Retour d’Italie

Le lac de Garde est magnifique en automne, nous avons passé une semaine superbe. Une fois n’est pas coutume, voici quelques photos :

Le théâtre olympique Palladien de vicenza

Le théâtre olympique Palladien de Vicenza

2014-10-19 17.36.29

Le lac, les cygnes, le soleil d’automne…

Le lac depuis la maison, au coucher du soleil

Le lac depuis la maison, au coucher du soleil

Le lac et la forêt

Le lac et la forêt

Vérone, bord de l'Adige

Vérone, bord de l’Adige

Nous sommes revenus d’Italie chargés de beaux souvenirs donc… et de victuailles (je ne perds jamais le nord en matière de nourriture), ce qui a nourri, littéralement, notre première semaine après les vacances.

Samedi soir, j’ai fait un tout simple poulet en morceaux épicé et rôti au four, accompagné de côtes de bettes assaisonnées au citron et à l’huile d’olive.

Dimanche midi, des belles pâtes fraiches (cappelleti) à la fonduta et à la truffe, avec une sauce au céleri. J’étais très contente de la sauce, qui permet de changer un peu de l’éternel (quoique délicieux) « burro e salvia », beurre et sauge.

Dimanche soir, j’ai servi des côtelettes d’agneau grillées au four, et des fèves fraîches (enfin, surgelées – grâce à notre récente excursion au Picard de Ferney-Voltaire, qui m’a permis de faire le plein de paquets de fèves surgelées pelées).

Lundi soir, j’ai mis sur la table (car on ne peut pas appeler cela cuisiner) un grand classique de la cuisine rapide à l’italienne, des piadine, avec du jambon, de la robiola, des tomates et de la roquette. Les piadine venaient du Carrefour d’Aoste, il m’a suffi de les chauffer rapidement à la poêle, puis chacun a garni la sienne.

Mardi soir, j’ai réalisé une recette du magazine Cuisine de Saison, un gratin de courge butternut et fromage – c’était très bon.

Mercredi soir, retour vers l’Italie : des scaloppine al limone, accompagnées de pommes de terre et poivrons rôtis.

Jeudi soir, nous avons été à une très belle dégustation de vins organisée par le marchand de vins Elie Gazzar, puis avons poursuivi la soirée par un repas à La Suite : en entrée, j’ai pris un pressé de joues de cerf au foie gras, choux rouges marinés, coulis aux airelles, et en plat, des sacottini aux cèpes, chiffonnade de San Daniele et suc de viande. Le tout était vraiment excellent, et la Suite reste un restaurant à recommander, même si certains prix sont parfois surprenants (je pense par exemple aux 55.- facturés pour le plat de mon compagnon, des noisettes de chevreuil certes bien cuisinées, très tendres et accompagnées de jolis petits légumes, mais qui ne justifient pas une somme pareille).

Et vendredi soir, une impro que j’ai trouvé fort réussie (si je peux m’auto-congratuler, allez, dites, je peux ?), une salade tiède de butternut à la feta.

Deuxième semaine : le froid est revenu !

Samedi soir, un vrai repas d’automne roboratif et réconfortant : du saucisson vaudois, avec des pommes de terre et carottes arrosés de cancoillotte.

Dimanche midi, après l’exposition Renoir chez Gianadda à Martigny, nous avons mangé au Napoléon. J’aime bien cet endroit, avec son côté « carnivore rustique ». Nous nous sommes tout d’abord partagé une entrée de carpaccio de cerf et une autre de terrines de gibier en duo, puis j’ai pris la côte de cerf sur ardoise et mon compagnon le filet de chevreuil, sur ardoise lui aussi. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais la viande est bonne et bien préparée, la carte des vins bien achalandée et le tout est servi avec le sourire, que demande le peuple ?

Dimanche soir, j’ai fait une recette de lasagnes au gibier, selon une recette du livre « Jamie’s Italy » de Jamie Oliver, en utilisant une cuisse de lièvre, un morceau de cerf et une saucisse à rôtir de sanglier. Préparation vraiment longue (même si je n’ai pas fait les pâtes moi-même, j’ai pris les lasagne extra-fines fraîches de Rana), je crois que j’ai mis environ 2h30 en tout, mais c’était absolument délicieux ! Et j’en ai appris que le fait de ne pas utiliser de la viande hachée, mais plutôt de la viande découpée en petits morceaux, ajoute vraiment quelque chose de particulièrement satisfaisant à ce type de plat.

Lundi soir, j’ai sorti du congélateur des steaks d’araignée que j’ai poêlés et servis avec une sauce à la moutarde toute simple et une salade verte.

Mardi soir, j’avais rendez-vous avec une amie à la Rouvenaz à Montreux. J’ai pris le tartare de bœuf, parfaitement assaisonné, accompagné d’excellentes frites, de toasts (toast et frites, je n’ai jamais compris – honnêtement, toasts et tartare je n’ai jamais compris, je laisse toujours les toasts, pour moi la combinaison idéale c’est tartare, frites et salade verte), et j’ai terminé par un sorbet citron et vodka.

Mercredi soir, j’ai préparé une quiche aux champignons et aux lardons, que j’ai accompagnée d’une salade de fenouil à l’huile d’olive et au citron. Depuis que je coupe le fenouil très finement à la mandoline, je trouve la salade de fenouil encore meilleure (mais gare aux doigts, la mandoline est un instrument redoutable et l’usage du poussoir est hautement recommandé).

Jeudi soir, nous avons mangé au Chasseur à Essertines-sur-Rolle. J’ai des réserves sur le risotto (trop peu de riz par rapport aux légumes, pas assez de moelleux, comme si la mantecatura finale – le moment où l’on ajoute un corps gras, beurre ou Parmesan souvent – n’avait pas été faite) que nous avons eu en entrée, par contre le sanglier du plat était tout simplement le meilleur que j’aie jamais mangé, cuit rosé, bien tendre et juteux, la perfection. De plus, il était très bien accompagné de fruits cuits, et de délicieux spätzlis.

