Inventaire à la Prévert

Samedi soir, nous avons fait un délicieux repas à l’Auberge des Deux-Sapins, à Montricher (après avoir été voir la très jolie exposition des collages de Prévert à la Fondation Michalski). En entrée, j’ai pris une « Alternance de noix de Saint-Jacques et crevette Obsiblue côté terre et mer » très savoureuse, un plat très complexe où les fruits de mer, crus et moelleux, étaient équilibrés par des chips et coulis de légumes-racine (topinambour, betterave, etc.). En plat, j’ai choisi le « Duo de Bœuf ‘Lo-Bâo’ : Parmentier de confit de queue à la cardamome Noire, panais et Annabelle, tagliata d’Entrecôte, topinambour, flower sprout, jus au balsamique ». Tout est dans l’énoncé, qui tenait ses promesses. Je n’ai pas pu résister, en dessert, à la tarte Tatin pommes et poires (la Tatin est un des rares desserts qui me fait craquer).

Dimanche à midi, nous avions un repas de famille chez ma belle-mère.

Dimanche soir, je me suis inspirée des Sheet Pan Dinners à la mode sur la blogosphère aux USA en ce moment pour faire un méli-mélo de courge butternut, potimarron, pommes de terre, oignons frais et saucisse à rôtir en tronçons, le tout étalé sur une plaque et rôti au four.

Lundi soir, j’ai servi un calzone épinard chèvre, agréable (mais je crois que je le ferai en version pizza la prochaine fois, la croûte supérieure était trop dure à mon goût).

Mon repas rapide du mardi a consisté en une grande salade de haricots blancs, thon en boîte, coriandre, oignons frais et persil.

Mercredi soir, j’ai fait, à la demande de mon fils aîné qui n’avait pas encore eu son traditionnel repas d’anniversaire (honte à moi, c’était en décembre, pendant que nous étions à Montréal), des sushis en « do it yourself » (j’en avais parlé dans cet article). J’étais très fière de mon omelette japonaise :

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Et je dois dire que l’assortiment fait très bel effet, sur notre table de cuisine :

Mon fils s’est même roulé des makis :

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Jeudi soir, j’avais été conviée à l’apéritif de lancement de Lausanne à Table 2017. J’adore cette manifestation, j’essaie toujours de participer à plusieurs événements, et j’étais ravie de l’invitation. Je précise que ce n’est pas à cause de cette invitation que je parle de Lausanne à Table, j’en aurais parlé de toute manière puisque je suis une fan de la première heure. Cela se passait sur l’esplanade de la Cathédrale, et le temps était miraculeux :

Il y avait une jolie petite foule bigarrée de bloggeurs, d’instagrammeurs et al. :

Nous avons bu du vin blanc, grignoté du saucisson et du fromage, et entendu une présentation alléchante du programme, que vous pouvez retrouver sur le site de la manifestation. En ce qui me concerne, j’ai l’œil sur « Le goût du large » (un menu à base de poissons du lac à la Jetée de la Compagnie), le « Yellow Mafia Market » (food trucks asiatiques, pour la faire courte), « Designer’s Table » (aussi beau que bon), « Surfing Dinner » (se promener de maison en maison pour se faire nourrir par des particuliers, et soi-même cuisiner pour les autres), « La Grande Table des Lausannois » évidemment (j’avais parlé de la précédente dans cet article, et de celle d’avant dans celui-là), le marché Pro Specie Rara, et quelques autres encore. Comment ça, je ne vais pas pouvoir tout faire ?!? Oui, bon, d’accord… Mais j’ai bien envie d’en profiter un max.

Puis nous avons papoté en mangeant de la fondue. De retour à la maison, j’avais quand même prévu de faire à manger (jeunes étudiants affamés et piaffant d’impatience obligent…), j’ai fait des excellents spaghettis aux sardines (dont je n’ai mangé qu’un quart d’assiette, étant donné la fondue précédemment évoquée…).

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Vendredi soir, nous avons fait le second repas d’anniversaire de mon fils aîné (car notre tradition est un repas maison sur commande, et un repas au restaurant, restaurant évidemment choisi par l’intéressé) au Ristorante Saint-Paul. Nous y avons, comme d’habitude, très bien mangé. J’ai commencé par une assiette de mozzarella assaisonnée et de jambon cru , puis j’ai partagé avec mon homme une portion de fileja (pâtes fraîches courtes) à la crème de pois chiches et au lard et une portion de casarecce (autres pâtes fraîches courtes ) aux trois viandes. Pas de dessert, les portions de pâtes étant pantagruéliques.

