au frais sur la pelouse. J’espère vraiment que cet événement se pérennisera, c’est un de mes rendez-vous préférés de l’été.

Vendredi soir, nous avions envie de profiter d’une jolie terrasse, et quelle terrasse de restaurant est plus charmante que celle des Alliés ? En plus on y mange très bien, le service est efficace et sympathique, et c’est tout près de chez nous ! J’ai pris la « brochette de filets de caille sur carpaccio de tomates anciennes » en entrée, puis le « tartare de saumon, coulis de petits pois crème basilic et menthe poivrée » (particulièrement bien assaisonné, et escorté d’une salade très agréable). C’était parfait, comme d’habitude.