Et vendredi soir, nous étions invités chez un ami. Un festin de mini-entrées, puis de risotto (juste parfait, contrairement à la veille), de bar grillé et de poireaux sautés au vin et au vinaigre – j’ai dû déclarer forfait pour le dessert !

 

Une avalanche de restaurants

Samedi midi, comme nous avions dormi à Divonne et fait le marché de la semaine à Ferney-Voltaire, nous avons mangé au Chanteclair. Ce fut une belle découverte ! Ce restaurant propose la formule du menu-carte, que j’ai toujours appréciée. J’ai pris la formule entrée et plat, mon compagnon la formule plat et dessert (avez-vous remarqué que contrairement à ce que l’on pense, les becs sucrés sont souvent les hommes ?). Mon millefeuille de crabe était parfait, bien accompagné par une petite salade croquante, et le quasi de veau aux morilles qui a suivi était tendre, savoureux, excellent (et en quantité gargantuesque). La carte des vins est de plus splendide, ce qui ne gâche rien. Et le service est rapide, souriant, stylé.

Samedi soir, nous étions de retour à Lausanne, et nous avons décidé de tester un tout nouveau restaurant, Le P’tit Lausannois (déjà présenté dans un article du blog Foodaholic). Nous y avons retrouvé avec grand plaisir, au service, une vieille connaissance, puisqu’anciennement serveuse de longue date au restaurant Les Alliés, près de chez nous et très apprécié. L’endroit est bien placé, à deux pas littéralement de la Riponne, tout petit, très joliment refait, et propose une cuisine française de belle facture, moderne et intéressante. J’ai goûté deux entrées, toutes deux fort réussies : une aumônière (froide) de chou au fromage de chèvre escortée d’une salade très fraîche, et une salade de ris de veau. Puis, comme c’est la saison du gibier, j’ai craqué pour les noisettes de chevreuil au cassis et curry rouge, tendres et parfaites (même si, fort honnêtement, je n’ai pas senti le curry rouge, le cassis dominait), avec des petits accompagnement assortis (marrons, chou rouge, purée de courge, et spätzlis bien croustillants). La carte des vins est un peu courte, mais c’est fort compréhensible étant donné la taille et la nouveauté du restaurant. En ce qui me concerne, tout ce qui leur manque est d’ouvrir le samedi midi, qui est pour nous un moment privilégié de fréquentation des restaurants (et ils sont tout près du marché…).

Dimanche midi, j’ai fait une énorme côte de bœuf (achetée au marché de Ferney) au four, escortée d’une sauce marchand de vin (maison, s’il y a bien une chose que je déteste ce sont les sauces en sachet, brique, gobelet, whatever) et d’une salade de rampon.

Dimanche soir, après avoir été au cirque Knie (je suis une éternelle enfant, j’adore le cirque), nous avons enfin pu tester La Maison Thaï au Lac. Nous avions déjà (très bien) mangé dans la maison-mère de Mex, mais je me réjouissais d’essayer l’annexe lausannoise. Verdict : j’aime énormément le décor (bien plus beau que celui de Mex), et la cuisine est tout aussi succulente, j’adopte ! J’ai mangé une « sorte de pot-au-feu Thaï » excellent (que l’on m’avait annoncé bien piquant et qui l’était effectivement, la Maison Thaï respecte vraiment les goûts de la cuisine thaïlandaise) : du bœuf en pot au feu dans un bouillon très parfumé, avec des légumes verts et des micro-aubergines. J’ai pris un riz gluant pour accompagner mon plat, et je dois dire qu’étant donné la portion qui m’a été servie, je n’ai pas regretté de n’avoir pas pris d’entrée !

Lundi soir, pour compenser un peu toute cette viande, pour célébrer le retour de l’automne et pour enfin tester une application Android que j’ai téléchargée il y a longtemps, Sweet’N’Spicy (qui reprend le site Fullmeals), j’ai fait un kootu de potimarron avec chutney de coriandre et riz basmati. J’ai trouvé la technique d’incorporation des épices à la fin et non pas au début de la cuisson très intéressante, et le plat lui-même particulièrement réussi. Le chutney de coriandre était lui aussi excellent et arrachait sa mère (faut dire que j’y ai mis un petit habanero entier, quand même…).

Mardi soir, j’ai fait un risotto selon l’inspiration du moment : sot-l’y-laisse de poulet, champignons (chanterelles d’automne, petits bruns, shiitakes), Parmesan et huile de truffe. Miam, triple miam.

Pour le repas de mercredi soir, j’avais des suprêmes de poulet, des coings et deux petites courges butternut. J’ai tapé « coings poulet butternut » dans Google, mais aucune recette ne contenait les trois termes. Par contre, quand j’ai essayé en anglais « quince chicken butternut », je suis tombée sur cette recette. J’y ai rajouté un mélange d’épices « Mojito Lime » acheté en Angleterre. Verdict : poulet et courge extra, mais coings pas top, un peu secs et durs. Je pense qu’il faudrait précuire les coings, peut-être avec un peu de beurre, ou à la vapeur… A voir. Mais le mélange de goûts était sympa.

Jeudi soir, salade César au poulet tirée du livre « A Little San Francisco Cookbook« .

Et vendredi soir, juste avant de partir en vacances, j’ai joué la paresseuse et servi un délectable repas composé d’un grand plateau de fromages, de pain au lard, de pain aux noix, de noix fraîches, de raisins, de pommes, de poires et de figues. Sur ce je vous quitte, je pars une semaine en Italie, la vie est belle et vous me relirez dans 15 jours !