Où notre héroïne ressort sa mijoteuse

Samedi soir, nous avons été essayer avec des amis l’Auberge du Chasseur à Essertines-sur-Rolle, qui a changé récemment de tenanciers. Je n’ai que du bien à en dire ! Nous avons pris le menu (sans la deuxième entrée de poisson, et je relèverai le fait que la patronne a très aimablement et sans discuter accepté de substituer le plat de viande par une version plus abondante de l’entrée poisson pour une des convives qui le désirait). En entrée, la terrine de foie gras était exquise. En plat, le « filet de bœuf, Sel fumé, millefeuille de pomme de terre, échalote et herbes, salsifis, jus au poivre sauvage de Madagascar et émulsion au thym », ultra-tendre, était superbement présenté et délicieux :

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Et moi qui ne suis pas très dessert, j’ai beaucoup apprécié un aérien arrangement de « Pomme verte, Riz soufflé, gel et chantilly combawa, pomme osmosée et sorbet yoghourt » :

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Dimanche à midi, nous étions invités chez une amie.

Dimanche soir, j’ai fait du poulet au chou et champignons (la recette prévoyait en fait du chou noir, mais comme je n’en n’ai pas trouvé, je l’ai remplacé par du chou portugais et c’était excellent).

Lundi soir, j’ai servi du bœuf thaï au basilic et du riz parfumé – délicieux !

 

Le mardi est un jour où je rentre tard, je prévois donc toujours un repas rapide. Ce mardi soir, j’ai choisi le plus rapide de tous : un gigantesque plateau de fromages, avec du bon pain (je ne saurais trop vous recommander le pain au levain aux noisettes à la coupe de chez Manor) et des fruits.

Mercredi soir, j’ai voulu tester cette recette de feuilles de chou farcies cuites à la mijoteuse (avec un accompagnement de riz blanc). C’était tout sauf mauvais, mais sans plus, assez banal et un peu aqueux.

Jeudi soir, j’ai fait une tarte à l’oignon (avec la recette toute simple de ma mère : un kilo d’oignons émincés – vive la mandoline – cuits doucement à la poêle puis étalés sur la pâte, on recouvre avec le mélange crème-œufs et on passe au four), escortée d’une salade verte à l’ail des ours (le premier ail des ours de la saison, trouvé au marché, mais pas très parfumé malheureusement).

Vendredi soir, j’ai à nouveau exploité la mijoteuse pour faire du Butter Chicken (très bonne recette), assorti de naans au fromage (recette déjà utilisée deux fois, et donc adoptée). Cette fois, j’ai formé les naans non pas comme dans la recette mais selon la suggestion d’une amie, en enfonçant une part de Vache-qui-Rit dans la boule de pâte, puis en refermant la pâte autour et en étalant le tout., et c’était parfait (avec en plus la tortilla press pour les étaler, c’est vraiment nickel). J’avais trouvé un gros avocat tropical bien mûr en passant au supermarché, j’ai fait une curiosité : un chutney d’avocat. C’était très bon ! Très différent du guacamole en fait.

Les recettes de la gourmette

Cela fait maintenant plus de trois ans que je tiens ce blog (et je remercie celles et ceux qui me lisent, je n’ai rien d’une bloggeuse célèbre mais je sais que j’ai quelques lecteurs fidèles, ce qui fait tout chaud à mon petit cœur), et une partie de ce blog un peu cachée est mon répertoire de recettes. Il s’agit soit de recettes qui m’ont été transmises (par ma famille, par des amis) et qui sont introuvables ailleurs, soit de recettes que j’ai mises au point et trouvées assez dignes d’intérêt pour les coucher sur la toile (ben oui, on dit « coucher sur le papier », pourquoi pas « coucher sur la toile », puisque c’est le cas ?). Cette semaine, j’ai décidé d’exploiter ce répertoire.

Samedi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai présenté un foie gras au sel et une salade de mesclun à la truffe d’été. En plat, j’avais mitonné un ragoût de chevreuil aux champignons (délicieux, je recommande la recette), accompagné de chou rouge aux pommes et aux épices. En dessert, j’ai servi un crumble aux poires (que j’ai fait à l’avance, j’ai simplement réparti la pâte à crumble sur les poires juste avant de le mettre à cuire, entre le service de l’entrée et celui du plat). Nous avons bu de très vieux Bordeaux (achetés aux enchères, j’en ai parlé dans cet article) avec ce repas.

Dimanche à midi, j’ai fait, rapido, des spaghettis à la crème de fenouil cuit.

Dimanche soir, pour honorer la fin de saison, j’ai servi une salade tiède de courge à la feta.

Lundi soir, pour un début de printemps (oui, bon, je prends mes désirs pour des réalités, je sais), j’ai fait des boulettes de viande à la coriandre et des bettes aux pois chiches.

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Mardi soir, cuisine africaine : poulet yassa et riz (j’ai hésité à y adjoindre un légume, mais je me suis soudain rendue compte qu’avec un kilo d’oignons, le légume y était déjà !)