Comme dans un conte de fées : tout finit par un mariage

Samedi midi, ayant une visiteuse parisienne, je lui ai fait découvrir une spécialité locale : la fondue au vacherin (oui, bon, c’est pas vraiment d’ici, mais juste à côté, on va pas ergoter, hein..)

Samedi soir, nous avons emmené notre invitée au Ristorante Saint-Paul – en France il est difficile de trouver un vrai restaurant italien classique qui ne soit pas une pizzeria, c’était l’occasion de lui faire découvrir ce genre d’endroit (surtout qu’elle a avoué n’être jamais allée en Italie, la malheureuse !). Le patron nous a proposé un menu pour l’ensemble de la tablée, ce que nous avons accepté. Nous avons donc eu un grand plat d’antipasti, puis des pâtes à l’espadon, puis une bistecca alla fiorentina accompagnée de légumes grillés, et enfin du tiramisu et des cannoli. Tout était exquis, l’accueil était comme d’habitude parfait, bref j’aime cet endroit d’amour tendre.

Dimanche midi, histoire de continuer dans la découverte des spécialités locales, j’ai préparé du papet aux poireaux avec des saucisses aux choux.

Dimanche soir, j’ai cuisiné des ris de veau poêlés (dont j’ai déjà évoqué la préparation, bien plus simple que ce que les livres de cuisine vous disent) et une purée d’aubergine et oignons (préalablement rôtis au four). Les purées de légume c’est délicieux, j’ai appris cela avec mon père qui en faisait beaucoup, et on peut faire plein de mélanges très intéressants (avec les aubergines, j’aurais pu mettre des champignons de Paris par exemple, le mélange est très réussi).

Lundi soir, j’ai fait une recette très sympa trouvée sur Marmiton, le poulet Castro, avec une simple écrasée de pommes de terre que j’avais congelée il y a quelques semaines, réchauffée au four avec du lait pour l’humecter.

Mardi soir, j’ai non pas cuisiné (c’est si simple que le verbe ne convient pas…) mais servi le plat-doudou de mon enfance, héritage des origines roumaines de mon père : polenta, œufs brouillés et cottage cheese. L’essayer, c’est l’adopter ! Et si vraiment votre poil de la main a la taille d’un arbre, vous pouvez faire des œufs au plat à la place des œufs brouillés, c’est très bon aussi.

Mercredi soir, j’ai fait des melanzane alla Parmigiana (gratin d’aubergines au Parmesan) sans vraiment suivre de recette (mais le Web en regorge). Comme toujours, j’ai précuit les tranches d’aubergine à la vapeur avant de les griller au four, ce qui donne un bon moelleux à la préparation, sans excès de gras.

Jeudi soir, j’ai testé une recette rapide, les paupiettes de veau au tartare, qui s’est révélée délicieuse. En accompagnement, j’ai servi des épinards au citron, très savoureux avec la sauce du plat.

Et vendredi soir, nous étions conviés à une réception de mariage au Château de Divonne. C’est un bel endroit, et le repas était exquis, avec entre autres un plat de pluma iberica incroyablement tendre, fondant et goûteux. Et vivent les mariés !

Un goût d’été indien

Samedi soir, nous avons été manger avec des amis au restaurant libanais Keyann. Nous avons pris toute une série de mezzés, suivis de quelques grillades. C’était délicieux (avec mention spéciale à un mezzé de poisson et amandes que je ne connaissais pas et qui m’a particulièrement plu). Je pense que la prochaine fois que j’irai au Keyann, je ne prendrai que des mezzés, c’est vraiment ce que je préfère. Le dessert de petites crêpes libanaises à la fleur d’oranger était excellent, et la carte des vins recèle de jolies découvertes en vins libanais, sans se limiter aux classiques Kefraya et Musar (mêmes si ce sont d’excellents vins).

Dimanche midi, j’ai pioché dans ma réserve de charcuteries espagnoles et servi un beau plat de jambon pata negra et de chorizo, accompagné d’une salade de tomates (probablement la dernière jusqu’en mai ou juin prochain, je n’achète jamais de tomates hors saison, tant qu’à faire, je préfère boire de l’eau…).

Dimanche soir, j’ai fait une fondue savoyarde avec un mélange de fruitière acheté à Jougne : Beaufort, Gruyères, Abondance et Emmental. Eh bien je dois dire, bof, totalement bof. La fondue tranchait si facilement que j’ai dû rajouter de la maïzena (ce que je ne fais jamais d’habitude), et elle était élastique et assez fade. Je vais m’en tenir au bon mélange moitié-moitié de Dutweiler ou de Macheret désormais !

Lundi soir, j’ai fait un risotto à la courge en utilisant l’excellente recette de Macha Méril (sans crème pour moi). J’utilise d’habitude du potimarron (qui est vraiment ma courge préférée, juste devant la butternut), mais j’avais envie de changer et j’ai acheté au marché un morceau de cette énorme courge cylindrique que vend Angelo Della Vecchia. C’était bon, mais ç’aurait été meilleur avec du potimarron (on ne se refait pas).

Mardi soir, j’ai fait du cabillaud sauce Romesco, accompagné de gros oignons doux et de pommes de terre rôtis au four. J’ai rôti le cabillaud au four en même temps que les légumes finissaient de cuire, c’était très réussi, la sauce était vraiment parfaite.

Mercredi soir, nous étions invités à une soirée chez des amis, très belle musique puis buffet froid.