Mercredi soir, nous avions réservé une table pour la « soirée sanglier » au Restaurant du Vieux-Lausanne. C’était très bon, avec une petite soupe bien savoureuse en entrée et une belle assiette de sanglier rôti, spätzlis, choux rouges, marrons (incroyables, ils avaient un petit goût de caramel au beurre salé totalement addictif) et choux de Bruxelles ensuite. Il était de plus tout à fait possible (et même proposé) de se faire resservir, j’ai demandé et reçu une mini portion en deuxième service, pure gourmandise je dois dire. L’endroit est de plus très joli :

 

Jeudi soir, j’ai mitonné des haricots noirs à la cubaine que j’ai escortés de riz parfumé.

Vendredi soir, j’ai fait des lasagnes aux épinards hachés et à la béchamel. C’était une improvisation (très réussie d’ailleurs), la recette se devine facilement à partir de l’énoncé  – bon, avec pas mal de Parmesan en plus. J’avais oublié d’acheter du lait et il ne m’en restait qu’un demi-litre, j’ai complété avec du babeurre et de la crème à 25%, c’était nickel. Et j’utilise depuis quelques temps systématiquement les feuilles de pâte à lasagne fraîche extra-fines que je trouve chez Manor (marque Giovanni Rana je crois), je trouve que le résultat est particulièrement onctueux :

Des soupes pour souper…

Samedi soir, nous avons mangé avec des amis à Cucina41, dont j’avais narré la découverte dans cet article. En entrée, j’ai choisi un « Carpaccio de Boeuf mariné à la vanille avec oeuf poché, sauce au vin et truffes » qui était très réussi, viande pleine de saveur, les truffes en point d’orgue, et en plat, le « Veau à la parmigiana (farci avec pain, oeufs et Parmigiano) avec pommes de terre nouvelles, salade de haricots et échalote au vinaigre de framboise », tendre, avec une farce très savoureuse. C’est la troisième fois que nous y allons, et c’est décidément une adresse à retenir.

Dimanche à midi, j’ai fait des raviolis ricotta et citron (ramenés d’Italie) avec une « sauce » toute simple à base de crevettes, vodka et un peu d’eau de cuisson des raviolis.

Dimanche soir, étant donné les températures (-7°C, quand même), j’avais envie d’un vrai plat d’hiver, et même s’il vient d’un pays chaud, c’est ce que le chili con carne est pour moi ! J’en ai donc fait un, avec de la viande de bœuf et des haricots noirs, et accompagné de riz blanc, de guacamole, de coriandre hachée, de dés de poivrons et de crème acidulée (pas de recette, c’est un plat facile à improviser du moment qu’on l’a fait quelques fois).

Lundi soir, j’ai fait le curry de potiron et dal de Carole, et des naans en accompagnement (la recette est pour les naans au fromage, mais j’ai utilisé la pâte et fait des naans nature). Ce curry est délicieux ! Je n’avais pas de toor dal, j’ai utilisé de l’urad dal à la place, et j’ai doublé la recette, mais à quatre, nous avons presque tout mangé (il en est resté une petite portion). Quant aux naans, la recette est excellente et en plus, j’ai utilisé une tortilla press (ramenée des US), ce qui m’a permis de les étaler en un rien de temps.

Mardi matin, mon fils cadet s’est fait extraire les quatre dents de sagesse. Il avait ordre de ne manger que du liquide pendant plusieurs jours, j’avais donc prévu une série de soupes.

Mardi soir, j’ai fait, avec de la purée de haricots verts achetée chez Picard, une soupe de haricots verts, lait condensé et Parmesan (la recette est dans l’énoncé).

Mercredi soir, j’ai fait un potage vert d’hiver (j’ai doublé la recette qui est pour une entrée) très bon et facile à faire.

Jeudi soir, soupe au potiron, carottes et lait de coco. Elle était bonne, mais je n’ai pas trouvé que les carottes apportaient grand-chose, et on ne sentait pas du tout le lait de coco.

Vendredi soir, nous avons dégusté une excellente bouillabaisse lors d’une soirée à thème au restaurant du Stand de Gilamont. Elle était parfaite : une salade un petit flan salé en entrée, puis le bouillon de poisson servi avec des croutons et de la rouille, et enfin les poissons et crustacés (dont du rouget, du calamar très tendre, des moules, et plein d’autres choses) avec encore une petite louchée de bouillon et des pommes de terre. Le goût y était « comme à Marseille, peuchère ! ».

Au restaurant, à Turin ou à Lausanne

Voici une semaine pendant laquelle j’ai bien peu cuisiné, entre un week-end à Turin, une soirée « fruits de mer » avec des amis et un repas prévu de longue date dans la plus grande table de la région…

En cadeau, quelques photos de Turin, qui est une ville merveilleuse et sous-estimée, à trois heures et demie à peine de Lausanne en voiture :

Samedi soir, nous avons donc mangé à Turin, au Ristorante Solferino. Nous avons pris le menu « truffe blanche » : en entrée, un flan de légume arrosé de fromage fondu, en primo, les traditionnels tajarin au beurre, et en plat principal, un « œuf croquant » à la crème de fromage, le tout très généreusement recouvert de lamelles de truffe blanche au moment du service. C’était très classique, très bon.

 

Dimanche à midi, à côté de la Mole Antonelliana, nous avons trouvé un petit restaurant sans prétention et excellent : la Trattoria Da Camisa. J’y ai mangé d’extraordinaires agnolotti de bourrache au beurre et au thym, suivis de trippa alla canavesana, des tripes mijotées aux légumes et aux haricots borlotti, sans tomates, délicieuses (et arrêtez de faire des grimaces là-bas au fond, les tripes ce n’est pas une horreur, c’est de l’estomac de ruminant, ça permet d’utiliser toute la bête au lieu d’en jeter la moitié bêtement, et c’est dé-li-cieux !).

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Dimanche soir, au lieu de nous lancer dans les traditionnels embouteillages du dimanche après-midi sur l’autoroute Martigny-Lausanne, nous avons mangé à Martigny, au restaurant La Vache qui Vole, qui est toujours excellent. J’avais envie de marée, j’ai donc pris en entrée 6 huîtres Marennes d’Oléron N°2, et en plat, une très belle assiette de poissons crus, composée de :

  • Coquille Saint-Jacques avec dip wasabi-mangue
  • Sashimi de royal de saumon
  • Sashimi de cœur de filet de thon rouge
  • Carpaccio de filet de loup de mer au citron vert et à la coriandre
  • Bouquet de mesclun

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Et nous avons eu bien raison, la route était libre et dégagée après le repas !

Lundi soir, j’ai grillé des steaks de veau et les ai servis avec des pommes de terre sautées et des épinards au beurre.

Mardi soir, j’ai fait des pennes à la ‘nduja (oignon sauté, ‘nduja, sauce tomate, le tout mijoté une vingtaine de minutes), bien piquantes et fameuses.

Mercredi soir, nous avions convenu de faire une soirée « mer » avec des amis. J’ai donc pris un plateau de fruits de mer « Grand-Chêne » à la Brasserie du Grand-Chêne : des huîtres, des bulots, des bigorneaux, des crevettes roses, des crevettes grises, du tourteau, etc. – bref, le bonheur pour moi qui adore ce genre de chose et qui vis avec trois hommes qui n’aiment pas les coquillages crus ! Pour une fois j’ai pris un dessert, un baba au rhum bien arrosé.

Jeudi soir, j’ai servi des tagliolini aux artichauts frits et à l’ail.

Vendredi soir, nous avons fêté mon anniversaire (qui est passé depuis longtemps, mais réserver une table un soir de fin de semaine dans ce restaurant n’est pas une mince affaire) au Restaurant de l’Hôtel de Ville de Crissier (plus connu sous le nom de Violier). Voici le menu :

Je n’ai pris aucune photo, j’avais juste envie d’être pleinement là, de profiter de l’endroit, du moment, de ce repas d’exception. Je ne vais pas non plus le commenter pas à pas – comment décrire l’excellence absolue ? Parfait équilibre des goûts et des textures, présentation superbe, quantités bien dosées, et tout ce qu’il y a autour : le service, attentif et chaleureux, jamais guindé, le rythme, ni trop rapide ni trop lent, le décor, clair et lumineux. Eh oui, parfois, la perfection existe…

Nous avons bu un Champagne millésimé 1997 avec ce repas, un Francis Boulard « Comète Hale-Bopp » fantastique, avec une touche d’oxydation et une belle amplitude qui le rendaient apte à se mesurer avec tous les plats.

Deux belles semaines

Comme nous étions en promenade (vous verrez plus loin dans cet article où !) le week-end passé, je n’ai pas publié, voici donc deux semaines de suite (longue lecture, mais il y a du beau, du bon, du délicieux !).

Première semaine

Samedi soir, repas de retour en enfance pour moi (c’est ce que mon père me faisait quand il avait la flemme de cuisiner, j’en parle dans ma page sur la cuisine rapide) : polenta, œufs brouillés et cottage cheese (mais comme j’ai le Kenwood cooking Chef, j’achète et je prépare maintenant la polenta traditionnelle et non la rapide, c’est bien meilleur).

Dimanche à midi, j’ai mis sur la table une fondue moitié-moitié.

Dimanche soir, nous avions des invités. En entrée, j’avais fait à l’avance (elle est meilleure ainsi paraît-il) une salade de courge et kale (très bonne, mais la prochaine fois j’augmenterai la quantité de courge). En plat, j’ai présenté un stoccafisso à la calabraise. Le stoccafisso, ou stockfish, c’est comme la morue, mais non salé, seulement séché. C’est la première fois que j’en faisais, et je dois avouer préférer la morue, qui a un goût plus affirmé. Le dessert était une crème de mangue à la cardamome (pas de recette : mangues mixées avec un peu de crème, de la cardamome, et un peu de sucre).