Jeudi soir, nous avons utilisé un bon Groupon acheté il y a quelques semaines et dégusté un menu brésilien à l’Auberge de Gilly. C’est une auberge que je connaissais très bien il y a longtemps, car j’ai passé d’innombrables vacances juste à côté, à Vincy, dans la maison de ma grand-mère, mais je n’y étais pas retournée depuis plus de 10 ans. Elle a été complètement rénovée depuis, et très joliment. D’après le bon acheté, je m’attendais à une carte brésilienne, mais en fait, il y a un seul plat brésilien à la carte, le reste est très traditionnel local. Notre repas comprenait donc une assiette de crudités en entrée (qui était, comme on dit en italien, « sans reproches et sans louanges », très banale), puis le plat brésilien, à savoir un « bobo de camaraõ a moda pernambucana », ragoût de crevettes, Saint-Jacques, lait de coco, poivrons et coriandre, servi avec du riz blanc, puis de l’ananas rôti avec une boule de glace macadamia. Tout cela n’était pas mauvais, mais sans plus, il manquait ce goût de reviens-y qui fait toute la différence. De même, le service était affable et efficace, mais très impersonnel.

Vendredi soir, nous avons mangé tard car nous sommes allés chercher une amie à la gare vers 21h30. J’ai fait des simples pennes aux courgettes, crevettes et basilic (et j’aurais dû forcer sur la dose de basilic, elles étaient un peu fades).

Deux semaines flemmardes et une promenade zurichoise

Samedi soir, chez des amis, nous avons mangé les (snif) dernières grillades de l’année.

Dimanche midi, j’ai fait ma première soupe chaude de la saison : une soupe petits pois et noix de coco tirée de je ne sais plus quel magazine. Elle était bonne, mais encore bien meilleure quand j’en ai mangé le reste froid le lendemain à midi !

Dimanche soir, j’ai fait des saucisses grillées (au four), accompagnées d’une ratatouille gitane. J’ai beaucoup aimé la ratatouille, c’est en plus très relaxant à faire : tout au four et peu de tranchage !

Lundi soir, j’avais besoin d’une recette vite faite car je rentrais tard, j’ai concocté une marmite de thon au paprika (encore une coupure de magazine) à base de riz, thon en boîte et tomates, ce n’était pas mal du tout.

Mardi soir, ayant ramené du boudin de France (je préfère le boudin français au boudin suisse), j’ai fait un très classique boudin pommes en l’air qui m’a d’ailleurs permis d’épuiser ma réserve de pommes du jardin.

Mercredi soir, j’ai servi un poulet rôti de la Rôtisserie St-Martin, que j’avais gagné en faisant un concours sur le site Grenadino. Tant qu’à faire, je leur ai acheté des pommes de terres à la portugaise (entières, cuites au four avec pas mal d’huile et de l’ail), et j’ai complété avec une salade verte – c’était très agréable et bien dans la veine d’une semaine décidément très paresseuse.

Jeudi soir, j’ai fait un poulet korma en utilisant une recette tirée d’un numéro récent de Cuisine et Vins de France (revue à laquelle je suis abonnée), avec du riz basmati. C’est un curry très doux à base de noix de cajou broyées, tout le monde a apprécié.

Vendredi soir, nous sommes allés manger tout près de chez nous, dans un restaurant que nous fréquentons depuis qu’à la fin des années 90, il a passé de bar de quartier à restaurant de bonne cuisine française entre les mains tout d’abord de David et Maïna Malaurie, puis de Christophe Dubois : Les Alliés. On y mange toujours très bien, dans un cadre de bistrot mi-ancien mi-bobo très sympathique, et l’accueil est invariablement chaleureux et souriant. En entrée, j’ai pris une fricassée de chanterelles très réussie, que j’ai fait suivre par une souris d’agneau « façon flamande » juste parfaite.

Le weekend suivant était le weekend du Jeûne, avec le lundi férié, et nous en avons profité pour aller voir des amis récemment installés à Zürich. Samedi soir, nous sommes allés manger à la Cantinetta Antinori, qui est, comme son nom l’indique, le fief des vins toscans Antinori. On y mange très bien, même si c’est assez cher (mais Zürich est une ville chère en général). Le carpaccio de cerf aux bolets que nous avons tous pris en entrée était excellent, tout comme l’escalope de veau à la truffe d’été (servie avec des tagliolini exquis) que nous avons aussi tous pris en plat. Pour une fois, j’ai pris un dessert, une crème de framboises à la grappa très légère et plaisante.

Dimanche midi, nous avons été dans un fast-food japonais, Yooji’s. Mon assortiment « saumon » était très bon, ainsi que ma salade d’udon et d’algues. C’est un endroit marrant, qui ressemble paraît-il beaucoup à ce que l’on peut trouver dans une grande ville japonaise.

Dimanche soir, toujours à Zürich, nous avons mangé au restaurant de l’hôtel 25Hours, le Neni, qui sert une cuisine fusion à tendance moyen-orientale. Mes calamars farcis au chorizo étaient très bons, et le cheesecake qui a conclu le repas aussi.

Nous avions très bien mangé à Bâle chez Lily’s il y a quelques mois, et avons donc choisi le Lily’s de Zürich pour notre repas de lundi midi. Comme à Bâle, la cuisine est entièrement ouverte sur la salle, et on s’assied sur des bancs le long de longues tables communes. Il ne s’agit cependant pas du tout d’un self-service. Le service et la cuisine sont extrêmement efficaces et rapides, la nourriture est décrite comme « pan-asiatique » (on reconnaît sur la carte des plats vietnamiens, indiens, thaïlandais, indonésiens, etc.), c’est abondant, plein de goût, un endroit comme je rêverais qu’il en existe à Lausanne. J’ai pris une soupe « nouilles combo », sorte de Pho avec du porc barbecue, plusieurs sortes de dim-sum, des herbes, des légumes et des nouilles – exquis !

Lundi soir, pour notre dernier repas à Zürich, j’ai fait la cuisine chez nos amis : un tartare de bœuf aux herbes et une grande salade mêlée (rampon, pousses de cresson, avocat, radis, colrave).