Lundi soir, j’ai servi de la saucisse à rôtir au piment accompagnée de patates douces et courge mandarine rôties au four et d’une salade de carottes et radis noir râpés.

Mardi soir, à Vevey, après le théâtre, nous avons fait un rapide repas à l’Hostellerie de Genève : des rognons de veau aux morilles sautés au Champagne, escortés de carottes et de frites, de la cuisine classique bien exécutée.

Mercredi soir, j’ai fait un bortsch (c’est maintenant ma recette « officielle », elle est juste parfaite).

Jeudi soir, nous avons fait un délicieux repas au Café Keyann. J’ai pris le menu Tyr, qui comprend tout d’abord un taboulé (le meilleur que j’aie jamais mangé, et je pèse mes mots, d’une fraîcheur confondante), puis des crevettes à la libanaise (ail/citron/piment, généreusement servies et excellentes quoiqu’un poil trop salées) accompagnées de riz libanais aux vermicelles (très fondant) et d’un très bon houmous. Nous avons craqué pour un vin Libanais que nous ne connaissions pas, un Domaine de Baal rouge 2011 qui valait son pesant d’or.

Vendredi après-midi, nous sommes partis passer le week-end au Piémont. Le soir, nous avons mangé au restaurant de notre hôtel, la Villa Castelletto. En entrée, nous avons dégusté un très fondant flan de légumes, puis un plat composé des deux spécialités de la maison, à savoir de la pintade au vinaigre balsamique et une roulade de lapin farcie, toutes deux excellentes.

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En dessert, nous avons eu un parfait à l’églantine très étonnant et délicieux. Nous avons arrosé dignement ce repas avec un Barbera d’Asti Epico que je vous recommande.

Deuxième semaine

Samedi à midi, dans la petite ville de Nizza Monferrato (l’Italie est constellée de ces minuscules endroits ravissants, qui ont toujours une ou deux belles églises à visiter, plus en général quelques monuments ou musées), nous avons fait un repas simple et bon marché mais très agréable au restaurant Tantì. C’est très joli à l’intérieur, dans ce style « bistrot italien » inimitable :

Leur grande spécialité, que nous avons prise en entrée (nature pour l’homme, au Gorgonzola pour moi) est la farinata, qui est une galette de pois chiche grillée (c’est quand même amusant de voir que la farinata est la spécialité de Nizza Monferrato – traduction en français Nice de Montferrat – et que la socca, c’est à dire… la galette de pois chiches, est la spécialité de Nice en France). C’est très bon, savoureux, grillé à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.

Nous avons ensuite pris une des propositions du jour, à savoir un carpaccio de canard (fumé, je pense, coupé très fin) sur lit de roquette flanqué d’une burrata.

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Nous sommes ensuite allés nous promener à Acqui Terme, une autre très jolie petite ville – je vous laisse en juger par vous-mêmes :

 

 

Le soir, nous avons fait un repas gastronomique très réussi à la Villa Prato (qui appartient, tout comme la Villa Castelletto, à la distillerie Berta). L’endroit est incroyable, une demeure seigneuriale du 18ème siècle très bien rénovée, avec des plafonds peints hallucinants :

 

Nous avons commencé par un tartare de bœuf à la Piémontaise exquis :

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Ensuite, des roulés de poivron au thon :

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Puis des tagliolini à la truffe blanche (n’oublions pas que c’est la pleine saison de ladite truffe blanche !) :

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Et des roulades de lapin farcies sur lit de purée (seul petit point négatif, presque le même plat que la veille, alors qu’il s’agissait de deux menus fixes dans des restaurants appartenant au même propriétaire) :

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J’ai renoncé au dessert, faute d’un appétit suffisant.

Le dimanche à midi, sur le chemin du retour, nous avons mangé des très bonnes pizzas dans une pizzeria sur laquelle nous sommes tombés par hasard à Ivrea, Da Romano. Et comme nous nous sommes arrêtés à Aoste faire les courses, la semaine qui suit aura donc été placée sous le signe de l’Italie.

Dimanche soir, j’ai profité de la somptueuse viande achetée à Nizza Monferrato pour faire un tartare de bœuf à la piémontaise (assaisonnement simplissime : ail pressé mariné dans du jus de citron, huile d’olive, sel, poivre, et un soupçon d’huile d’olive à la truffe) accompagné d’une salade de rampon et d’une salade de chou noir  (qui est en fait une sorte de kale, celui que les Américains appellent lacinato kale).

Lundi soir, j’ai fait un risotto (improvisé) aux poireaux et aux tomini (petits fromages frais de vache) :

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Mardi soir, j’ai servi des raviolis aux épinards et à la ricotta achetés à Aoste avec une sauce crème/noix/zeste de citron.