Mardi soir, de retour à Lausanne, j’ai fait une omelette soufflée et des poireaux vinaigrette. C’est amusant à faire l’omelette soufflée, on commence par la cuire à la poêle et on la finit au four, et le résultat est très sympathique (mais n’a pas grand-chose à voir avec une omelette traditionnelle).

Mercredi soir, j’ai mijoté des tripes à la mode de Lucca, selon une recette du livre d’Ada Boni « La Cucina Regionale« . Ce sont des tripes comme je les aime, « in bianco » (c’est-à-dire sans tomate), au beurre, au Parmesan et à la cannelle. Je les ai accompagnées d’une salade de concombre aux oignons frais et à la crème acidulée.

Jeudi soir, nous avons été voir le nouveau spectacle de Joseph Gorgoni (excellent !), puis nous avons mangé très honnêtement au Broadway. J’aime bien cet endroit : on peut y manger en pleine nuit sans se presser, le décor est agréable, la nourriture bonne sans être enthousiasmante (un petit effort de ce côté-là peut-être ?) et le service toujours sympathique. J’y ai pris un « Scarface », à savoir un paillard de bœuf sauce gorgonzola avec des frites et des légumes.

Finalement, vendredi soir, nous avions des invités à la maison. En entrée, j’ai servi un carpaccio de Saint-Jacques aux fruits de la passion avec une salade de rampon. En plat, un filet de bœuf cuisson basse température, avec une superbe sauce hollandaise concoctée à l’aide de mon tout nouveau siphon Isi Thermo Whip acheté sur le site Qooking (en utilisant la recette du livret Isi), des pommes de terre poêlées et une purée de haricots verts au persil. Le dessert était apporté par nos invités : un magnifique tiramisu aux framboises qui n’a pas fait long feu.

Cuisine familiale

Samedi soir, nous sommes allés manger avec des amis au restaurant Au Cavalier à Saint-Georges, pour profiter de l’excellente cuisine de Stéphane Faval avant qu’il ne remette le restaurant à un nouveau tenancier début novembre. C’était, comme d’habitude, impeccable, tant du point de vue du service et de l’accueil que de la cuisine. J’ai pris, en entrée, un mémorable carpaccio de boeuf avec glace au Parmesan (viande fondante, savoureuse, et glace exquise, rien à voir avec les carpaccios fades et glaciaux que l’on se fait servir parfois) et, en plat, du magret de canard accompagné de pommes de terre rissolées (malheureusement pas tout à fait assez cuites, la seule fausse note du repas) et de petits légumes.

Dimanche midi, j’ai fait simple : melon, jambon espagnol et fromages – une touche estivale pour dire au revoir à la belle saison (même si cette année, la saison a été tout sauf belle…). Malheureusement, un des melons n’était pas vraiment mûr (cela faisait très longtemps que ça ne m’était pas arrivé), mais pour le reste, c’était très satisfaisant.

Dimanche soir, m’étant rendue compte que je n’avais fait aucune salade composée de tout l’été (pour cause de mauvais temps, inconsciemment, certainement), j’ai composé une salade de riz à l’italienne : thon, tomates, poivrons, oignons frais, basilic, œufs durs, et un assaisonnement à base de ricotta, zeste et jus de citron. C’est acidulé, moelleux, ma variante préférée de salade de riz à vrai dire.

Lundi soir, j’ai extirpé de ma mémoire une recette de ma maman : la tarte aux tomates. Je suis sûre qu’elle vous est familière – une fine couche de moutarde sur la pâte, puis du fromage à raclette, puis des tranches de tomates, et zou au four. Simple, de saison et savoureux. Un peu de notre merveilleux jambon espagnol en accompagnement, et voilà un bon repas vite fait, bien fait.

Quand nous avions visité la Pedrera à Barcelone, j’étais tombée, en passant par la boutique, sur un livre de cuisine de Ferran Adrià, « The Family Meal« . J’avais hésité à l’acheter, et puis en cherchant un deuxième exemplaire scellé, je me suis rendue compte qu’il n’y en avait pas, et que j’avais trouvé ce livre dans la section Beaux-Arts dans laquelle il n’avait rien à faire. Bref, cet exemplaire unique s’était caché pour que moi seule puisse le trouver, il me tendait les bras, à moi, en m’appelant par mon nom, en me suppliant de ses petites pages alléchantes – je n’allais pas le décevoir, non ? Je l’ai adopté. Et cette semaine, j’ai décidé de le tester. Mardi soir, j’ai donc réalisé deux recettes : une grande poêlée de saucisse à rôtir et champignons, et en accompagnement, des mini-laitues grillées. Honnêtement, je dois avouer que la poêlée était bonne, mais assez banale, même si elle présentait bien :

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Par contre, les laitues grillées étaient excellentes, assaisonnées d’une sauce à l’œuf cru, à la menthe fraîche, au citron et à l’huile d’olive tout ce qu’il y a de plus délectable :

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Mercredi soir, nous avons mangé un délicieux repas Thaïlandais chez des amis (miam, le poulet aux noix de cajou !).

Jeudi soir, j’ai continué à exploiter le livre de Ferran Adrià et fait une recette qui m’intriguait : une omelette aux chips. Ca fait bizarre à écrire comme ça mais c’était excellent, une espèce de version paresseuse de la fameuse tortilla de patatas. Avec l’omelette, j’ai servi la version Adriesque de la salade Waldorf, très classique et très réussie.

Vendredi soir, nous avons été au restaurant de l’Ermitage, une des tables les plus renommées de la région. Nous y avons mangé un menu « Mille Plaisirs » composé d’un amuse-bouche d’aiguillette de boeuf en tartare, d’une entrée de homard en gelée, d’un plat de veau et feuilleté aux ris et langue de veau, et d’un dessert « feuillantine de chocolat noir et praliné de noisettes, glace caramel, framboises ». Et je dois dire que j’ai été un peu déçue, car, oui, l’accueil et le service étaient parfaits, oui, l’endroit est superbe, oui, la cuisine est très bien exécutée, cuissons impeccables, beaux produits, bonne sauces, mais il manquait ce que mon cher et tendre appelle « le facteur Wow », ce petit truc qui fait toute la différence, qui vous fait dire « C’est fantastique », qui rend un endroit inoubliable – et pour ce prix, c’est  quand même dommage. Je crois que c’est ce qui fait que je tends de plus en plus vers la bistronomie – je préfère, finalement, une cuisine soignée et personnelle, avec peu de falbalas et de formalisme.

A table à Lausanne

Samedi soir, nous avons testé un restaurant italien ouvert il y a près d’un an à l’avenue d’Ouchy à Lausanne, l’Osteria Balsamico. Nous avons tout aimé : l’accueil et le service, décontractés mais efficaces et attentifs, la cuisine délicieuse, et la carte des vins qui fait la part belle à des régions d’Italie moins connues (Trentin-Haute Adige, Ombrie…). J »y ai mangé, en entrée, un vitello tonnato parfait, et en plat, une papillote de loup de mer aux olives et aux pignons accompagnée de petits légumes, exquis !

Dimanche midi, j’ai fait une « comfort food » allemande, des Senf-Eier, avec des petites pommes de terre en robe des champs et du pak choi à l’étouffée. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais c’est très agréable.

Dimanche soir, j’ai voulu cuisiner cette grande spécialité vietnamienne qu’est le Bo Bun. Je l’ai déjà mangé et aimé au restaurant, mais le mien était un peu décevant je dois dire – je n’ai pas le feeling avec les plats vietnamiens en ce moment, il faut que je me reprenne (ou que j’aille au restau les manger ;-)).

Lundi soir, j’ai servi des mini-pilons de poulet rôtis au sirop d’érable et à la sauce soja, et en accompagnement une excellente salade de pois-chiches aux œufs durs écrasés, aux oignons frais et à la coriandre piquée sur le blog « Pensées by Caro » et des gros oignons doux rôtis.

Cela faisait longtemps que j’avais envie de faire des croque-monsieur, et quand j’ai vu cette recette elle m’a tout de suite plu. Mardi soir, j’ai donc fait des croque-monsieur à la béchamel et une salade de tomates à la vanille (idée d’assaisonnement glanée quelque part sur le web). Tout était bon, et je dois dire que le petit goût de vanille dans les tomates, très discret, ajoute vraiment quelque chose.

Mercredi soir, nous étions invités à un apéritif dînatoire où nous nous sommes gobergés de plein de délicieuses petites choses (dont des mini-hamburgers si mignons qu’ils auraient eu leur place dans une maison de poupée !).

Jeudi soir, nous avons eu la chance de manger à la Grande Table des Lausannois. Il faut dire que, ayant raté le créneau d’inscription l’an passé, cette année je m’étais précipitée dès l’ouverture des inscriptions ! C’était une soirée superbe, dans la caserne des pompiers de Lausanne, à la Vigie. Les tables étaient dressées dans le grand hangar où, d’habitude, sont rangés les camions, si j’ai bien compris. C’était d’une part parfaitement délicieux, et d’autre part très convivial : les gens qui viennent là sont, à la base, des gens que cela ne dérange pas de manger à la même table que des inconnus, et nous avons fait des nouvelles connaissances très sympa, ce qui me ravit toujours. Je ne crois pas que j’arriverais à dresser la liste exhaustive des amuse-bouche et plats que nous avons mangés, mais en voici un extrait, pêle-mêle : carpaccio de bœuf aux fèves de cacao (surprenant, délicieux, il faut que j’essaye de le reproduire), écrevisses en gelée, tartare de féra, vol-au-vent aux champignons, bœuf rhétique rôti, cannelés à la fée verte… Le tout était arrosé des excellents vins de la Ville de Lausanne, dont le Gamaret que nous avions dégusté et apprécié lors du marché des vignerons de juillet. Nous sommes sortis nourris, abreuvés, ravis, charmés, heureux !

Vendredi soir, nous avions des invités. En entrée, des rillettes de maquereaux fumés (tout simplement des maquereaux fumés écrasés à la fourchette avec de la moutarde et de la ricotta), de la mousse de saumon fumé (saumon fumé mixé avec ricotta et jus de citron vert) et du tartare de légumes (des légumes coupés en minuscules morceaux et assaisonnés d’huile d’olive mixée avec du basilic). En plat, un faux-filet de bœuf cuit à basse température accompagné de bettes marinées au citron et à l’huile d’olive. En dessert, un « Eton Mess » : meringues écrasées, crème acidulée, framboises.

L’été, quand même…

Samedi soir, nous avons fait une jolie balade sur le lac Léman. Tous les étés, depuis quelques années, la CGN organise des croisières repas en coopération avec le Beau-Rivage à Lausanne. La cuisine est excellente, manger sur un bateau a quelque chose de magique, et le paysage est superbe puisqu’on fait un trajet en boucle Lausanne-Yvoire-Lausanne (on peut aussi monter à bord du bateau à Morges et en redescendre là au retour). Nous avons pris la formule trois buffets (buffet froid, buffet de fromages, buffet de desserts). Il est aussi possible de manger la broche (avec ou sans buffet froid comme entrée avant). C’était délicieux, frais, appétissant, et réassorti généreusement au fur et à mesure. Je ne suis pas sûre que j’arriverais à citer tous les plats qui composaient le buffet, mais il y avait en tout cas :

  • Un excellent saumon fumé
  • De la très bonne charcuterie (jambon cru, chorizo, mortadelle…)
  • Du houmous
  • Du caviar d’aubergines
  • Des petits piments doux farcis au fromage
  • Des gambas
  • Du rosbif (et des sauces pour l’accompagner)
  • Des verrines de soupe froide diverses et variées

Le plateau de fromage était excellent, et les desserts d’un classicisme de bon aloi et parfaitement réalisés : Paris-Brest, îles flottantes, tarte sablée aux framboises, mousse au chocolat, tarte au citron, tarte aux fraises, etc.