Mercredi soir, j’ai fait de la morue aux pommes de terre, petits poivrons doux et oignons (le tout au four), escortée d’épinards au beurre.

Jeudi soir, j’ai poêlé des médaillons de filet de bœuf au poivre flambés au Whisky, que j’ai accompagnés de céleri-boule rôti et d’une salade de roquette.

Vendredi soir, j’ai fait des spaghettis alla chitarra avec une sauce à la saucisse et aux oignons.

Sur ce, je vous quitte jusqu’à l’an prochain pour cause de pause « fêtes », et vous souhaite des superbes fêtes de fin d’année !

Piaf pour toujours

Samedi soir, avec des amis connus sur Usenet du temps du newsgroup fr.rec.cuisine et retrouvés sur Facebook (ah, l’évolution du web en 20 ans…), nous avons commandé un festin chinois chez Xu et l’avons mangé à la maison. Si mon souvenir sont bons, nous avons pris :

  • Les raviolis grillés, fabuleux comme d’habitude
  • Le fameux agneau au cumin, toujours aussi extraordinaire (et je n’aime pas le cumin d’habitude, mais là c’est juste une merveille)
  • L’agneau aux poireaux, très bon
  • Le bœuf très très piquant, un croisement entre une soupe et un ragoût, délicieux et… piquant
  • L’aubergine à la sauce soja (à ne pas confondre avec l’aubergine impériale qui contient de la viande), exceptionnelle, fondante et savoureuse, une découverte
  • Le bœuf croustillant, un classique très bien exécuté
  • Les nouilles Xu, des grosses nouilles coupées au couteau dans un bon bouillon, avec de la viande et des oignons frais
  • La salade de concombres, assaisonnée au piment, bien croquante
  • Et bien sûr du riz blanc

En dessert, j’avais fait un Brandy Apple Pie (mais en utilisant la pâte au robot de Serious Eats) qui était ma fois fort réussi.

Dimanche à midi, j’ai désencombré le frigo qui regorgeait de tupperwares (avec entre autres des beaux restes de la veille, les portions de Chez Xu sont toujours aussi généreuses) et royalement et paresseusement servi un buffet de restes.

Dimanche soir, j’ai fait des boulettes de poisson sauce tomate, servies avec du boulgour. J’ai pour ma part bien apprécié, mais mes trois hommes ont trouvé fade.

Lundi soir, j’ai revisité une technique apprise avec Serge Crettenand, qui tenait un temps le Café Gourmand à Genève et animait un merveilleux forum de passionnés de cuisine intitulé Miam et malheureusement disparu, et concocté une recette de pâtes au chorizo et côtes de bettes façon risotto délectable, que j’ai escortée d’une salade de mâche.

Mardi soir, j’ai fait des raviolis à la viande (ramenés d’Aoste et congelés) avec une sauce cannellini et lard (la sauce N°5 sur cette page).

Mercredi soir, un grand classique vaudois : saucisses aux choux et papet aux poireaux (que je décris dans cet article).

Jeudi soir, nous étions à un dîner-spectacle Edith Piaf (dont les chansons étaient interprétées par Hélène Léonard, qui je dois dire chante Piaf de manière très convaincante) au restaurant du Carlton. Le menu était le suivant :

Apéritif
Taittinger Brut Réserve ou Taittinger Prestige Rosé, au choix

Risotto de homard breton et chanterelles de saison
Chablis 1er Cru Fourchaume, Domaine Roland Lavantureux 2014

Tournedos de filet de bœuf et son escalope de foie gras
Château Lagrange, St-Julien, 3ème Cru Classé 2007

Ardoise de fromages français
Crozes Hermitage Thalabert, Paul Jaboulet Aîné 1995

Paris-Brest
Champagne Taittinger « Les Folies de Marquetterie »

Le risotto manquait d’un petit quelque chose indéfinissable pour être vraiment intéressant, mais pour le reste tout était parfait (y compris une cuisson saignante de la viande impressionnante pour un si grand nombre de convives servis simultanément), et les vins délicieux (avec une mention spéciale pour le Crozes Hermitage, vigoureux malgré son âge et merveilleusement aromatique).

Vendredi soir, nous avons été faire une promenade guidée dans Lausanne Lumières, qui vaut le coup d’oeil :

Le Chinatown de la descente Saint-François

Le Chinatown de la descente Saint-François

Les tigres sur Globus

Le bonhomme sauteur au dessus du Flon

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Le camping en façade du Flon

L’arbre de Bel-Air

Les balançoires de la place de la Louve

Pas Lausanne Lumières, mais l’intérieur de l’igloo du Marché de Noël, sur la place Pépinet

Ensuite nous avons mangé au P’tit Lausannois. J’ai demandé si je pouvais avoir une grande portion d’une entrée qui m’intéressait, avec une salade à côté, ce qui m’a été accordé avec le sourire. j’ai donc pris un tartare de truite de mer (qui est une cousine du saumon, si j’ai bien compris) très bien assaisonné, avec une salade verte très fraîche, mais un poil trop vinaigrée.