Dimanche midi, j’ai fait une soupe froide de courgettes au sésame, inspirée d’une recette de Pascale Weeks (mais avec de la purée de sésame à la place de la purée d’amandes, et en ajoutant un peu de purée de citron confit et d’huile d’olive à la menthe de l’Olivier – en fait, j’ai adapté au contenu de mon frigo et à mes envies). Absolument délicieuse (et pourtant je ne suis pas une grande fan des courgettes). Pour compléter, j’ai mis sur la table un plat de jamòn Serrano ramené tout récemment d’Espagne, et du pain du marché. C’était un parfait repas de terrasse (car, exceptionnellement étant donné l’été pourri que nous avons cette année, nous avons pu manger sur la terrasse).

Dimanche soir, j’ai profité du fait que j’avais trouvé de l’araignée de bœuf chez Aligro et j’ai poêlé des steaks d’araignée, que j’ai accompagnés d’aubergines grillées au pesto et tomates (en remplaçant le pesto par un reste de pesto d’ail d’ours que j’avais fait il y a quelque temps). L’araignée demande un peu de travail (dénervage) mais elle se révèle vraiment succulente.

Lundi soir, j’ai fait un saut d’une bonne dizaine d’années en arrière, du temps où je fréquentais le newsgroup fr.rec.cuisine (et où les habitués se retrouvaient parfois, selon leur position géographique, leurs envies et leurs disponibilités, pour des somptueux AAB – Appels A la Bouffe – dont nous sortions ravis et engraissés pour Noël, chacun apportant et/ou cuisinant ses spécialités). J’ai préparé (plusieurs jours à l’avance, c’est nécessaire) ce qui, dans mon esprit, s’appelle les « sardines marinées de Pomme« , des délicieuses sardines crues marinées au citron, aux herbes et à l’huile d’olive. Je ne manque jamais de penser à ladite Pomme en les mangeant, et je regrette que tout ce joyeux groupe se soit défait (si l’un d’entre eux me lit, qu’il me fasse un petit coucou, ça me fera drôlement plaisir !). Avec, j’ai servi une salade de lentilles au romanesco.

Mardi soir, un grand classique (que je ne vois pas l’intérêt de manger au restaurant, c’est vraiment de la cuisine vite faite), à savoir une Caprese, dite aussi « tomates mozzarella ». Avec des belles tomates coeur de boeuf achetées chez Della Vecchia, de la mozzarella de bufflonne de Padula, du basilic estival super-parfumé et de l’huile d’olive achetée au moulin en Provence, c’était un festin.

Mercredi soir, j’ai profité de la saison des haricots borlotti frais pour faire des borlotti au jambon cru (avec le délicieux Serrano ramené de Barcelone, à nouveau).

Jeudi soir, j’ai lancé la fabrication de pâte à pizza à la machine à pain en partant le matin et le soir, j’ai fait un calzone bianco à la ricotta, feta, mozzarella et épinards.

Et vendredi soir, j’ai malheureusement très médiocrement fini la semaine par un plat de vermicelles de riz et légumes à l’asiatique qui n’avait rien d’inoubliable (je vous passe donc les détails). On fera mieux la semaine prochaine !

Avant les vacances

Samedi soir, nous étions huit à table. En entrée, j’ai profité de la saison pour faire une salade de homard à la mangue et à la coriandre (recette improvisée, avec dans la sauce un peu de la délicieuse huile d’olive au combava de Roellinger) qui a eu un beau succès (je n’ai pas regretté la demi-heure passée à décortiquer les trois homards que j’avais ramenés de chez Aligro et cuits au four). En plat, du Tonno del Chianti accompagné de haricots borlotti froids aux oignons de Tropea. C’est une recette de porc « façon thon en conserve » qui m’avait intriguée, et elle en vaut la peine (même si elle n’est pas très légère, évidemment…). En dessert, un de nos amis avait apporté une soupe aux fraises et une sublime tarte aux abricots.

Dimanche midi, j’ai fait un tartare de bœuf à la crème acidulée, à la moutarde et aux herbes (c’est ma recette habituelle, je l’ai trouvée il y a très longtemps dans l’excellent livre « Gourmande et pressée » des sœurs Scotto, et je la préfère nettement à la recette traditionnelle, elle est beaucoup plus fraîche et savoureuse), avec des chips et une salade de tomates.

Dimanche soir, des seiches à la plancha, accompagnées de légumes sautés au basilic (aubergines, poivrons, courgettes). Les seiches étaient superbes, fraîches (dans le sens pas « congelées et vendues décongelées »), une trouvaille chez Aligro là encore. J’ai enlevé l’os et le bec mais malheur à moi, je n’ai pas assez l’habitude de cuisiner ces bestioles, je n’ai pas enlevé la poche d’encre qui est très sableuse, c’était un peu dommage (mais pas très grave, le sable est resté très discret heureusement). Excellent. J’ai bien réussi le temps de cuisson, très court (les seiches et calamars doivent cuire soit très peu de temps soit très longtemps, entre deux ils deviennent caoutchouteux). Bref, à refaire (et cette fois, je les nettoierai dans les règles de l’art !).

Lundi soir, j’ai fait des hamburgers. Je dois dire que la mode du hamburger au restaurant m’énerve un peu, c’est un plat qui demande peu de cuisine et de temps de préparation, franchement, je préfère le faire chez moi plutôt que le payer au prix de l’or dans un bistrot qui se croit gastronomique parce qu’il a ajouté un peu de confiture d’oignon sur le machin. J’ai grillé le pain, grillé les « patties », ajouté du fromage à raclette dessus et juste laissé fondre, et servi à chacun son hamburger qui pouvait être personnalisé avec tout ce que j’avais posé sur la table : ketchup, sauce barbecue, feuilles de salade, tranches de tomate, avocat écrasé, et pancetta grillée.

Mardi soir, j’ai servi une soupe que j’adore, la harira (recette tirée du livre « La cuisine du Maghreb« , éd. Könnemann). En dessert nous avons eu de la glace caramélita de Mövenpick apportée par ma belle-mère – je crois que je ne connais qu’une seule personne dans mon entourage qui ne craque pas pour la caramélita, elle est vraiment délicieuse (surtout pour une glace non artisanale !).

Mercredi soir, de la morue (du cœur de morue trouvé, encore une fois, chez Aligro) pochée accompagnée d’une sauce verte à base de pomme de terre écrasée et de persil (j’ai trouvé la recette de la sauce dans le livre « La cuisine portugaise« , toujours aux éditions Könnemann), et des pommes de terre et haricots (un mélange de haricots verts et de haricots beurre) rôtis. Peu de gens savent que les haricots peuvent être rôtis au four (il suffit d’une dizaine de minutes à four bien chaud, en les arrosant d’un peu d’huile d’olive), et pourtant ils sont vraiment bons ainsi, en même temps un peu croquants et presque caramélisés, très addictifs.

Jeudi soir, j’ai fait du poulet à la grenade, accompagné d’une salade de pommes de terre et fenouil – deux recettes du livre de cuisine libanaise de Salma Hage dont j’ai déjà parlé plusieurs fois dans ce blog et que je suis en train d’exploiter. C’est une vraie mine d’or ce bouquin, les deux recettes étaient excellentes.

Vendredi soir, buffet à thème « les crevettes » au restaurant du Stand de Gilamont. C’est la troisième fois que nous y allons, et c’est toujours aussi bon. Les crevettes crues à la Thaílandaise étaient à se damner, les dim-sums aux crevettes aussi, et il y avait bien d’autres choses encore.

Et je vous donne rendez-vous dans 3 semaines, nous partons en vacances à Barcelone, je vais pouvoir tester les tapas et autres pintxos. Je me réjouis, et vous souhaite un très bel été.

Une semaine tranquille

Samedi soir, nous avons testé le Restaurant de la Paix. Il y avait très peu de monde, et c’est bien dommage, l’endroit est très agréable, le service était charmant (on nous a même offert deux verres de vin pour nous le faire goûter !), et c’était très bon. J’ai pris un carpaccio de féra frais et bien assaisonné, suivi d’un plat de homard décortiqué sur un lit de boulgour aux petits légumes vraiment très réussi (et il s’agit là d’une alliance à laquelle je n’aurais jamais pensé !).

Dimanche midi, tout simple : des cailles désossées frottées d’un mélange d’épices et passées au grill, accompagnées d’épinards frais cuits et arrosés d’un filet d’huile d’olive.

Dimanche soir, j’ai fait une quiche aux poivrons et chorizo (avec une pâte aux petits suisses qui n’avait en fait rien de feuilleté mais était très bonne), avec une salade de tomates à l’ail nouveau.

J’avais vu sur Marmiton une recette de poulet aux chanterelles, ça m’a donné des idées – même si je n’ai pas suivi la recette. Lundi soir, j’ai donc fait un poulet aux chanterelles tout simple, mais vraiment excellent : poulet découpé en morceaux (mon chat a miaulé pendant tout le temps où je découpais le poulet…), un kilo de pommes de terre nouvelles, un peu d’huile d’olive et de gros sel, et hop au four bien chaud. J’ai mélangé deux ou trois fois, et 15 minutes environ avant la fin de la cuisson j’ai ajouté une livre de chanterelles nettoyées, en mélangeant à nouveau.

Mardi soir, j’ai fait de manière totalement improvisée des boulettes de viande à la coriandre, que j’ai accompagnées d’une salade mêlée (verte, tomates, concombre). J’ai tellement aimé ma recette que je la donne ici !

Mercredi soir, j’ai refait des lasagnes au chèvre et aux légumes (poivrons, poireaux, aubergines) – recette découpée dans un magazine il y a des lustres, déjà testée et approuvée. J’ai utilisé les feuilles de pâtes extra-fines de Rana, je les adore, elles donnent un résultat super-onctueux (sachant qu’il faut faire des couches de garniture beaucoup moins épaisses que d’habitude entre les couches de feuilles de pâte – concrètement, au lieu de 3 couches de feuille et 2 couches de garniture, je mets 6 couches de feuille et 5 de garniture). Je précise que je n’ai aucune relation avec la marque Rana autre que d’être simple cliente !
J’ai aussi ajouté quelques louchées de bouillon dans le plat garni, quand on ne précuit pas les pâtes c’est nécessaire, sinon il faut faire encore plus de béchamel et ça alourdit vraiment trop le résultat. Bref, j’espérais avoir des restes, ben non, rien, tout a disparu dans les estomacs sans fond de mes gaillards !

Jeudi soir, étant donné le temps maussade, nous nous sommes réconfortés avec une bonne raclette, avec les délicieuses petites pommes de terre nouvelles que l’on trouve en ce moment.

Et vendredi soir, nous sommes allés manger au restaurant La Chotte, à Romanel-sur-Lausanne. C’est un endroit très agréable, service affable et efficace, cuisine soignée, prix moyens. Ma panna cotta de poivrons en entrée était peut-être un poil trop salée, mais délicieuse quand même, et mon plat de veau cuisson lente était parfait.