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Et mon cher et tendre a pris des noisettes de chevreuil bien garnies :

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On mijote, on mijote

Samedi soir, j’ai servi (si on peut dire ça comme ça, elle se sert toute seule en fait…) une réconfortante raclette.

Dimanche à midi, nous avons mangé chez des amis.

Dimanche soir, j’ai testé un risotto à la betterave. J’ai fait bien des risottos dans ma vie, mais à la betterave c’était une première, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé, avec le petit coup de fouet du vinaigre balsamique à la fin qui coupe la douceur du reste. Et en plus, c’est joli :

2016-11-13-19-54-22Lundi soir, j’ai poêlé des steaks, que j’ai servi avec une sauce moutarde, des rectangles de polenta grillée et des poireaux vinaigrette.

Mardi soir, j’ai improvisé une pizza blanche : du pesto étalé sur la pâte, puis des tranches de mozzarella, et enfin des tranches de cèpes (frais). Cinq minutes avant la fin de la cuisson, j’ai recouvert la pizza de tranches fines de lard fumé aux herbes. Délicieux !

Mercredi soir, j’ai mijoté une roborative soupe de pois cassés. Je ne travaille pas l’après-midi le mercredi, et je dois dire que c’est très sympa de mettre un plat à cuire à 14h30 et de pouvoir le servir à 19h30 sans aucun travail supplémentaire !

Jeudi soir, j’ai fait ce que je pense être une recette germano-américaine : poulet et dumplings (une sorte de soupe en fait), que j’ai accompagnée d’une salade verte.

Vendredi soir, nous avons testé un nouveau restaurant à Aoste : le Ristorante Giuliani. Une très belle découverte ! La salle est moderne et agréable :

2016-11-18-20-34-392016-11-18-20-34-46En salle, la patronne supervise le service et officie comme sommelière, et nous a fait découvrir de superbes vins. En cuisine, le chef est un passionné, qui vient en salle s’enquérir des goûts et dégoûts de ses clients, des quantités qu’ils ont envie de manger, et va ensuite exécuter des merveilles. Nous avons pris le menu « mano libera » (dégustation surprise), qui se décline en six plats, soit tous salés, soit cinq plats salés et un dessert. Nous avons opté pour la première alternative, avec les vins assortis. Voici ce que nous avons mangé :

  • Première entrée : tartare de boeuf aux éclats d’amande sur lit de verdure cuite, une petite merveille d’assaisonnement minimaliste mais parfait, avec un Gargantua Vin de la Fée très plaisant.
  • Deuxième entrée : coquille saint-jacques sur lit de crème de pomme de terre, avec un Sauvignon Lafoa du Frioul.
  • Premier primo : risotto à la crevette et au safran couronné d’un tartare de crevette, avec un San Marzano Anniversario 62, une pure merveille aux arômes de griotte confite.
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  • Deuxième primo : Mezze maniche (pâtes courtes) à la burrata et à la cima di rapa avec un San Marzano Malvasia Nera.
  • Premier plat : Poulpe cuisson basse température sauté et roquette (poulpe incroyable, tendrissime à l’intérieur et légèrement croquant à l’extérieur), avec un San Marzano Primitivo di Manduria.
  • Deuxième plat : une tagliata de boeuf à la réglisse, avec le même vin.

Quand on sait que ce menu (sans les vins) coûte 60 euros, les bras vous en tombent…

Mijotages et gibier

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Coucher de soleil de novembre vu par la fenêtre de mon bureau

Samedi soir, nous avons fait un très bon repas au Restaurant du Jorat. Nous avons tous deux pris le « Marbré de foie gras et faisan aux pruneaux d’Agen » en entrée, puis la « Grouse d’Écosse aux choux verts, flambée au Cragganmore ». C’était, comme toujours, de la très belle cuisine, mais j’ai été surprise par la grouse : il s’agit d’habitude d’un animal au goût très sauvage, là le goût était bon mais trop « policé », comme une volaille d’élevage.

Dimanche à midi, j’ai sorti la marmite à pression et concocté un simple et bon ragoût de poulet colombien (en utilisant des tomates en conserve et non fraîches, vu la saison).

Dimanche soir, j’ai fait honneur au mauvais temps et préparé une fondue moitié-moitié.

Lundi soir, j’ai mijoté des suprêmes de pintades à la normande (au cidre et à la crème, champignons et pommes, pas de recette, j’y ai été au feeling), avec des pommes de terre rôties au four.

Mardi soir, j’ai fait rapido un wok de bœuf au fenouil et au chèvre  – c’est vraiment rapide, original et excellent !

Mercredi soir, repas express avant le théâtre : un carpaccio de bœuf accompagné de frites au restaurant de l’Hostellerie de Genève à Vevey. Service accort, rapide car la serveuse a vu que nous étions pressés, et c’était très bon. A re-tester en étant moins stressés !

Jeudi soir, je me suis lancée dans le « Pho en une heure » de Serious Eats. Il est vraiment excellent, mais avec la préparation il faut plutôt compter deux heures de travail acharné. Je dirais que si vous avez accès à un bon restaurant vietnamien près de chez vous, allez y manger le Pho – sinon, utilisez cette recette en étant conscients que c’est pas mal de boulot.

Vendredi soir, nous avons fait un très bon et classique repas de gibier à l’Hôtel de France à Cuarnens. J’ai beaucoup aimé l’endroit, c’est un restaurant vaudois « à l’ancienne », comme il en existe encore dans certains villages, séparé en deux, la partie bistrot avec sa cagnotte et son babyfoot, la partie restaurant avec des panneaux en bois, des lustres en roue de char et le portrait du Général Guisan au mur. Les services et les assiettes sont tout simples, les nappes sont à carreaux, l’accent n’est pas le « staïle » mais la bonne cuisine bourgeoise. Le service est souriant, efficace et bon enfant. Nous avons pris le menu chasse, qui comportait en entrée une terrine de lièvre et faisan servie avec des petites salades, puis en premier plat un civet de chevreuil (servi avec des spätzli bien croustillants et une petite poire cuite), et en deuxième plat des côtes de cerf (ou, au choix, des noisettes de chevreuil très tentantes elles aussi) servies avec des choux rouges aux marrons, une sauce aux champignons frais et à la crème, et une demi-pomme cuite. Le dessert était au choix, j’ai pris des raisins à la lie pour faire passer le tout, les portions étant fort généreuses. Tout était excellent, je conseille l’adresse.

Soupe, gratin, gibier,etc.

Samedi soir, nous avons mangé au restaurant Cucina41, dont j’ai déjà parlé ici. En entrée, nous nous sommes partagés une délicieuse soupe de pois chiches au poulpe (soupe onctueuse, poulpe tendrissime) et une carne salà excellente (spécialité de viande de bœuf salée mi-fraîche), servie en chiffonade avec des petits bouquets de chou-fleur frits, des tranches très fines de divers légumes-racine et une petite sauce un peu vinaigrée. En plat, j’ai pris un bouillon aux pâtes fraîches farcies à la langue de veau, excellent.

Dimanche à midi, j’ai refait des crêpes vietnamiennes farcies, des Banh Xeo. J’en avais déjà parlé dans ce billet, c’est une très bonne recette, et cette fois, je ne l’ai pas gâchée en retournant les crêpes !

Dimanche soir, j’ai servi un poulet rôti sur canette de bière (dans ce genre-là, mais je n’ai pas utilisé de recette), avec des patatas bravas et une salade de mâche. Le poulet (que j’avais frotté d’huile d’olive et d’épices cajun) était délicieux, j’ai rarement obtenu une peau si croustillante et une chair si moelleuse – la question étant : est-ce dû à la bière (qui n’avait pas évaporé du tout) ou à la position ? Les pommes de terre étaient correctes sans plus.

Lundi soir, j’ai fait un plat tout simple mais très bon, des petites saucisses aux deux pommes. Je devrais utiliser plus souvent les pommes en cuisine.

Mardi soir, j’ai fait à toute vitesse des penne aux artichauts, avec une sauce aux artichauts que j’avais faite il y a un certain temps et congelée, et un bouquet de petits artichauts que j’ai parés, coupés en fines tranches et fait revenir à l’huile d’olive.

Mercredi soir, j’ai fait (sans recette, elle est dans l’énoncé en fait !) un gratin de polenta au kale, tomates séchées et lard, accompagné d’une salade verte.

Jeudi soir, j’ai cuisiné une soupe à la tomate (Serious Eats strikes again!), que j’ai servie avec du pain de maïs. La soupe était très bonne, mais j’ai été un peu déçue par le pain de maïs – ce n’était pas un vrai cornbread comme je les aime, plutôt une sorte de flan de maïs, bon certes, mais j’aurais préféré the real thing.

Vendredi soir, nous avions des invités. En entrée, j’ai servi une salade de mâche aux figues fraîches, noix et Gruyère, assaisonnée avec une vinaigrette à l’huile de pistache :

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En plat, j’ai fait (avec du vrai gibier local, acheté au mari chasseur d’une collègue) un cuissot de chevreuil cuisson lente, sauce au Porto, escorté de marrons au miel et de chou rouge aux épices, et en dessert, un cheesecake (mais sans la purée de framboise, j’aime le cheesecake nature). Nous avons à nouveau tapé dans les vieux Bordeaux, en entrée un Chasse-Spleen 67 (nous avons du en ouvrir deux car la première était passée), et avec le plat un Langoa-Barton 1943.